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Biomasse : de l'énergie dans longtemps...

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

   Pour ceux qui croient, et ils sont nombreux, au pouvoir de la biomasse, l'annonce des 32 projets financés avec l'argent des contribuables pour fabriquer de l'électricité à partir de déchets végétaux est une bonne nouvelle. Mieux encore, les médias en rajoutent une louche alors que la principale nouvelle reste qu'EDF s'accroche une nouvelle casserole au derrière en rachetant à prix d'ami (2 fois le prix normal, 145 euros/MWh au lieu de 70 pour les formes industrielles de production) l'électricité issue de cette nouvelle filière.
   Le Ministère de la Décroissance et du Gazogène prévoit même, après cette première tranche de 750 millions d'euros, une seconde plus importante encore. D'après le journal Maxiscience, rédigé bien souvent par des ravis de la crèche en carton recyclé, "Hors biocarburant, la biomasse devrait, d'après le ministère, représenter plus du tiers du potentiel de développement des énergies renouvelables en France à l’horizon 2020."
   Vous avez bien lu, plus du tiers du POTENTIEL de développement des énergies à base de peaux de saucisson. En 2020, il s'agirait de produire un quart de la consommation à cette date, avec des énergies renouvelables. Donc 1/3 de 1/4, ça fait environ 1/12. Gaz à effet de serre compris. Si quelqu'un a la mondre idée de ce que sera la consommation électrique en 2020, qu'il le dise. En effet, la consommation électrique a une particularité : son augmentation d'une année sur l'autre est très variable (entre 0,5 et 2,5 %). Bref, c'est un peu flou.
   Peu importe. Ce genre d'information, ça fait surtout plaisir aux écologistes. Et puis c'est nous qui payons.

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Ecologie profonde : on l'a profond...

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

   Les âges se suivent et se ressemblent : les époques ont leurs modes et les modes, leurs théoriciens. Ainsi, Thomas Malthus publie son Essai sur le principe de population en 1798, l'année d'un soulèvement historique en Irlande contre la tyrannie anglaise. Il s'agissait de justifier philosophiquement la répression militaire, les privations infligées au peuple irlandais et la terrible mortalité infantile qui sévissait alors.
   La deep ecology est, de la même façon une manière de justifier l'injustifiable.
Je parlais, dans un article antérieur, des origines viennoises et néo-positivistes de l'écologie. Le philosophe Arne Naess est le maillon reliant les théoriciens écologistes actuels et la génération précédente, directement responsable du projet politique sous-jacent à l'impérialisme philosophique du Cercle de Vienne.
   Il est le théoricien de la Deep Ecology, une radicalisation philosophique de l'écologie hystérique que nous connaissons déjà si bien pour la subir quotidiennement dans les médias. Le principe de base repose sur l'idée vieille, comme la philosophie anglaise, que l'homme est un animal comme les autres et qu'à ce titre, il doit diminuer sa voilure et son impact général sur la nature.
   Nous allons tous fumer le calumet de la paix en recousant nos mocassins en peau de bison...
   Il y a 80 ans, un gugusse aigri et frustré est ressorti d'un séjour en prison avec l'intention d'éliminer la moitié de l'espèce humaine. Nous savons aujourd'hui qu'il s'agissait d'un fou dangereux. C'était Adolf Hitler.
   Aujourd'hui, un abruti peut affirmer sans rire : "L'épanouissement de la vie et des cultures humaines est compatible avec une décroissance substantielle de la population humaine." et tout le monde trouve ça normal.
   Vous aussi ?

