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Top des blogs : un sentiment d'oppression

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Consulter le top des blogs de eBuzzing permet de constater ce que nous consultons facilement dans les statistiques. La fréquentation des deux blogs Ecologie Idéologie et L'Ecologie totalitaire est en hausse et même en hausse forte depuis deux mois.

Entre novembre et décembre, le blog Ecologie Idéologie est passé de la 77ème à la 64ème place des blogs écolos. Mieux encore, sur l'ensemble du classement, nous sommes passé de la 10270ème place à la 8462ème place.

L'autre blog, L'Ecologie totalitaire, qui comporte assez exactement les mêmes contenus que celui-ci mais sur le site Hautetfort,est passé de la 51899ème place à la 51062ème place, mais ici il s'agit d'un blog politique, créneau très encombré. KOREA-NORTH-PARADE_0.jpgQuestion classement, Hautetfort se débrouille beaucoup moins bien qu'Overblog mais sur le plan de la fréquentation, l'avantage se situe nettement en faveur de Hautetfort.

En effet, que l'on se démène ou pas, un article par jour ou pas, le site Overblog plafonne à 20 visiteurs par jour avec moins de 2 pages par visite en moyenne. Par contre, du côté de Hautetfort, ça décolle avec plus de 100 visiteurs par jour avec 2 pages et demie par visite et des pointes de fréquentation pour les curieux.

Trois phénomènes attirent néanmoins notre attention : d'abord il y a assez peu de commentaires. C'est probablement dû au ton assez affirmatif de ce qu'il y est écrit. Nous passons aussi assez peu de temps à Le milieu écolo a aussi assez peu l'habitude de débattre du bien-fondé de l'écologie.

Ensuite, la fréquentation et surtout les abonnements sont en hausse depuis que nous joignons des dessins humoristiques à nos articles.

Enfin, quand on regarde la liste de blogs dans le Top des blogs écolos de eBuzzing, l'acquiescement est général vis-à-vis de ce qui est vécu comme l'évidence. Le premier blog qui ose critiquer l'écolo-attitude est le nôtre et il est 64ème ! Vous rendez-vous compte ? Serait-il possible que, dans une catégorie de blog politique ou religieux, une thématique donnée permette de produire spontanément 63 blogs majoritaires et unanimes dans la société civile, avant de trouver un seul contradicteur ?

Dans ce classement, les 63 blogs précédents y vont tous de leur consentement avec l'impression de fomenter une terrible rébellion contre l'ordre établi. Tous ces rebelles en peau de lapin (vive le développement du râble !) ne font que collaborer avec la dictature des bons sentiments et avec tous ces pauvres fonctionnaires onusiens des ONG, ces armadas de vélocipédistes à la cervelle rétrécie, ces urbanistes et climatologues inquiets pour leurs fins de mois, ces bouffeurs de tofu bio tous militants de la Santé, de la Justice et de la Transparence.

J'ai reçu une proposition de questionnaire de la part d'une étudiante en science politique de l'Université de Montpellier. Je n'y répondrai pas directement mais je le fais un peu ici avec l'espoir de trouver le temps de brosser plus précisément le tableau de la blogosphère écolo. En attendant, je peux lui affirmer que le sentiment qui prédomine, face à cette pensée unique, unanime et universelle, c'est le sentiment d'oppression.

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Architecture bois : la mode du pisseux

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

A côté de chez moi, les voisins ont entrepris de faire construire une extension. Ils se sont adressés à un architecte du quartier "que rigoureusement ma mère m'a défendu d'nommer ici." Ce bricolo les a convaincus qu'une architecture bois dite "à ossature poteau-poutre" était la solution à leur problème : ils n'avaient que l'espace d'un garage à occuper, ce que les urbanistes festivistes appellent une "dent creuse". Ils ont donc fait construire leur extension.

3-petits-cochons-01-gMais l'architecte a conçu son affaire d'une façon très curieuse : il n'a pas construit de mur.

Vous avez bien lu, cher fidèle visiteur du blog d'Erasmus. Il n'y a pas de mur et l'isolant du salon de ces gens s'appuie directement sur notre mur, celui qui est situé sur notre parcelle. Ce n'est pas un mur mitoyen, il n'y a pas d'ancrage mais il n'y a pas de structure étanche qui rende la maison autonome si jamais la nôtre venait à disparaître.

L'argumentaire de ces parasites et de leur architecte véreux est le suivant : c'est à l'intérieur de notre parcelle et on fait ce qu'on veut.

Désormais, nous avons, à côté de notre maison, une bâtisse recouverte de bois.

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais en France, ce type d'extension n'est quasiment jamais peinte. Au bout de quelques années, l'ensemble prend un ton pisseux du plus vilain effet et la "dent creuse" finit par ressembler à une dent cariée !

