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Duflot-Hoffman-Rispal dans la 6e circonscription de Paris : quel dommage...

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Les écologistes, pas du tout tripatouillards du point de vue électoral, c'est bien connu, montrent encore une fois leur visage duplicite. Cette fois, c'est l'élue PS Hoffman-Rispal qui en fait les frais.

Comme le montre cette histoire d'éco-taxe sur les poids-lourds, sur laquelle je reviendrai, l'essence de l'écologie, c'est le contrôle total. On se rappelle le film Brazil et la qualité de "terroriste" plaquée aux réparateurs de chauffage indépendants.

Il faudrait que les socialistes, et d'une façon générale la gauche, disent une bonne fois leur rejet de cette idéologie anti-humaniste. L'écologie, qui compte dans ses principes celui de l'emmerdement maximum, continue de susciter l'intérêt d'automobilistes masochistes ou de parents inconscients. Elle est, en réalité, une idéologie totalitaire, basée sur le rejet de tout ce qui est "impur" et le contrôle le plus implacable sur tout ce qui entre et sort du "système", sans qu'il y ait de limite à ce dernier concept.

Il serait temps que le Vert soit chassé de la Rose.

Un petit coup d'insecticide ?

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Premier bilan d'Autolib' : on ne vous demande jamais votre avis...

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Si vous n'êtes pas utilisateur d'Autolib', pourquoi vous demanderait-on votre avis ?

Simplement parce que les centaines de places de stationnement consacrées aux ambitions de M. Bolloré manquent cruellement au salarié parisien qui n'a pas eu les moyens de s'acheter un appartement avec parking.

Ce bilan, lancé dans les médias comme un publi-reportage, doit permettre au dispositif de se faire mieux connaître. La question qui taraude le grand public, celui qui n'a pas un groupe international à diriger, c'est plutôt : Combien de temps le dispositif va-t-il mettre à disparaître pour que nous puissions à nouveau nous garer là ?

Tant que les écologistes se sentiront le vent en poupe, en particulier au cours des élections locales, où ils font un bon score en général, il y a fort à parier que les projets cucul-la-praline (autolib', vélib') et autres dispositifs youkaïdi-youkaïda continueront d'empoisonner le quotidien des électeurs masochistes et des autres.

En guise de premier bilan autolib', je mettrai donc au panier le bulletin électoral écologiste aux législatives. J'aurai ainsi voté utile.

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Dominique A : Rendez-nous la chanson française !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Il fut une époque où la chanson française était réputée pour sa pertinence et son impertinence, pour sa gaité et sa profondeur,  la verdeur de son verbe et de sa mélodie. Quand on écoute cette chanson de Dominique A, Rendez-nous la lumière, on a le sentiment d'avoir changé d'univers, que ces temps son bien derrière nous, que la chanson française est un genre désormais moribond laissé aux incantations ovines d'une foule de poilus à guitare comme autant de clones de clones de faux-Dylan.

Désolé de "gâcher" la fête de cette grand-messe festiviste, à l'attention des habitants du 11e arrondissement de Paris et des mangeurs de tofu bio. Lecteur ! S'il te reste encore un peu de sens critique, poursuis avec moi cette exploration de la nouvelle chanson française.

Voici le texte de cette prière à Gaïa :

On voit des autoroutes, des hangars, des marchés
Des grandes enseignes rouges et des parking bondés
On voit des paysages qui ne ressemblent à rien
Qui se ressemblent tous et qui n'ont pas de fin

[Refrain]
Rendez-nous la lumière, rendez-nous la beauté
Le monde était si beau et nous l'avons gâché
Rendez-nous la lumière, rendez-nous la beauté
Si le monde était beau nous l'avons gâché

On voit de pleins rayons, de bêtes congelées
Leurs peurs prête à mâcher par nos dents vermillons
On voit l'écriture blanche des années empilées
Tous les jours c'est dimanche, tous les jours c'est plié

[Refrain]

On goûte au vieux mensonges des cieux embrigadés
Tant de vies sacrifiées pour du cristal qui ronge
On voit des fumées hautes, des nuages possédés
Des pluies oranges et mauves donnant d'affreux baisers

A qui s'adresse le refrain ? Qui doit rendre la beauté ? Qui a cette capacité ? Mystère. Nous avons "gâché" le monde et quelqu'un doit nous en rendre la beauté... Quelqu'un doit nous rendre la lumière... Ces deux attribus du Paradis terrestre, beauté et lumière, nous indiquent que nous vivons, aujourd'hui, dans un monde d'obscurité et de laideur, dégringolés d'un Eden dont les clés semblent détenues par l'énigmatique sujet de cette adresse.