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Chine nouvelle

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

   Avant-hier mercredi 27/01/2010, au journal de 20h de France2 (j'ai la bande son à la disposition des sceptiques), un sujet sur la nouvelle politique nataliste montrait que la Chine est, actuellement, en train de changer totalement sa politique de contrôle des naissances et d'inciter les couples avec 1 enfant à en faire un deuxième, à condition que les deux parents soient enfants uniques chacun de leur côté.
    Le journaliste interviewait un sociologue chinois qui expliquait que la proportion d'actif par retraité devient extrêmement inquiétante, et selon ce sociologue, il serait déjà trop tard pour éviter une implosion du système de retraite.
    Le quotidien suisse Le Temps, sous la plume de Pierre Veya, nous rappelle d'ailleurs que "d’ici à 2050, la démographie du monde va beaucoup évoluer et pose de nouveaux problèmes, bien différents de ceux de la surpopulation".
    Le journaliste nous rappelle que Paul Ehrlich, l'entomologiste américain qu'il ne faut pas confondre avec le biologiste allemand du même nom, s'était déjà totalement planté en prévoyant "l’explosion de la population mondiale [conduisant] à une famine massive à l’horizon des années 1970". C'était en 1967 dans une prestigieuse revue scientifique.
    C'est ballot. Même pas mal...
    Pour mémoire, rappelons que ce délicat exterminateur, sinon de l'espèce humaine, au moins de la science démographique, fut un des fondateurs en 1968 du groupe malthusien Zero Population Growth. Il fut administrateur jusqu'en 2003 de la pas très gauchiste Federation for American Immigration Reform. En clair, il a des préoccupations analogues à celles de notre précédent client, David R. Bower, le fondateur du Sierra Club puis des Amis de la Terre dont j'ai parlé il y a peu. Ce sont plutôt des gens d'extrême droite.
   L'exemple chinois nous montre, s'il en était besoin, à quel point il est au mieux irresponsable, au pire nauséabond, de jouer avec la démographie et la peur des gens. Il faut rompre de toute urgence avec ce mode de gouvernance, pessimiste et paralysant, qu'est la pensée apocalyptique écologiste et démographique.

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Chasse, pêche, nature et arriération

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

A l'attention des nostalgiques du rousseauïsme, comme le sont peut-être les amis de la nature et de l'histoire, revenons sur le concept de surpopulation.
Il s'appuie sur un concept mis à l'honneur à la fin du 19ème siècle par un scientifique très influent en son temps, Ernst Mach, auteur d'un petit traité, L'analyse des sensations, dont le seul but était d'essayer de convaincre le lecteur de la finitude des capacités sensorielles humaines. Ce scientifique étant farouchement empiriste, c'était une façon de limiter intrinsèquement les capacités humaines. Le concept est donc la finitude des ressources humaines, concept qui n'est pas sans rappeler le profond pessimisme, et la morbidité dans laquelle fut plongée la population viennoise, où le physicalisme de Mach et son concept de finitude laissèrent de profondes marques (cf. Le cas Otto Weininger, Jacques Le Rider).
Ce paradigme scientifique eu beaucoup d'influence dans ce qui allait suivre, en terme de dévoiement de la science. Le néo-positivisme, qui détournait la science vers des objectifs impérialistes, est issu de cette influence. Cette nouvelle pensée est basée sur l'axiomatisme. Elle a été fondée par Bertrand Russell, le "mentor" de Ludwig Wittgenstein, et se changea en quelques années en véritable mouvement d'absorption générale de tout ce qui touchait aux sciences, à la philosophie et plus généralement à la politique. Cette démarche colonisatrice a eut tant d'impact que, lorsqu'en 1931 le jeune mathématicien Kurt Gödel a démontré l'inanité de l'axiomatique de Russell, il était déjà trop tard.
C'est du néo-positivisme qu'est né le projet politique de la cybernétique, qui est d'abord, de l'aveu même de son inventeur, Norbert Wiener, une méthode de contrôle des systèmes sociaux. Le concept de "surpopulation", qui en découle directement, n'a été vraiment médiatisé qu'à partir des années 50 puis ensuite par le rapport Meadows dont on a déjà vu l'origine. Wikipedia note même naïvement : "Après Malthus, il a fallu attendre le développement de l'ONU et des statistiques internationales pour que le grand public et les décideurs puissent disposer de chiffres permettant des statistiques fiables au niveau international." Heureusement que l'ONU avait les chiffres...
Et Claude Lévi-Strauss, l'inventeur du relativisme culturel et grand zélateur du projet mondialiste de l'ONU sur ces questions (cf. Finkielkraut, La défaite de la pensée), affirmait de son côté : "La surpopulation est le problème fondamental de l'avenir de l'humanité" toujours selon Wiki qui ne cite pas sa source.
Je reviendrai très prochainement sur la nature précise de ce concept de surpopulation, qui est un des plus pervers jamais inventé par l'homme.


