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Ekzistas ankaù la racismo kontraù la homoj !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Hodiaù la teoriaĵo de la ekologio restas ĉiam la funda ekologiismo. Kaj en tiu universo sama al neniu alio, la homarano ne havas lokon. Estas vere racismo kontraù la homoj. Ĉu vi sentas, altestimata legemulo, kiam oni diras ke vi poluas, ke vi troe elsendas karbongason en aeron, ke vi furzas troe metanon, ke vi konsumas troe elektron promenante sur la reto kaj, plie, neniu povas antaùteni laboron al vi, oni nur volas klarigi al vi ke neniu bezonas vin ?

Malaperu ! Estas bone por la planedo !

Do la argumentetaĉoj pri la racismo kontraù la blankhomoj, kiu ĉiuj konas bone kiuj konas la junulojn en la malfacilaj antaùurboj kaj en urbegoj, tiuj argumentoj nek estas trovaĵo el la faŝistoj nek Copé-a kopiaĵo. Oni forgesas diri ke la metodoj malsamas inter la maldekstro kaj la dekstro, la metodoj por kuraci tiun komunuman malsanon, tiun aspekton de la milito inter riĉuloj kaj malricûloj.

Ne favoru la anĝelema maldekstro, ankoraù, la ekstreman dekstron, rigardante alilokon.

La racismo plejmulte ŝoka, plejmulte ĝenerala kaj plejmulte malkuraĝa estas ekologiismo :

Malmultnombru ! Estas bone por la planedo !

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Pire que le racisme anti-blanc : le racisme anti-humain !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Le support théorique de l'écologie aujourd'hui, c'est toujours l'écologie profonde. Et dans cet univers à nul autre pareil, l'humanité n'a aucune place. C'est un véritable racisme anti-humain.

N'avez-vous pas, cher lecteur, le sentiment que lorsqu'on vous dit que vous polluez, que vous émettez trop de CO2, que vous pétez trop de méthane, que vous utilisez trop d'électricité en surfant sur le web et qu'en plus personne n'a de boulot pour vous, c'est pour vous expliquer que, dans le fond, on n'a pas besoin de vous ?

Disparaissez ! C'est bon pour la planète !

Alors les arguties sur le racisme anti-blanc, que tous ceux qui côtoient les jeunes difficiles en banlieue et dans les grandes villes connaissent bien, ce n'est ni une découverte des fascistes, ni un emprunt de Copé. On oublie de dire que ce qui change entre la gauche et la droite, ce sont les méthodes pour s'occuper de ce prurit communautariste, qui n'est qu'une des multiples facettes de la lutte des pauvres contre les riches.

Pourvu que la gauche angéliste ne fasse pas, une fois de plus, le lit des Le Pen en regardant ailleurs.

Reste que la forme de racisme la plus choquante, la plus massive et la plus lâche, c'est l'écologie :

Soyez moins nombreux ! C'est bon pour la planète !

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Duflot et les faux-culs

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Pour cette fois, je n'en rajouterai pas à l'égard de ces malheureux écolos d'EELV.

Ce sont les journalistes qui, une fois de plus, font les vierges effarouchées quand il est question de politique. Hier soir, Pujadas y allait au marteau-piqueur contre une ministre en exercice. Cette passe d'arme virile n'a pas tourné à l'avantage de la vedette du 20h.

Cécile Duflot doit-elle démissionner ? Je l'avais déjà réclamé à un autre moment. C'était au sujet des prises de position pour la légalisation du cannabis. Duflot en égérie de la gauche pétard, c'était cohérent. Je devrais donc me réjouir maintenant qu'elle est sur la sellette.

Je suis surtout atterré par l'hypocrisie des chroniqueurs. Sur le Nouvel Obs, hebdo de droite, on demande à l'écolo de prendre sa carte au PS. Dans une langue pleine d'élégance, Valentin Spitz la compare à la femme du père Ubu, comprenez à une femme revendiquant une position absurde. Elle serait accro au pouvoir : "Sérieux c’est trop bon, en plus elle a attendu ça toute sa vie alors elle va pas tout foutre en l’air pour faire plaisir à ce vieux  Schtroumpf grognon de Cohn-Bendit."

Notre Chateaubriant de la chronique politique en déduit, contre toute attente, que Duflot est pour le traité européen. Vraiment n'importe quoi. En plus, selon cet Einstein du raisonnement logique, elle aurait décidé de rompre avec son parti. A force de chercher de quoi se faire remarquer, le plumitif pourrait bien finir dans le goudron...