Ces constructions bois sont réputées moins cher. En fait, ce n'est pas toujours vrai car les entrepreneurs profitent de la rareté des spécialistes pour faire des marges confortables en arguant de la qualité "écologique" (nous y voilà !) du bâti. Il n'en faut pas plus pour créer une mode. La mode du pisseux.

Vous qui vous apprêtez à faire construire en bois, motivés par votre architecte et ses copains maçons, pensez-y à deux fois et dites-vous bien que dans dix ans, votre magnifique façade "ton miel" originelle aura pris les nuances délicieuses d'un bidonville de Manaus.

Un ton pisseux.

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Ecocitoyens, réveillez-vous !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Ce soir, en allant faire mes courses, je suis tombé sur l'affiche la plus conne que j'aie vue depuis longtemps. C'est une affiche publiée par la municipalité pour inciter les usagers des espaces publics à ne pas laisser les mégots de cigarettes dans le sable des espaces verts de la ville.

Le bon geste, celui qui consiste à mettre son mégot dans un cendrier, y devient un geste écocitoyen.

Vous avez bien lu : écocitoyen.

Avant d'être harcelé par la milice bien-pensante des anti-tabac, le clampin fumeur savait qu'en mettant son mégot où il était convenable de le laisser, il ne créait aucune gêne. Il savait aussi qu'en laissant son mégot dans le sable, il risquait qu'un bambin épris de curiosité (ce qui est un pléonasme) finisse par goûter, voire ingérer le-dit mégot. Le clampin fumeur n'est ni plus ni moins con qu'un autre mais il laisse souvent son mégot dans le bac à sable de son lardon.

Aujourd'hui, ce n'est plus pareil.

Le malheureux fumeur à 6,10 euros le paquet a le choix entre mettre son mégot dans un cendard de poche ou parjurer la nouvelle religion : l'écocitoyenneté. Le bambin a disparu, l'hygiène aussi, le bon sens est aux abonnés absents, seule compte désormais la déesse Gaïa qui nous dégueulera à la figure, le jour de l'Apocalypse, les milliards de milliards de mégots que les vilains fumeurs, tous autant de dangereux individus déchus de leur éco-citoyenneté, auront laissés en héritage aux générations futures, c'est à dire à des mômes qui n'existent pas encore.

Un petit tour au pays du consensus sémantique, Wikipédia, nous apprend que l'écocitoyenneté "est la conscience politique d'appartenir à un territoire (terre, continent, ou pays selon l'échelle) qui garantit son existence, ce qui implique pour lui des droits et des devoirs par rapport à l'environnement."

Je connais plein de gens qui ont conscience d'APPARTENIR à un territoire. Ils votent tous Front National.

Alors réveillez-vous, tous les con-écocitoyens de la Terre, votre chi-mère à tous ! Sortez de cette torpeur idéologique appelée écologie ! Quittez, pendant qu'il en est encore temps, l'univers répressif de l'environnementalisme ! Oubliez les bons sentiments, les colliers de nouilles bio au blé complet, le tofu du commerce équitable qui réveille vos chakras, la branlette du corps astral et la culpabilisation comme seul outil de gouvernance ! Fuyez cette idéologie morbide et apocalyptique, cette "secte qui a réussi" grâce au pognon des multinationales et des milliardaires ! Repoussez comme la peste bubonique tout ce galimatia, ce jargon aussi dégoulinant de bons sentiments qu'oppressant et totataire : mégus écocitoyen, dentifrice planétaire, ratatouille biodynamique, expert climatique, glougloutages du GIEC, révisionnisme des climatosceptiques, etc.

Sans un sursaut, les chargés de marketing de l'agroalimentaire, des services ou de la politique continueront d'ignorer les bornes de la connerie et nous serviront, sans crainte de l'obscène, ce discours délirant et liberticide.

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Nous ne sommes pas seuls !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Nous ne sommes pas seuls ! Il existe de nombreux sites qui parlent des liens entre écologie et fascisme, et décryptent l'idéologie dont les puissants se servent pour nous faire avaler la décroissance de force.

Le point sur la thématique "Ecologie et totalitarisme" sur le web :

 - un article intitulé Ecofascisme, sur le site Anthroplanète, fait le point sur les liens entre écologie et néo-nazis en Allemagne,

- un post récent sur Résilience TV m'a fait un peu rire mais l'auteur a dû lire Muray avant d'écrire,

- un petit cri d'alarme sur Le cri du contribuable, qui ne doit pas être un blog de gauche...,

- et même le Pape de Rome qui, par la voix de France Catholique, trouve à redire au monde merveilleux de l'écologie.

