Jean-Louis Borloo : pour la gouvernance mondiale ?

Dans un entretien, Jean-Louis Borloo a rappelé aux Etats-nations leurs devoir et leurs engagements pris à Copenhague. Il s'agit d'alimenter un fonds de 100 milliards de dollars par an pour financer des projets énergétiques durables. Mais en attendant 2020, il s'agit d'alimenter à hauteur de 30 milliards de dollars un fonds d'urgence pour la période 2010-2012.
Au début, c'était 31 janvier, mais personne ne voit rien venir, aussi Borloo nous parle du 31 mai comme date limite. On y croit.
Dans l'entretien à paraître aujourd'hui mardi dans Le Parisien/Aujourd'hui, il s'étonne, pas blasé pour deux sous : "Mais force est de constater, qu'à ce jour encore, l'ONU n'est pas intervenue pour rappeler à l'ordre les Etats? Est-elle finalement l'organisation la plus adaptée pour organiser une collecte de fonds destinée à aider les pays en développement ?"
En d'autres termes, même Jean-Louis Borloo se pose la question de la réelle compétence, pourrait-on dire de la réelle capacité de mobilisation de l'ONU à collecter pour aider les anciennes (?) colonies.
Borloo ignore-t-il le logiciel de la gouvernance mondiale, ou a-t-il le bug du doute, le seul qui puisse le sauver ?