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OMS : plus de limite...

par Erasmus Tharnaby

Philippe Muray l'avait prédit : il n'y aura bientôt plus de limite à la folie judiciaire des humains post-historiques, cette hystérie des prétoires que l'écrivain appelait avec humour "l'envie du pénal".

L'OMS vient de classer l'air que nous respirons dans la catégorie des cancérigènes. L'organisation de la santé mondialisée déclare en effet : « Les experts ont conclu (...) qu’il existe des preuves suffisantes pour dire que l’exposition à la pollution de l’air extérieur provoque le cancer du poumon. Ils ont également noté une association positive avec un risque accru de cancer de la vessie » De beaux graphiques, des tableaux irréfutables viennent étayer cette déclaration des "experts". Montrés du doigt, les vilains Etats-unis et les trrrrès méchants Chinois. Les particules fines n'ont plus besoin de Noël Mamère pour être invitées sur le plateau du 20h.

A l'OMS, le cancer du cerveau se généralise. En effet, on peut aussi conclure que l'exposition prolongée à l'air ambiant provoque la mort par balle dans les quartiers nord de Marseille, la mort par infarctus sur les terrains de sport du dimanche, par le virus de la grippe ou du SIDA. Les touristes qui prenaient le grand air sur les plages d'Indonésie au moment du tsunami sont aussi décédées par excès de grand air.

Les passagers d'une voiture sont-ils aussi soumis à un risque plus grand de mort violente sur la route du fait de leur exposition prolongée à l'air ambiant de leur voiture ? Des études sont en cours... Déjà qu'un conducteur qui roule vite est traité d'assassin, principe de précaution oblige, voilà maintenant qu'il suffira d'allumer son moteur pour être traité de criminel contre l'humanité.

Le premier pékin venu va pouvoir attaquer en justice qui bon lui semblera, de préférence quelqu'un de solvable, pour lui reprocher de le forcer à l'exposition prolongée à l'air ambiant. Les avocats font un beau métier, jamais à cours de ressources.

L'autre jour, c'était l'autre ahuri qui nous annonçait que nous changions d'ère géologique. Adieu les brontosaures du Crétacé, bonjour l'homme nouveau, écolo sur vélib', militant humaniste en roller ou éleveur d'âne en Gâtinais. Il est grand temps de changer d'air, en effet.

C'est pourquoi la prochaine fois, je vais essayer de vous parler d'un tout petit livre que j'ai trouvé par hasard à la librairie de la BNF. La prochaine fois. Patience...

OMS : plus de limite...
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S
Nous sommes sûrement en pointe, en France, dans la richesse d'imagination pour faire ch..r les français travailleurs et/ou consommateurs. On compte sur eux, du côté rose, pour qu'ils relancent l'économie, résorbent le chômage, et le déficit de l'État, mais en même temps, du côté vert, on les empêche de faire marcher, pour obtenir ce résultat, des chaudières, des camions, des tracteurs. Diminuer par les deux bouts les revenus, voilà le &quot;nec plus ultra&quot; de notre gouvernance multi-céphale et oligophrène..<br /> Et nous sommes fiers d'aller tout seuls vers l'abîme!
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S
L'injonction paradoxale a été remarquée par les psychologues, comme un fonctionnement pathologique, mais très répandu, à commencer par les familles. Il ne me parait pas exceptionnel qu'il soit repris, consciemment ou non, par les mouvements politiques....ou dans le monde des affaires.
E
Je pars de l'hypothèse que cette stratégie n'est pas innocente ou fortuite.<br /> L'écologie a été réactivée dans les années 60 par des huiles du MIT (Gregory Bateson et Margaret Mead en particulier, mais pas seulement). Ces chercheurs furent les promoteurs d'un concept issu des recherches sur l'approche systémique intitulé la théorie de la double contrainte : un sujet placé sous deux injonctions aussi expresses que contradictoires ne peut que sombrer dans la folie. Plus les contraintes sont impératives et équilibrées, plus l'impact est fort.<br /> La stratégie écologiste fonctionne toujours sous ce schéma. Ce n'est pas un complot, c'est l'application raisonnée d'une théorie scientifique (pour une fois...).
E
C'est tragiquement drôle !
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S
J'en dirai plus, mais pour commencer, ça me rappelle l'aphorisme: &quot;La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible.&quot;
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