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Un petit tour au pays de l'ignoble...

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

David Brower fut un militant écologiste de la première heure. Il a fondé une pléthore d'associations, de mouvements et en particulier le fameux Sierra Club qui a milité avec bonheur pour la conservation des plus beaux sites des montagnes américaines.

David Brower est aussi le fondateur des Amis de la Terre, qui se sépara du Sierra Club pour une sombre histoire anti-nucléaire. Il est revenu dasn le giron du Sierra Club puis en est reparti en 2000 pour des questions de divergences d'opinion sur la question de la surpopulation.
"Overpopulation is perhaps the biggest problem facing us, and immigration is part of the problem. It has to be addressed."(La surpopulation est peut-être le plus gros problème auquel nous ayions à faire face, et l'immigration est une partie de ce problème. Il faut s'en occuper.) dit ce charmant homme de gauche.

David Brower fut d'ailleurs Membre Honoraire de la délicieuse CAPS, Californian for Population Stabilization, un puissant lobby d'extrême droite américain. Je recommande personnellement aux amis de la nature et de l'histoire la page consacrée à l'environnement.

Le fondateur des Amis de la Terre membre d'honneur d'une organisation d'extrême droite, ça vous étonne ?

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Yves Cochet : prise de terre.

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio


Au sujet de la difficulté qu'éprouvent les catégories sociales les plus pauvres à accéder à des produits et des comportements écologistes, Yves Cochet déclare :
"Pour gérer au mieux la répartition des ressources vitales et n'exclure personne, l'Etat devrait mettre en place des quotas ou des allocations individuelles sur les produits les plus rares, comme l'essence et le gaz." (propos rapportés par L'Expansion)
Il n'est pas très étonnant que l'ancien "Monsieur Potelet" soit passé de la chasse à la voiture dans les rues de Paris à l'apologie de la décroissance. Ici, comme le dit le chroniqueur de l'Expansion, Cochet fait dans le "ticket de rationnement". Ça me rappelle cette scène du film Brazil où, dans un restaurant chic, alors qu'un attentat vient de se produire et que des tas de gens ramassent leurs morceaux, la mère du héros exprime l'idée d'un chèque-avortement pour les nécessiteux.
L'ennui, c'est que cette morgue anti-pauvre qui ne dit pas son nom s'épanouit dans des structures politiques de gauche. Ainsi, Cochet a pris la parole pas plus tard qu'hier au nom du groupe Gauche Démocrate et Républicaine à l'Assemblée Nationale pour parler de la décroissance électrique, capable selon lui de résoudre le problème de l'insécurité qui affecte le réseau électrique aérien actuellement.

Yves Cochet est entré en politique par l'écologie.
Il est entré en 1973 aux Amis de la Terre, groupuscule londonien d'activistes fondé en 1969 par David Brower avec les sous de Robert Anderson. Ce groupe se caractérise par sa coloration gauchisante et son radicalisme vis à vis du nucléaire. Il est issu d'une scission avec le Sierra Club. Il est en réalité un des nombreux outils non gouvernementaux mis au pas par l'ONU pour poursuivre sa conquête du pouvoir par la terreur écologiste.

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Ecologie et eugénisme (suite et fin)

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Voici la fin de l'article. Comme d'habitude, le texte original et les sources sont dans les pages de documentation. Vive l'histoire !
Vous pouvez lire ou relire la première partie, la deuxième partie et la troisième partie de l'article.