Le reste de ce cantique n'est pas plus explicite. Il appartient à la catégorie des chansons catalogues. Des choses assez banales sont désignées successivement par des circonlocutions dont on devine que l'auteur les aimerait poétiques.

En fait, comme le refrain tombe de façon bancale sur la dernière rime, comme il lui manque une syllabe et que le chanteur, on ne sait pourquoi, n'a pas pensé compenser ça de façon rythmique, toute cette belle poésie fait un flop.

On peut penser qu'il s'agit d'une vision apocalyptique. De nombreuses expressions font référence à la fin des temps et à une ambiance crépusculaire, violente et résignée.

Dominique A attribue aussi aux couleurs une valeur morale : le vermillon, le mauve et l'orange sont laids. Leurs contraires respectifs sont le vert, le bleu et le jaune, c'est à dire le VERT ! Le Paradis terrestre, perdu par la faute des hommes est un paradis VERT où l'on ne mange pas les animaux, où les paysages "ressemblent" à quelque chose s'ils ne contiennent ni "autoroutes", ni "parkings", ni "enseignes rouges", etc.

On a compris : avec cette chanson, la chanson française, fêtée avec enthousiasme à Boboland, a versé dans la pensée unique écologiste, dans l'acquiescement universel du rousseauïsme cucul célébré chaque matin par Didier Varot sur France Inter (Encooooore un matin, pfff....), avec ses formules toutes faites et ses métaphores à cinquante centimes d'euro.

Ce n'est donc pas le moment de se résigner : toute la chanson française aujourd'hui bascule dans cette pensée unique étouffante. Il est temps de réfléchir à autre chose...

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Le moins possible d'écologistes au gouvernement !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

On le sait, faire de la santé publique une question d'opinion est un des nombreux aspects toxiques de l'écologie. Pour éviter de continuer dans cette direction, électoralement improductive, politiquement contestable et idéologiquement nocive, il faut le moins possible d'écologistes au gouvernement.

Voire, si c'était possible, aucun ministère de l'écologie : ce serait 13 milliards d'économies directes pour le budget de l'état, à répartir dans les autres ministères comme celui de l'économie, celui de la santé ou celui de l'industrie et des transports.

Il y a peu de chances pour que ce voeux se produise, on le sait bien, mais on a vu que, malgré les efforts de propagande médiatique des verts-de-gris, la question du nucléaire en reste au stade incantatoire face à la question énergétique. Les Français ne sont pas si crédules.

Enfin, 51,7 contre 48,3... on est content, mais ce n'est pas un raz-de-marée...

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Clara Gaymard et la "Jacquerie"...

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Pendant la soirée électorale, je zappais sur différentes chaînes lorsque je tombe sur BFM télé et un pseudo-débat entre gens de bonne compagnie, parmi lesquels se trouvait Clara Gaymard.

Une expression a retenu mon attention. On pourra prétendre qu'elle était sortie de son contexte mais l'idée était bien là. Clara Lejeune-Gaymard parlait, je cite, "d'une jacquerie qui monte en Europe" au sujet de l'arrivée de François Hollande au pouvoir et du vote favorable à l'extrême gauche et aux néo-nazis en Grèce.

Il faut savoir que Clara Gaymard, énarque, mère de neuf enfants, est la fille du Pr Lejeune, généticien ultra-conservateur lié à l'Opus Dei. Elle est elle-même soupçonnée, sans preuve, d'appartenir à cette organisation ultra religieuse. Plus qu'une appartenance à l'organisation même, c'est l'appartenance à un réseau ultra-conservateur au sein même du pouvoir politique français, en particulier pendant les années Juppé, qui est représentatif de l'attachement idéologique de Clara Gaymard.

