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Ecologie et assurance : mise en place de nouvelles méthodes.

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

   La société Royal and Sun Alliance, groupement de trois sociétés britanniques historiques, s'est associée avec le WWF pour pondre un rapport qui met en avant la composante écologique (sic) du risque, en particulier dans le domaine maritime. C'est un site de news sur l'assurance qui nous l'apprend.

   "Grâce à ce travail, les deux partenaires veulent notamment mettre en évidence les défis et les opportunités des entreprises opérant dans l’environnement marin." nous apprend l'article. Or en termes d'assureur, les défis représentent un risque à couvrir.

   En effet, "il est donc essentiel que les entreprises s’occupent de la gestion efficace des risques marins afin d'établir et de maintenir une industrie marine durable et profitable."

   Après la mise en place du droit à polluer et son casino, un autre levier plus cohercitif encore, va apparaître : l'assurance et en particulier son coût.

   Le choix du WWF comme garantie écologiste est une évidence de la part de cet assureur qui prit part à la naissance et au renforcement de l'Empire britannique.  On est en famille et la défense de l'environnement n'est qu'un prétexte.

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Chantal Jouanno à Libération : amnésie et méthode Coué

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Dans Libération aujourd'hui, Chantal Jouanno laisse une brève tribune libre intitulée Interview.

A priori, rien de vraiment nouveau : juste quelques refrains habituels. Néanmoins, ce qui est nouveau, c'est le ton presque péremptoire avec lequel le terme écologie est affirmé comme substitut à d'autres dénominations plus anciennes.

Passons sur le sort fait au débat scientifique. En plein exercice rhétorique, on ne s'embarrasse pas de tels détails.

Les sceptiques sont tous mis dans le même panier : "changements climatiques, épuisement de nos ressources naturelles, menaces sur la biodiversité, pollutions…", ils ne croient à rien de tout cela, laisse entendre la formulation de la ministre.

En d'autres termes, si tu doutes de l'origine humaine du prétendu réchauffement planétaire, tu dois douter aussi de l'épuisement de nos ressources. Idem pour la biodiversité et la pollution. Méchants sceptiques, alors...

Ceux-là sont condamnés à admettre la vérité ministérielle ou à disparaître. On préférerait que ce soient les partisans des économies à tous prix qui nous fichent une paix royale en cessant d'agiter l'entropie médiatique pour inciter les autres... Ça ferait du carbone en moins, non ?

Parce que le truc du 21ème siècle, c'est la rareté.

En effet, "sans renouveau, nous ne relèverons pas le défi qui nous est lancé, ce défi environnemental" (...). Vous saisissez ? Si nous ne plaçons pas l'environnement au coeur de notre renouveau politique, nous ne relèverons pas le défi... environnemental. Lapalisse n'aurait pas dit mieux.

C'est aussi un défi "politique". Ouf ! On respire : c'est l'interview d'un ministre, tout de même !

En effet, le 21ème siècle risque d'être le siècle de la rareté des idées nouvelles, si on continue à ce rythme.

Du côté de la science, nous trouverons sûrement du nouveau. En effet, d'après Chantal Jouanno, "A la suspicion à l’égard du pouvoir et de la science, nous devons faire succéder une confiance renouvelée." Les scientifiques du CRU, avec leurs méthodes de hussards pour écarter tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux, militent sûrement pour un climat scientifique "confiant" et dénué de suspiscion.

Bref, ce court exercice de rhétorique est un parfait exemple de langue de bois autoritaire et toxique pour le débat public sur les nécessités en terme de politique de santé publique, de politique industrielle, etc.

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Ecologie et électro-ménager : l'hypocrisie la plus totale !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

    Dans une pige récente, on apprend que les marques d'électroménager s'inquiètent de leur image mauvaise auprès des ménages.

    Elles ont parfaitement compris, par contre, qu'à force de bourrage de crâne écolo-médiatique, c'est la consommation d'énergie qui devient le motif d'achat à la mode. Pourtant, c'est après le manque de solidité des appareils que les consommateurs en ont : les distributeurs font du forcing pour nous refourguer des extensions de garantie tandis que la durée de vie des appareils est en constante diminution.

    Vous voulez utiliser votre lave-linge au moins cinq ans ? Ce sera 30, 50 ou 100 euros, voire plus encore, pour obtenir la précieuse garantie qu'en cas de panne, vous n'aurez que les emmerdements mais pas les frais. Quel soulagement !

    Il n'y a pas si longtemps, à l'époque où il se fabriquait encore quelque chose en Europe, les lave-linge duraient couramment 10 ans, et on trouvait facilement les pièces.