"Pendant que
les Princes Philip et Bernhard accumulaient un trésor de guerre de 10 millions de dollars, le premier des principaux groupes et think-tank éco-fascistes avait déjà été lancé. En 1969, un cadre du Sierra Club, David Ross Brower, fonda Amis de la Terre (Friends of the Earth) qui, quelques années plus tard, aideront à donner le jour à des groupes ouvertement terroristes comme Greenpeace et Earth First! . La même année, le président de WWF Sir Peter Scott lança Survival International, connu à l'origine comme étant le Primitive Peoples Fund qui, trois ans plus tard donna le jour à Cultural Survival.
En 1968, Aurelio Peccei, un ancien cadre de Fiat (Le président de Fiat, Gianni Agnelli était membre fondateur du Club des 1001), fonda le Club de Rome,une autre organisation "sur invitation seulement", pour refourguer une version reliftée du malthusianisme. En 1970, avec la bénédiction de la Fondation Volkswagen, Peccei embaucha un jeune prodige des ordinateurs issu du
Massachusetts Institute of Technology (MIT), et une équipe parmi ses étudiants, pour préparer un rapport sur la crise démographique mondiale, qui sera publiée quelques années plus tard sous le titre Les limites de la croissance. En utilisant le concept scabreux de "charge utile" (carrying capacity) qui exclut la découverte scientifique, Forrester et ses étudiants, Dennis et Donella Meadows, déclaraient que la conjonction de la surpopulation et de la baisse des ressources dévasterait la planète. Le Club de Rome devint non seulement une des principales officines lobbyistes pour les canulars climatiques les plus délirants ; il lança aussi le mouvement pour une population non-croissante ("zero population growth movement"), qui a maintenant dévié vers une demande drastique de baisse de la population, c'est à dire vers un génocide."

Où l'on voit que les méchants industriels, les pétroliers, les diamantaires et autres exploiteurs, ne sont pas du côté que l'on croit.

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Ecologie et eugénisme (suite) : des noms, des noms...

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Dans la suite de l'article, on découvre que les fondateurs du WWF ne sont pas forcément les philanthropes que l'on attend. Désolé, tous les liens ne sont pas en français. Mais je sais que les amateurs de nature et d'histoire lisent aussi l'anglais.
Comme d'habitude, le texte original et les liens sont dans les pages de documentation.

"La majeure partie des membres était issue des équipes de direction des principaux cartels de matières premières du Club of the Isles, banques, compagnies d'assurances et grandes familles (les fondi). Typiques de cette caste, s'y trouvaient :
- John Loudon, ancien directeur général de Royal Dutch Shell et président de Shell Oil Co., qui fut président du WWF de 1977 à sa mort ;
- Maurice Strong, cadre de Power Corporation, basée au Canada, et un des plus importants agents du WWF ;
- Baron Aubrey Buxton of Alsa, de la Banque Barclays ;
- Bertold Beitz, directeur de la Fondation Alfred Krupp von Bohlen and Halbach ;
- Conrad Black, président du principal cartel des médias, la Hollinger Corporation ;
- Peter Cadbury, du Georges Cadbury Trust ;
- Anton Rupert, du South African Rembrandt Tobacco Interest ;
- Sir Kenneth Kleinwort, propriétaire de Kleinwort Benson, un des plus vieux fonds d'investissement britannique et
- Henri Keswick, président de Jardine Matheson et freère de John Keswick, le président de Hambros Bank et un directeur de la Banque d'Angleterre.
Major Louis Mortimer Bloomfield fut un membre fondateur du Club des 1001, comme le furent nombre de crapules bien connues, comme les banquiers-escrocs Robert Vesco et Edmond Safra."

 

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Ecologie et eugénisme : la suite

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Voici la suite de l'article sur les liens entre écologie et eugénisme.

Le début (traduit), le reste du texte (en anglais) et les sources se trouvent dans une des pages de documentation. Pour les amateurs de nature et d'histoire.