Les journalistes, qui sont pour une part importante dans l'attention que le public porte aujourd'hui à l'écologie, devraient se souvenir que les soubresauts gauchistes qui agitent la planète écolo aujourd'hui ne sont que des artefacts, des péripéties inutiles qui ne changeront rien aux fondamentaux de la doctrine.

Tous ces faux-culs en embuscade derrière une femme ministre écolo sont bien placés pour connaître les origines très droitières de l'écologie, si facilement repérables dans l'écologie profonde. Ils font semblant d'oublier que ministre ou pas, Duflot et ses amis dits "de gauche" ne feront rien contre l'omniprésence des marchés, contre le pouvoir exorbitant des banquiers internationaux, contre l'invasion rampante de la délinquance financière.

Tous ces pondeurs de papelards savent aussi que l'écologie remplit déjà son rôle à 100% aujourd'hui. Les citoyens, ceux qui réfléchissent et s'informent, sont déjà considérablement gavés de messages culpabilisants et effrayants à l'horizon d'un apocalypse de carton-pâte, pendant que des youpies en costume trois pièces continuent de faire des affaires. Pendant que les copains se servent, les écolos nous bourrent le moût.

La planète financière nous brûle les couilles et nous regardons ailleurs...

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Contradiction chez les écologistes

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Il n'est jamais trop tard pour se rendre compte que l'idéologie écologiste est servie par un mouvement en pleines contradictions.

Daniel Cohn-Bendit fait semblant de découvrir que le parti dont il est à l'origine, EELV, doit assumer des options politiques gauchistes pendant que les députés votent la rigueur du budget. Il est, à mon avis, assez difficile de comprendre la solution de ce paradoxe selon Saint Dany. Ne parlons pas de la position des ministres Duflot et Canfin, dont Jean-Vincent Placé s'interroge à voix haute sur l'opportunité de leur démission.

Je me suis déjà exprimé sur le complet décalage entre la fonction et l'idéologie chez Duflot. N'insistons pas.

Aurait-il fallu que le parti écolo vote des deux mains pour le traité de décroissance ? Ou bien faudrait-il que les députés verts votent contre le budget ? C'est la deuxième solution qui semble tenir la corde mais c'est probablement la première qu'aurait préféré DCB.

Pourquoi ?

Eh bien, pour que les Verts comprennent enfin tout le bien que les banquiers européens, ceux qui continuent à dîner de caviar pendant que les Grecs sont au pain sec, pensent de l'écologie et de la décroissance. L'écologie qui, disons-le encore, fut re-fondée dans les années 60 par un collectif d'industriels et de financiers multinationaux (Fiat, Philip Morris, le Club de Rome, le Club des 1001, etc.) autour d'un programme malthusien, cette écologie-là reste un outil formidable de production de peurs en tous genres, de pensées apocalyptiques et de justifications en or massif.

Moins de voitures ? C'est bon pour la planète !

Moins d'industries ? C'est bon pour la planète !

Moins d'emplois ? C'est bon pour la planète !

Moins de gens ? C'est bon pour la planète !

Il reste, hélas pour Dany, un petit reste de sentiments gauchistes chez les écolos. C'est ce petit fond, celui qui nous fait bien rire parfois, qui produit ce type de réactions. Pour un idéologue passé de la gauche coup-de-poing à l'écologie coup-de-torchon, c'est encore un peu dur à comprendre. Ne lui en veuillez pas. Au village, on l'aime bien quand même.

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Défense de rire ?

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Quelle émotion !

Un film con et des caricatures dont on ne prend même pas le temps de comprendre le sens !

Des salafistes qui ne demandent qu'à passer pour de malheureuses victimes offensées et des journalistes qui empochent les scoops !

Une retenue quasi généralisée de la part des politiques qui parlent de la liberté d'expression avec un "mais..." !

Que dit, par exemple, la couverture de Charlie ? Elle met dos à dos intégristes juifs et intégristes musulmans et leur dénie le droit de se sentir "intouchables" à l'égard de la liberté d'expression. Le dessin fait un parallèle avec le film Intouchables, gros carton au box office, qui met en scène deux personnalités opposées que rapproche leur mise à l'écart par la société. Un chrétien intégriste aurait pu compléter le trio mais il n'y avait pas de film célèbre intitulé Intouchables avec 3 personnages.