    Je ne parle pas de l'appareillage électronique, où les performances inutiles, les changements de standard ou de connectique font se remplir des bennes entières de téléphones portables, de lecteurs de DVD et autres bijoux technologiques encore en état de marche, ou facilement réparables.

    Le problème, chacun a pu le constater, est que le prix des pièces est toujours assez prohibitif pour dissuader qui que ce soit de réparer quoique ce soit. Sans parler des délais de livraison.

    Faisons un petit calcul :

A la maison, disons que je fais un cycle de lave-vaisselle (12 couverts) par jour.

Si mon appareil est de classe A (la meilleure), c'est environ 1kWh par cycle.

Si mon appareil est de classe G (la pire), c'est deux fois plus.

Sur un an, la différence est de 365kWh. Au prix du kWh (0,074 euros/kWh), la différence de coût énergétique est de 365*0,074 = 46 euros par an. La garantie est de deux ans. La durée de vie maxi 5 ans. Bilan : entre 100 et 250 euros environ pour un appareil vendu 600 euros minimum.

    Que nous rapporterait l'application d'une loi obligeant les constructeurs à allonger notoirement les durées de garantie de leurs appareils, et à rendre abordable le prix des pièces détachées ? Des sommes considérablement plus importantes, évidemment, et beaucoup moins de souci.

    Tout le monde ne peut pas s'acheter du Miele...

    Au lieu de quoi, sous la pression du discours écolo-malthusien ambiant, il est beaucoup plus facile de faire des affaires à partir de concepts fallacieux, comme la consommation d'énergie.

 

L'énergie est notre avenir : PRODUISONS la !

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"Méfiez-vous des idées qui puent..." ?

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

    "Méfiez-vous des idées qui puent..."

    C'est avec ce charmant slogan que SOS Racisme compte convaincre les gens de devenir des citoyens.

    Hélas, l'argument ressemble comme deux gouttes d'eau à ceux qu'utilisent les gens animés par la haine de l'autre. C'est un refrain hélas trop connu et aussi vieux que l'exclusion elle-même : l'autre, celui qui est différent, le noir, le juif, l'arabe, etc., c'est "celui qui pue".

    Dans les ceux cas, c'est l'évidence qui fait mouche. Dans les deux cas, les "idées qui puent" sont comme "celui qui pue" : l'évitement doit acquérir la profondeur d'un instinct.

    On a vu, en particulier dans les commentaires du blog Ecologie-Idéologie, combien l'évidence écologique dispensait d'examiner son histoire, sa généalogie, combien la brutalité pouvait avoir valeur d'argument.

    Espérons que cette malheureuse et simpliste campagne de communication cesse aussi brusquement qu'elle est arrivée.

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Ecologie et paradis fiscaux : la méthode des amalgames.

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

On trouve toujours un peu de tout dans les blogs écolos, des réclames pour des savonettes bio ou une méthode pour enlever les pucerons de ses capucines sans insecticide, des arnaques au développement personnel ou des articles sur le réchauffement planétaire d'origine humaine (on vous le dit, vraiment n'importe quoi !).

Mais en ce moment, tout ce qui cherche à trouver sa place autour du dévorant Europe-Ecologie s'essaye au discours de gauche. Chacun y va de son expertise économique. Il peut y avoir des choses intéressantes mais le problème n'est pas là. Dans ce blog  écolo, il est question des paradis fiscaux.

Et pourquoi pas de la TVA pour les cafetiers ?

Et pourquoi pas du salaire de Christine Boutin ?


Eh bien, parce que les paradis fiscaux, ça fait MONDE. Depuis que le plus petit militant écolo de base s'est frotté au sentiment de toute-puissance, depuis qu'il a découvert qu'en fermant son robinet il s'était trouvé un destin planétaire, il n'y a plus que le worldwide qui compte. Tant pis pour Christine et les cafetiers. De minimis non curat praetor...

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Gaston Lagaffe et l'écologie : la com' jusqu'à la nausée...

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

    L'inepte UNEP (United Nation Program for Ecology) a choisi Gaston Lagaffe comme tête de gondole pour sa politique hégémonique en faveur de l'environnement et du reste, comme le rapport béâtement cette pige de l'inénarrable Greenzer. On est prié de se gondoler... Beeeeerk !

    Franquin, réveille-toi ! Tes ayants droit sont devenus fous !

    Que Gaston, symbole d'un anarchisme doux, drôle, systématique et terriblement efficace, soit récupéré par ce concentré de bureaucratie crasse fait froid dans le dos.