"Il n'y a pas de coïncidence, dans le contexte des remarques de Huxley, entre ceci et le fait que la personne qui a aidé à fonder la branche canadienne du WWF du Prince Philip, Major Louis Mortimer Bloofield, soit impliqué par le Procureur du District de New Orleans Jim Garrison dans l'assassinat du Président John F. Kennedy. Bloofield, l'agent de liaison du Special Operation Executive britannique pendant la guerre vers le directeur du FBI, Edgar J. Hoover, dirigea l'entreprise Permindex, basée à Montréal, identifiée par les investigations de Garrison comme étant le coordinateur du complot visant à assassiner Kennedy.


Le Club des 1001 et autres fronts écolo-fascistes.

Pour poursuivre la diffusion des travaux du WWF, en 1970, Prince Philip fit équipe avec un ancien officier SS, Prince Bernhard de Hollande, déjà acteur de premier plan dans le WWF, pour créer un mécanisme de financement permanent pour le nombre croissant de combats écologistes qui étaient créés, pour écoper la lie de la contre-culture des années soixante, et la déployer comme les Sections d'Assaut du nouveau fascisme "vert". Les 1001 : une Association en faveur de la Nature, connue par ses membres sous le nom de Club des 1001, fut créée en tant qu'annexe du fameux Groupe Bilderberg du Prince Bernhard, la société secrète constituée de membres de l'oligarchie Nord-américaine et Européenne pendant la guerre froide. 1001 proches collaborateurs du Prince Berhard et du Prince Philip furent invités à adhérer au Club des 1001 au tarif initial de 10000$ par personne."

Le Prince Berhard de Hollande est aussi connu pour faire partie des interlocuteurs de Adolf Hitler dans les recueils de Conversation de table, édités plus tard.

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Jouanno à la bio-masse !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Habituellement, les réflexes anti-intellectualiste que partagent les partisans des innombrables sectes gravitant autour de l'écologie, comme par exemple les inconditionnels de Georges Steiner, de la bio-dynamique, mais aussi de l'homéopathie ou du bouddhisme, font qu'ils ignorent systématiquement les valeurs numériques. On est pétrifié par les superstitions sur la nocivité des micro-ondes, le sucre blanc ou les vertus magiques de l'arnica alors qu'il s'agit le plus souvent de phénomènes physiques ou chimiques bien connus dont on peut tenir compte avec un peu de bon sens.
Pour la biomasse, c'est pareil.
On trouve facilement ici ou des estimations des possibilités terrestres de production de biomasse mais elles se basent sur des chiffres déjà anciens proposés par l'Encyclopédia Universalis. Ces doctes exposés nous apprennent, par exemple que : "Les plantes ne contenant pratiquement pas de soufre, leur combustion ne libère pas de dioxyde de soufre, (et ne produit donc pas de pluies acides).
"
Vous avez bien lu. Les plantes ne contiennent pas de soufre.
Trocoule...
"
La déforestation, qu’elle soit due à l’usage du bois de feu sans reforestation, où à la culture sur brûlis, contribue pour environ 2Gt à l’émission annuelle de carbone, contre 6 Gt/an d’émissions mondiales de carbone dues à l’usage des combustibles fossiles."
Et les 6Gt d'émissions mondiales de carbone (sic) contiennent peut-être celles issues de la biomasse, allez savoir...
Bref, question propagande, c'est vraiment n'importe quoi.
Par contre, l'article de Wikipédia sur le bois-énergie n'a pas été rédigé par des béats de la granule. Quelques remarques de bon sens font simplement remarquer que, côté santé publique et pollution, le recours à la biomasse prend des airs de retour au Moyen-Âge.
De plus, même en utilisant des procédés de torréfaction (Thermya), de production à grande échelle de gaz méthane, qui permettent d'améliorer les pratiques industrielles et les rendements bruts, en utilisant des filtres à particules qui diminuent la pollution mais affaiblissent les rendements nets, la difficulté reste intacte : il n'y a pas de véritable réserve de croissance dans ce modèle énergétique.
Le potentiel de développement humain reste quasiment nul et ne contient pas, ou tout au moins pas encore, le changement d'ordre de grandeur que nécessite la population actuelle.
C'est normal, puisque c'est l'objectif de l'écologie malthusienne !

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