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ONU, COP21 : le coup d'état permanent

par Erasmus Tharnaby

ONU, COP21 : le coup d'état permanent

L'armée patrouille dans les rues de Paris avec les pleins pouvoirs.

Les médias sont aux ordres. Unanimes, ils débitent, sans une once d'esprit critique, les mêmes fariboles sur le supposé réchauffement planétaire d'origine humaine.

Un journaliste qui remettrait en cause le bien-fondé de cette propagande risque la porte, comme l'a expérimenté récemment Philippe Verdier.

Après les attentats, la droite la plus bête du monde, guidée par l'âne bâté Christian Jacob, s'est tue soudain pour éviter de dire des conneries.

La gauche, vérolée jusqu'au trognon par l'écologie, préfère au partage des fruits du travail la mystique ultra-conservatrice du Génie des alpages Nicolas Hulot.

Pendant ce temps, l'ONU se trouve de fait en situation de concentrer autour d'elle des pouvoirs disproportionnés.

La méthode est simple et a déjà été pointée implicitement par Vincent Courtillot : en inondant le monde scientifique (le vrai) de mesures, de données, de programmes de recherches et de collaborations croisées par une nébuleuse d'instituts, de fondations, de laboratoires à sa solde, l'ONU empêche la communauté d'experts climatologues de vérifier l'ensemble de cette production. En finançant préférentiellement les programmes de recherche qui abondent dans son sens, en conditionnant l'octroi de crédit à des thèmes de recherche précis sur la biodiversité, la fonte présumée des glaciers, les pseudo-changements climatiques, etc. cette instance internationale a ainsi infléchi l'ensemble des thèmes de recherche vers un faisceau idéologique prédéterminé qui n'a rien de scientifique.

Le GIEC (IPCC) s'est ainsi constitué autour de chercheurs financièrement choyés, prêts à caviarder les données et à magouiller sur les nominations de chercheurs comme l'a montré l'affaire du laboratoire anglais de Leicester, affaire intitulée Climategate, il y a 5 ans. Toute cette petite troupe onusienne s'est dotée de communiquants, de cadres spécialistes de la propagande pour alimenter en sensationnel des journalistes bobos priés de pisser sur Internet et dans les journaux gratuits de quoi attirer les annonceurs. Le secrétaire général de la COP21 est un économiste, pas un scientifique.

Aujourd'hui plus que jamais, les journalistes ont l'impression de faire preuve de la plus grande objectivité en citant des données d'études financées par l'ONU alors que cet organisme est à la fois juge et partie.

Sur la toile, les blogs sur la COP21 ont tous leurs commentaires bloqués. Ce n'est pas au Réseau Action Climat de Simon Coquillette qu'on attend votre éco-participation : votre avis sur la COP21 ne les intéresse pas. Pas plus qu'à Greenpeace ou chez le gentil Nicolas Hulot.

Jusqu'au magazine de l'UFC Que choisir ?, d'habitude moins suiveur, qui nous enjoint de renoncer à..., renoncer à..., renoncer à... dans un grand jaillissement généreux de bons sentiments dans son dernier numéro.

Du côté de nos chères têtes blondes, le tableau est à peu près aussi glauque : en dépit de la laïcité, les manuels et les programmes sont truffés d'allusions plus ou moins directes à l'écologie et au malthusianisme. La propagande commence au berceau et il n'y a pas d'âge pour étouffer l'esprit critique.

La France et plus généralement le monde occidental sont en train de se doter d'une dictature mondiale appelée ONU dont la COP21 est à la fois la justification et le bras armé. Aujourd'hui, ce n'est plus un danger mais une réalité quotidienne : nous vivons une situation de coup d'état permanent.

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