7 milliards d'habitants : la fin du monde ?

Souvenez-vous : le rapport Meadows, ce brûlot eugéniste, nous affirmait en 1970, projections à l'appui, que l'humanité atteindrait 12 milliards au début du 21e siècle. Nous y sommes et nous dépassons, ces jours-ci, les 7 milliards. On peut s'interroger sur la valeur scientifique de telles élucubrations, on pourrait même en rire si ce torchon n'avait alimenté, en arguments de bronze, toute une presse aux ordres et friande de sensationnel, trop heureuse de faire peur à bon compte et sur papier glacé.

Si la population n'a pas grandi comme prévu, est-ce pour autant que l'humanité a appliqué les recommandations d'équilibre qui étaient proposés par ces géopoliticiens en carton bouilli ?

Il faut bien reconnaître que non, à regarder simplement du côté de la croissance chinoise.

La politique anti-nataliste menée en Inde et en Chine serait-elle à l'origine de ce si grand décalage ? Visiblement pas davantage. Notons, d'ailleurs que la Chine, voyant son retard se creuser avec l'Inde, a récemment décidé de revenir sur cette politique.

Le nombre !

Le nombre, vous dis-je !

C'est le coeur de l'écologie ! C'est le noyau de terreur de toute ARISTOCRATIE !

Et c'est le moteur des révolutions démocratiques auxquelles nous assistons actuellement dans le nord de l'Afrique.

Relisez Rigodon ! Si Céline n'était pas écologiste, il était au moins malthusien. Il a singé toute sa vie le modèle aristocratique, terrorisé par la foule.