Cette expression, qualifiant une expression démocratique massive de "jacquerie", nous renvoie à un Moyen Âge rêvé, aristocratique et brutal, situé en pleine Guerre de Cent Ans. Il renvoie à la supériorité de la naissance sur le mérite et au droit de vie ou de mort du seigneur sur ses sujets. Il renvoie à la Fronde, mouvement parlementaire et urbain dressé contre le coût de guerres injustifiées et la hausse des impôts.

Madame Gaymard devrait se méfier des mouvements urbains. La "Jacquerie" qui monte en Europe pourrait bien prendre à son compte la brutalité avec laquelle le peuple a le sentiment d'être traité. Le peuple français, le "vrai", vient de prouver qu'il avait de la mémoire, qu'il se souvenait du dîner au Fouquet's et du "Alors casse toi, pauvr' con !", et par dessus tout qu'il est attaché à la laïcité.

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Scandale financier en perspective : les ADR non-parrainés.

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

On a peu parlé, en France, de l'Argentine qui renationalise par la loi ses ressources pétrolières. C'est dommage, puisque pendant la campagne présidentielle, il a été fort questions des moyens de restaurer la croissance et la confiance.

Pendant ce temps, les affaires continuent et l'imagination des financiers pour piller les Etats n'a pas de limite. Dernier exemple en date :  les ADR non-parrainés. Ce qui suit vient des actes d'une table ronde organisée le 18 janvier dernier par la Fondation Lecanuet au Sénat. L'intervenant est le journaliste et économiste Pascal Junghans.

Que se cache derrière ce nom barbare, ADR non-parrainé ? On connaît les bons émis par des sociétés pour lever de l'argent à moindre frais auprès d'institutionnels tels que les caisses de retraite américaines. Ce sont des ADR (American Depositary Receipts, reçus américains de dépôt) simples, qui sont levés sur une sorte de "second marché", plus risqué et plus volatil. Ce sont les sociétés, américaines ou non, qui décident de proposer ces bons.

Or un avocat américain a trouvé, dans la loi, un vide juridique qui permet de créer des ADR sans nécessiter l'accord des entreprises. Ces sont les ADR non-parrainés. A partir de ce moment, 1400 entreprises de taille mondiale se sont trouvées sous la coupe de ces ADR unsponsored. En France, ce sont Bouygues, Accor, EDF, PPR, Vivendi et autres. Les créateurs de ces bons contestables se nomment Bank of New York, City Bank, Deusche Bank, etc.

Toujours d'après Pascal Junghans, et pour une raison qu'il n'explique pas en détail, ces entreprises ne peuvent plus acheter d'autres entreprises aux USA à moins de renégocier, à coup de milliards de dollars, le retrait de ces bons moralement pourris. C'est donc une forme de prise en otage. Le pompon, c'est que les cabinets d'avocats qui proposent leurs services pour prévenir ce type d'action ont participé à la création de ces ADR pourris. C'est donc une forme de racket.

Il est temps que, par leurs propres armes, les avocats qui mènent le monde à sa ruine soit mis hors d'état de nuire. La loi doit s'imposer au niveau mondiale pour interdire ces marchés désastreux qui n'ont aucun rapport avec la réalité économique et la réalité humaine. L'exemple de l'Argentine est parfaitement représentatif du retard que prennent nos politiques, soit par idéologie, soit par peur du corps des inspecteurs des finances.

Le partage des activités de collecte et de spéculation au sein des banques, comme l'a proposé Cheminade, ne suffira pas. Il faut mettre en liquidation puis interdire ces activités, purement et simplement. Il sera difficile à ces nantis de nous faire pleurer en nous montrant en boucle les images des yoopies avec leurs petits cartons en bas de l'immeuble. Ils n'auront qu'à ouvrir une pompe à essence en Argentine.