Rapprocher ce dessin humoristique d'un film américain objectivement anti-musulman est une erreur. Une faute même, de la part de ceux qui prêchent la responsabilité en matière d'expression.

Dans une république de citoyens libres, si les musulmans ne veulent pas prendre connaissance du contenu de Charlie Hebdo, rien ne les y oblige. Et c'est la même chose pour le reste du monde. Qui met sous les yeux des musulmans des dessins "qu'ils ne sauraient voir" ? Les journalistes qui veulent profiter du buzz de Charlie, bien sûr.

Le fait de prendre connaissance du contenu de Charlie se trouve donc au coeur du problème. Il est douteux que les manifestants dans le monde entier aient pu ouvrir ce canard. On est donc plutôt dans une situation occidentophobe, si l'Occident veut retourner à son profit (si l'on peut dire) l'attribution du titre de victime. Mais surtout, si on part du principe qu'on est pas obligé d'acheter Charlie Hebdo au fin fond du Mali intégriste, à Benghazi ou à Islamabad, c'est l'existence même de ces dessins qui pose problème pour les musulmans. C'est à dire la possibilité de leur existence.

Il n'y a donc aucune différence, pour ces gens, entre la possibilité de prendre connaissance de ces dessins à titre privé et leur simple existence. Ce n'est pas le contenu argumentatif qui est visé, ce n'est pas ce qu'ils disent ou ne disent pas mais la simple possibilité qu'ont les êtres humains de dire, en riant, qu'ils ne sont pas d'accord.

A titre d'exemple, ce n'est pas l'existence matérielle de publications révisionistes qui me gêne en soi, mais plutôt que des imbéciles puissent les rédiger contre toute raison, en contradiction avec la plus évidente objectivité, en accord avec l'esprit le plus pervers qui soit. Hélas, dans le cas des caricatures, leur signification n'est jamais évoquée en raison.

D'autre part, y a-t-il eu quelqu'un pour constater que les heurts les plus violents avaient lieux dans les pays arabes, et non pas dans les pays musulmans ? Le plus grand pays musulman est l'Indonésie, pas l'Arabie Saoudite. C'est vrai qu'il y a eu des manifestations en Indonésie mais elles n'avaient rien de commun avec cette explosion de violence orchestrée vraisemblablement par les salafistes et qui a mené à l'assassinat d'un diplomate américain en Lybie. Le problème des caricatures est donc plutôt en relation avec des questions de mentalité et de géopolitique qu'avec une question de religion.

Enfin, qu'il s'agisse de journalistes ou d'hommes politiques, tous épris de république et de liberté, les (vrais) républicains auraient aimé un peu plus de courage et de discernement. Certes, les musulmans de France sont une clientèle électorale et journalistique importante. Ce n'est pas une raison pour manquer à ce point de culture politique et philosophique. On l'a hélas déjà constaté en ce qui concerne l'écologie à l'exception notable de Luc Ferry (oublions Claude Allègre, voulez-vous ?).

La couillemollisation de la société est en marche. Nous le savions. Mais parallèlement, la reconnaissance de l'orgueil blessé des obscurantistes comme seul horizon idéologique nous promet des temps un peu sombres.

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Rire de tout, mais pas en privé !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Quel concert d'hypocrisie ! L'accueil des caricatures de Charlie Hebdo donne l'occasion d'un défilé arrogant de donneurs de leçons de tolérance. Tous ces grands humoristes, comme Mohamed Moussaoui, représentant des musulmans de France, au lieu de mettre de l'huile sur le feu commentent à l'envi cette publication (que je n'ai pas l'habitude de lire, sinon d'une fesse distraite...).

Moussaoui parle sans hésiter d'un acte d'incitation à la haine contre l'islam. De quoi appaiser les tensions, non ? Que n'attend-il pour porter plainte puisque le pays où il habite le lui permet ? S'il perdait en justice, il ferait l'apprentissage de la laïcité républicaine tout comme un candidat battu aux élections fait l'apprentissage de la démocratie.

L'Islam en France profite de la situation très isolée de la France du point de vue religieux : peu d'états disposent d'un arsenal juridique aussi précis sur la séparation entre le politique et le religieux. Il est vrai que les partisans de la charia, la loi islamique, pourraient apprécier que cette séparation s'affaiblisse. Ils ont tord : ils profitent, dans ce contexte, d'une liberté totale dans la sphère privée en échange d'une neutralité théorique dans l'espace public.

