Festiventu : le souffle de la liberté !
Avec Festiventu à Calvi, relaté par Corse Matin, l'écologie a vraiment trouvé son domaine de prédilection : le vent. En brassant de l'air, nul doute que les participants s'y sentiront chez eux, libres comme la brise, dans un univers de plus en plus contrôlé par l'écologie.
Si les écolo-pleurnicheurs ont du mal, entre deux reniflements, à passer pour des victimes, le Festiventu permet tout de même de faire résonner quelques thèmes si chers aux marchands de soupirs :
- l'injonction personnelle fumeuse mais ciblée ("Jette pas ton mégot, devient un héros." Authentique !),
- l'institutionnalisation du néant ("le statut d'écocitoyen"),
- la festi-proximité de l'éco-ventitude ("Trouver comment améliorer la vie et le sort de la planète, produire des richesses sans détruire le vivant et s'orienter vers un tourisme durable."),
- la propagande à destination des plus petits et des plus grands ("jeux de 5 à 90 ans basés sur l'écologie")
- et bien sûr la nouvelle religiosité animale, un héritage de l'écologie profonde, entre les empreintes d'animaux dans la glaise, la fourmi géante et le Dr Octopus. Rien que de très classique pour toutes ces petites victimes.
On espère beaucoup de liberté aux participants de cette joyeuse manifestation qui est au sens critique ce que le suicide est à une blanquette de veau à l'ancienne. Une négation sans recours.