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L'hypocrisie de Greenpeace sur le nucléaire

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

On se demande ce qu'ils y feront la prochaine fois. Hier, un militant allemand de Greenpeace est descendu en parapente pour allumer un fumigène sur le toit d'un réacteur nucléaire de la centrale du Bugey dans l'Ain. Encore un peu et ce sera un match de foot, un apéro Facebook ou une Ecolo-Pride qu'on organisera autour de la piscine à combustible.

L'objectif est d'alerter sur la sûreté du parc nucléaire français, semble savoir Le Figaro. Le Nouvel Obs nous rappelle, avec naïveté, les propos de l'inénarrable Mme Majnoni, chargée de com chez ces verts-de-gris : "L'objectif de cette action est d'adresser un message aux deux candidats à l'élection présidentielle qui nient le risque du nucléaire. On voulait illustrer une agression externe, type chute d'avion".

En réalité, les gentils écologistes de cette organisation internationale ne souhaitent pas du tout l'amélioration de la sûreté nucléaire. Ils veulent montrer que tout cela est indéfendable. Ils veulent la fin IMMEDIATE de TOUT le nucléaire français puisque c'est, par essence, dangereux. Ils mènent, pour cela, des actions concertées et bien équipées visant des bâtiments sensibles pour la sécurité des biens et des personnes.

Basée sur un double langage, la discussion avec cette ONG s'avère faussée. Les arguments sont simples et populistes. "Le nucléaire, c'est mal." "Les énergies renouvelables, c'est gentil et ça ne fait pas de mal." Les calculs sont faussés et les bilans financiers étalés sur des dizaines d'années pour cache le gouffre financier, l'horreur énergétique, le désastre humain que serait un passage massif aux énergies renouvelables.

Faudrait-il, pour mettre un terme aux actions spectaculaires de ce genre, interdire Greenpeace ? Cela semble difficile tant les médias et le publics sont confits de complaisance à l'égard de ce mouvement anti-républicain. Parmi les blogs d'Overblog, celui de Greenpeace est à la première place et la prouesse précédente nous avait déjà livrée un festival carnavalesque de petites phrases délirantes de la part de responsables pris entre deux feux.

Mais être premier au TOP50 de la démagogie n'évitera pas, je l'espère, les auteurs de ces sauteries festivistes de rendre des comptes à la justice. Etant donnée la complaisance de la gauche vis-à-vis de l'écologie, on peut craindre le pire pour l'avenir.

Combien de ministres pro-Greenpeace dans le prochain gouvernement ?

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Affaire Riazuelo : l'habitude des pseudo-sciences

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

L'affaire qui oppose le chercheur en astrophysique Alain Riazuelo à une paire de présentateurs de télévision reconvertis dans le bavardage à teneur scientifique, relatée dans Ciel et Espace, montre à quel point notre époque se paie de mots.

Il suffit d'allumer la télé sur une chaîne spécialisée dans le lavage de cerveau des enfants pour trouver des dessins animés déversant en cascade des bavardages à caractère scientifique. Depuis Super Jaimie, L'Homme qui valait 3 milliards et autres Spiderman, pour ne prendre que quelques exemples de la crétinerie colonialiste from USA, la science a toujours servi à faire rêver les foules.

Cette délicieuse pratique de l'enfume généralisée, borderline entre la fiction et la réalité, ne devient dangereuse que lorsqu'elle fait mine d'oublier pour de bon qu'elle n'est qu'une (science-)fiction et qu'il y a, en réalité, un gouffre entre l'animation télé et l'écriture d'une thèse de 3e cycle.

De la même façon, le public ne s'y retrouve plus lorsqu'on prétend successivement que la Terre va mourir d'un refroidissement planétaire puis d'un réchauffement planétaire, l'un comme l'autre dûs aux activités humaines.

Enfin, il y a un gouffre, bien sûr, entre la pratique de la recherche scientifique et la climatologie actuelle : comme l'a fait remarquer Vincent Courtillot, il y a actuellement beaucoup de gens pour avancer toutes sortes de diagrammes apocalyptiques susceptibles de donner le sourire aux journalistes mais bien peu d'équipes pour vérifier les mesures et éventuellement les critiquer, contrairement à d'autres domaines scientifiques.