C'est donc plutôt une sorte de procès d'intention qui est fait à Charlie : "faire rire sur l'Islam" (ce qui est un raccourci très partiel sur ces dessins humoristiques) devient "insulter l'Islam" quand on oublie la distance entre public et privé.

Ce petit péché d'orgueil devient habituel dans l'Ile aux Enfants, ce pays merveilleux peuplé de gens tous d'accord avec les journalistes. La question de l'envahissement des médias par l'idéologie écologiste a déjà été abordée de nombreuses fois ici. Comment peut-on ne pas être écologistes ? J'en ai fait l'expérience il y a quelques jours, au moment où, devant quelques amis en majorité écologistes j'ai commencé ma profession de foi anti-écologiste. Les camarades étaient tellement surpris qu'ils ne trouvaient pas leurs mots. La cause était tellement entendue (c'est le cas de le dire) qu'ils en avaient perdu leur bréviaire de militant, leur Petit livre vert. Stupéfaction. Consternation. Vous connaissez la chanson.

Répulsion aussi, bien entendu. Qu'importe...

Car si on n'est pas écologiste, c'est qu'on n'aime pas la nature, c'est qu'on déteste les petits oiseaux, c'est qu'on est pour les marées moires, et qu'on dénie le présumé réchauffement planétaire (ce qui est le cas), qu'on adore les gaz de schistes, etc...

Pour Charlie c'est pareil. Pour le mariage homosexuel idem. L'affaire est entendue. Si tu n'es pas d'accord, ou si tu choisis d'en rire, c'est que tu insultes l'Islam ou les homosexuels. C'est une incitation à la haine, etc. etc.

Il faut donc accorder la plus grande publicité à Mohamed Moussaoui : ira-t-il en justice ? Parviendra-t-il à faire condamner Charlie Hebdo en dépit du droit à la liberté d'expression ? Parviendra-t-il à faire condamner des humoristes dans la république laïque de France ? Vous le saurez au prochain épisode !

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Les écologistes face à la triste réalité

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

C'est un spectacle réjouissant que nous ont proposé les écologistes réunis en conclave à Nantes. Les ministres du gouvernement sont obligés de s'aligner sur les positions du gouvernement tandis que la base, franchement à gauche, compte les renoncements.

Le pacte budgétaire européen, une nouvelle usine à gaz destinée à graver dans le marbre le déclin économique de l'Europe, doit être voté par les députés de gauche donc les députés écologistes. Mais la base rechigne : même s'ils sont écolos, les verts ont tout de même gardé un peu de bon sens et comprennent la supercherie.

Dans ce traité, les financiers restent aux commandes et le bon peuple assume seul (ou presque) l'illusoire redressement de la situation.

Les écologistes, dont la situation à gauche de l'échiquier politique est déjà une anomalie (leur vraie place est à l'extrême droite), se trouvent pris entre le marteau et l'enclume. Le marteau du gouvernement et l'enclume des militants. Juste réjouissant : un peu moins d'écologistes, c'est bon pour la planète !

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Les transports publics pour les nuls !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

A la maison, j'ai un mixer pour passer ma soupe. Il est moderne et efficace. Il peut passer toutes mes soupes. Il est facile d'entretien et n'a pas coûté très chers au vu des services qu'il me rend. Hélas, comme ça fait assez longtemps qu'il me rend tous ces services, il est tombé en panne. J'ai donc pensé en acheter un.

Un ami à qui je racontais ma mésaventure m'a expliqué comment il s'y prenait pour passer sa propre soupe.

Il a, chez lui, un "mixer public". Incroyable ! Je ne savais pas que ça pouvait exister ! Comment ça marche ?

"Eh bien, c'est un peu compliqué, m'a-t-il dit,  mais je n'ai pas eu à l'acheter et je ne paye pas l'électricité qu'il consomme. Mais il n'est pas très performant : ainsi, il ne peut pas mixer ma soupe telle qu'elle est. Il faut que je l'écrase d'abord à la fourchette. Ensuite, il ne mixe pas jusqu'au bout. Si je veux pouvoir servir la soupe sur la table, je dois finir le boulot à la fourchette ou la passer par un tamis."