    Et le pigiste de Greenzer en rajoute dans le cliché cucul : "André Franquin, le père de Gaston Lagaffe, serait heureux ! Lui qui était un amoureux de la nature, son personnage fétiche est devenu une belle mascotte de l'écologie." Qu'est-ce qu'il en sait ?

    Il suffit d'aller sur le site de l'UNEP pour avoir une idée de la nébuleuse, du gigantesque vortex à subvention, dont le premier effet est de servir la soupe à une pléthore de bureaucrates inutiles, et le second d'assurer le relais des vues de l'ONU sur la gouvernance mondiale en leur donnant une allure respectable et pleine de bons sentiments. Ne cherchez pas, il n'y en a pas d'autre.

    Tout ça pour mettre dans la tête de nos enfants l'idéologie vert-de-gris qu'ils appellent développement durable, mais qu'il faut bien appeler par son nom : malthusianisme.

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Désaffection pour l'écologie : les Norvégiens montrent l'exemple.

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

   On a toujours eu, en France, tendance à montrer les habitants des pays nordiques comme des exemples de vertu sociale et environnementale.

   Il semble que, selon un article relatant un sondage très sérieux, les Norvégiens semblent revenir à davantage de réalisme. Selon un commentateur de ce sondage, c'est la crise financière qui intéresserait davantage au détriment des bons sentiments écolos dont ils commenceraient à douter.

   Pas de doute, les Norvégiens sont formidables ! S'ils conservent leurs préoccupations sociales mais se débarrassent progressivement du fatras idéologique écolo,ils conserveront une confortable avance sur le reste de l'Europe qui en est toujours à associer écologie malthusienne et politique de gauche.


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Mondial et écologie : la grande poilade...

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Le site Ushuaïa, spécialisé dans le bizness écolo, nous apprend que Nike mise sur l'écologie à l'occasion du Mondial. C'est un peu comme si Ricard comptait sur les campagnes anti-alcoolisme pour faire des profits.

L'essentiel, c'est qu'on les croit.

Que l'on se rassure, il n'est pas question d'améliorer les conditions de travail des ouvriers qui travaillent pour Nike. Pour être tout à fait écolo, on préserve l'environnement. Celui des riches bien sûr.


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Veolia : l'écologie, c'est d'abord du bizness...

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

   C'est le Moniteur qui publie cette annonce bouleversante. Veolia continue son offensive en direction des énergies dites "vertes".

   La meilleure publicité pour cette entreprise qui n'a strictement rien de philanthropique et dont l'échelle de valeur ne place sûrement la défense de l'environnement (de quoi ?) en tête de ses priorités, c'est le discours apocalyptique proféré par les écolo-malthusiens.

   Merci à eux, de la part de Veolia.

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ECOPAL, Ecologie et industrie : la bonne conscience ou les profits ?

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

   Un article de La Tribune nous en apprend davantage sur Ecopal, la structure censée concilier écologie (mot qui ne signifie rien) et industrie.

   Près de 300 entreprises industrielles apprennent à refourguer leurs sous-produits, leurs déchets, qui étaient non-valorisés auparavant, à leurs partenaires.

   Ainsi, une centrale électrique nommée DK6 peut produire de l'électricité à partir des gaz issus de l'usine Arcelor-Mittal, qui en profite pour se débarrasser de ses laitiers de fonte dans le ciment d'un autre partenaire.

   On peut être très satisfait de voir une économie locale  se mettre à une forme de transactions qui ressemble un peu à celle d'un pays en voie de développement. C'est après tout l'état dans lequel vont nous laisser les spéculateurs à la fin de cette crise interminable (si fin il y a).

   Mais il ne faut pas se leurrer et faire semblant de trouver écologiques des pratiques qui n'ont pour but que d'améliorer le niveau de profitabilité. Arcelormittal n'est pas un bienfaiteur de l'humanité. Et si ces pratiques, dont on devra tester l'inocuité pour la santé publique, ne devenaient pas rentables, nul doute que le différentiel échoierait au contribuable ou à la clientèle, comme c'est le cas pour la production d'énergie dite "verte" : EDF rachète le kW éolien ou solaire au prix fort. Le client qui n'a rien demandé paye alors la différence indirectement sur sa facture.

   Encore une fois, on observe que le mot "écologie", dans l'expression "écologie industrielle", n'est utilisé ici que pour masquer une entreprise de pur marketing destinée à rendre plus présentables des filières qui font furieusement penser à celles d'une économie de guerre.

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