C'est pourquoi le grand public, aujourd'hui, perçoit la science d'abord comme une activité journalistique, éventuellement comme une activité de distraction mais sûrement pas comme une ascèse, loin des cocktails et du showbiz.

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CSA et l'interdiction de publication des sondages : une retenue nécessaire

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

En République, contrairement à l'écologie, on fait la différence entre les gens et les choses, entre qui pense et ce qui ne pense pas. La retenue exigée par la loi électorale la veille et le jour d'un scrutin au suffrage universel part donc plutôt d'une interprétation cohérente des valeurs de la République.

L'Etat reconnaît et promeut la nécessité d'un temps individuel pour que nous intériorisions nos choix à l'écart du bruit, des influences, des sollicitations. Il affirme ainsi notre autonomie de citoyen, notre différence, notre subjectivité inaliénable.

A propos d'aliénation, du côté des journalistes, c'est "Haro sur la loi !" et à l'antenne, on entend bien peu d'arguments pour trancher en faveur de cette retenue républicaine. Au pays d'Homo Festivus (Ph. Muray), c'est encore un faux débat réglé d'avance par les médias. Du côté de l'étable, on ne peut comprendre la nécessité d'intérioriser quoique ce soit. Elle ne rapporte pas, surtout quand on a des dettes, comme le quotidien Libération. Le lecteur, l'internôte, l'auditeur sont autant de bêtes à traire, ce dont ne se vantent aucun courageux pourfendeur de la loi. Pour moi, pauvre vulgum pecus écouteur de radio, lecteur de journaux, surfeur sur le web, point de citoyenneté républicaine, c'est à dire autonome et différente par essence : la haine de la différence qui anime nos contemporains leur fait préférer cette citoyenneté injonctive et infantilisante qui peut se résumer au tri des poubelles.

Un geste citoyen, c'est bon pour la planète !

Oui, ami lecteur. Tu le sais bien ! La seule citoyenneté que les médias nous reconnaissent aujourd'hui, c'est celle qui consiste à trier comme il convient nos déchets ménagers et à économiser eau, gaz et électricité. Voilà à quoi se résume, en terres festivistes, nos destinées jadis autonomes et reconnues par le législateur !

Donc avant de recevoir comme une bénédiction cette nouvelle plaie d'Egypte, cette nouvelle marée de sondages républicides, reconnaissons qu'une fois de plus les médias nous haient, nous et notre République.

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DPDA sur France 2 : Breivik contre Cheminade

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Des Paroles et des Actes, sur France 2, 2e volet. C'est, je crois, Nathalie Saint-Cricq qui a demandé à Cheminade de s'expliquer sur l'interdiction des jeux vidéos. C'est journaliste mais ça ne sait pas bien lire. Dans le programme de ce candidat à l'élection présidentielle, il ne s'agit pas d'interdire les jeux vidéos mais les jeux vidéos violents.

Oh ! Quelle chose ridicule ! Faisons, tous ensembles, rire le public avec une mesure aussi rigolote que cette interdiction des jeux vidéos violents. Quel non-sens, quelle hérésie, quelle farce à Boboland !

Ce matin, on apprend au procès d'Anders Breivik, le meurtrier qui a assassiné de sang-froid 77 personnes sur l'île norvégienne d'Utoya du fait de leurs convictions politiques, que le frapadingue s'est entraîné un an sur des jeux vidéos pour réaliser le carton du siècle.

Depuis de nombreuses années, le mouvement Nouvelle Solidarité, appuyé sur des témoignages d'experts, en particulier un consultant du Pentagone, dénonce cet affront au bon sens qui consiste à mettre entre les mains d'adolescents ou de jeunes adultes des logiciels qui permettent d'annihiler avec méthode la barrière biologique nous empêchant de tuer notre semblable.

Si les enfants de Madame Saint-Cricq étaient victimes d'un tel autodidacte, j'imagine que son point de vue sur les jeux vidéos violents serait différent. Mais les journalistes ne lisent pas Nouvelle Solidarité.

Ils préfèrent se mettre du côté de ceux qui ricanaient en 1961, quand JF Kennedy a fait son célèbre discours impulsant la conquête spatiale américaine avec les résultats que nous connaissons.

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