"- Et tout ce service est-il gratuit ?" lui ai-je demandé.

"- Hélas non ! Il faut encore payer quelque chose..."

"- Et si ta pauvre mère malade a besoin d'un mixer, tu peux lui rendre service avec le tien ?"

"- Pas davantage ! C'est à peine si elle peut s'en servir..."

Je suis aussitôt allé, perplexe, au magasin d'ustensiles ménagers pour m'acheter un vrai mixer tout neuf.

Aujourd'hui, dans les villes, les maires qui veulent transformer leurs centres-ville en place Tien-An-Men font croire à leurs administrés que les transports en commun, c'est bien. Les bus ne vous déplacent qu'à la condition que vous aimiez ou que vous puissiez faire de la marche à pied. Les autres vont se faire foutre.

Le bon air et les petits lapins qui gambadent au milieu des petites fleurs sur la pelouse verte sont destinés aux habitants du centre-ville, pas aux autres ou en tous cas pas tout le temps. L'écologie et la chasse aux voitures en centre-ville, c'est un sport de riches.

Ils ne peuvent pas mixer leur soupe ? Qu'ils boivent le bouillon !

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Nous ne sommes pas seuls !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Nous ne sommes pas seuls ! Il existe de nombreux sites qui parlent des liens entre écologie et fascisme, et décryptent l'idéologie dont les puissants se servent pour nous faire avaler la décroissance de force.

Le point sur la thématique "Ecologie et totalitarisme" sur le web :

 - un article intitulé Ecofascisme, sur le site Anthroplanète, fait le point sur les liens entre écologie et néo-nazis en Allemagne,

- un post récent sur Résilience TV m'a fait un peu rire mais l'auteur a dû lire Muray avant d'écrire,

- un petit cri d'alarme sur Le cri du contribuable, qui ne doit pas être un blog de gauche...,

- et même le Pape de Rome qui, par la voix de France Catholique, trouve à redire au monde merveilleux de l'écologie.

 

 

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Les infos de l'absurde...

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Hier soir, au 20h de France 2, David a été brillant : prendre 10 minutes pour dire qu'un sujet ne vaut pas 10 minutes, c'est tout un art.

Difficile de passer à côté de l'occasion : un incident à Fessenheim. Du pain béni pour les fidèles, les sympathisants et les adorateurs de la secte écologiste. Ils sont nombreux malgré le score aux présidentielles.

Au 20h de France 2, c'est le bal des faux-culs : premier titre de l'édition du soir, puis envoyée spéciale pour dire qu'il ne s'est presque rien passé et enfin, animation video sur le plateau pour montrer l'endroit où l'événement s'est déroulé. Un petit dégagement d'eau oxygénée et deux employés même pas brûlés au premier degré.

Dans la presse internet, c'est aussi le festival.

Challenges, qui promet la vérité sur l'incident, affirme que l'"accident arrive au plus mauvais moment pour les lobbies". Néanmoins, le reste de l'article détaille assez bien d'honnêtes arguments.

Si l'on veut rire, par contre, on peut aller sur le site de Green-pisse qui ne sait pas comment prendre les communiqués pour leur faire dire ce qu'ils n'ont pas dit. Quand on ne peut que se taire, on demande de la transparence.

Si on veut vraiment se taper le cul par terre, on peut lire sans vergogne Michel de Pracontal sur Mediapart, le média festiviste. L'article démarre par "Fukushima à Fessenheim, est-ce possible ?" Mauvais souvenir d'un fessée à Fukushima ? Le lecteur s'interroge...

Tout est donc affaire de vocabulaire : pour les uns, c'est un incident, pour les autres un accident.

Sans surprise, la mairie de Strasbourg en profite pour rappeler ses positions, histoire d'exister, pendant que L'Expansion/L'Express joue sur les mots et parle d'un "accident chimique", histoire de relativiser et de calmer tout le monde, surtout les sarkozystes...

Heureusement que Michel Alberganti rappelle que si l'incident s'était passé ailleurs, personne n'en aurait parlé. Et de souligner qu'à force de sauter sur n'importe quoi, le journaliste écolâtre empêche son public de se poser les bonnes questions. Empêcher de se poser les bonnes questions, c'est pourtant l'essence de l'écologie, non ?

Ce matin, en débouchant mes chiottes, j'ai mis de la crotte sur mes chaussures. David, j'attends tes journalistes !

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