 

 

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Cyclisme ce week end : fête des PV et de la fourrière !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Dans mon quartier, ce jeudi d'ascension, il y avait une course cycliste. Oh, une simple course amateur, avec, ici ou là, deux ou trois ballots de paille habillés de plastique rouge et blanc pour faire semblant de préserver les coureurs de la chute, des gugusses en maillots verts pour répéter toute la journée que la rue est barrée et surtout, des panneaux d'interdiction de stationner qui permettaient à la police municipale de s'éclater en envoyant à la fourrière toutes les voitures qui se trouvaient sur le parcours.

La sécurité n'a pas de prix.

La rue était large, il n'y avait pas de virage, les voitures ne gênaient pas.

Donc, hier matin, pour l'hypothétique sécurité de coureurs du dimanche, une dépanneuse faisait des rondes entre la rue et la fourrière et mettait ainsi des salariés, des pères et des mères de famille, dans l'embarras. Ce n'est pas grave puisque la société, à force d'écologie, a pris l'habitude de s'essuyer les pieds sur les automobilistes et ces derniers, celle de se taire.

On dit "con comme un cycliste". Je trouve cette affirmation largement injustifiée pour ceux qui sont sur le vélo.

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Dominique A : Rendez-nous la chanson française !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Il fut une époque où la chanson française était réputée pour sa pertinence et son impertinence, pour sa gaité et sa profondeur,  la verdeur de son verbe et de sa mélodie. Quand on écoute cette chanson de Dominique A, Rendez-nous la lumière, on a le sentiment d'avoir changé d'univers, que ces temps son bien derrière nous, que la chanson française est un genre désormais moribond laissé aux incantations ovines d'une foule de poilus à guitare comme autant de clones de clones de faux-Dylan.

Désolé de "gâcher" la fête de cette grand-messe festiviste, à l'attention des habitants du 11e arrondissement de Paris et des mangeurs de tofu bio. Lecteur ! S'il te reste encore un peu de sens critique, poursuis avec moi cette exploration de la nouvelle chanson française.

Voici le texte de cette prière à Gaïa :

On voit des autoroutes, des hangars, des marchés
Des grandes enseignes rouges et des parking bondés
On voit des paysages qui ne ressemblent à rien
Qui se ressemblent tous et qui n'ont pas de fin

[Refrain]
Rendez-nous la lumière, rendez-nous la beauté
Le monde était si beau et nous l'avons gâché
Rendez-nous la lumière, rendez-nous la beauté
Si le monde était beau nous l'avons gâché

On voit de pleins rayons, de bêtes congelées
Leurs peurs prête à mâcher par nos dents vermillons
On voit l'écriture blanche des années empilées
Tous les jours c'est dimanche, tous les jours c'est plié

[Refrain]

On goûte au vieux mensonges des cieux embrigadés
Tant de vies sacrifiées pour du cristal qui ronge
On voit des fumées hautes, des nuages possédés
Des pluies oranges et mauves donnant d'affreux baisers

A qui s'adresse le refrain ? Qui doit rendre la beauté ? Qui a cette capacité ? Mystère. Nous avons "gâché" le monde et quelqu'un doit nous en rendre la beauté... Quelqu'un doit nous rendre la lumière... Ces deux attribus du Paradis terrestre, beauté et lumière, nous indiquent que nous vivons, aujourd'hui, dans un monde d'obscurité et de laideur, dégringolés d'un Eden dont les clés semblent détenues par l'énigmatique sujet de cette adresse.

Le reste de ce cantique n'est pas plus explicite. Il appartient à la catégorie des chansons catalogues. Des choses assez banales sont désignées successivement par des circonlocutions dont on devine que l'auteur les aimerait poétiques.

En fait, comme le refrain tombe de façon bancale sur la dernière rime, comme il lui manque une syllabe et que le chanteur, on ne sait pourquoi, n'a pas pensé compenser ça de façon rythmique, toute cette belle poésie fait un flop.

On peut penser qu'il s'agit d'une vision apocalyptique. De nombreuses expressions font référence à la fin des temps et à une ambiance crépusculaire, violente et résignée.

Dominique A attribue aussi aux couleurs une valeur morale : le vermillon, le mauve et l'orange sont laids. Leurs contraires respectifs sont le vert, le bleu et le jaune, c'est à dire le VERT ! Le Paradis terrestre, perdu par la faute des hommes est un paradis VERT où l'on ne mange pas les animaux, où les paysages "ressemblent" à quelque chose s'ils ne contiennent ni "autoroutes", ni "parkings", ni "enseignes rouges", etc.

On a compris : avec cette chanson, la chanson française, fêtée avec enthousiasme à Boboland, a versé dans la pensée unique écologiste, dans l'acquiescement universel du rousseauïsme cucul célébré chaque matin par Didier Varot sur France Inter (Encooooore un matin, pfff....), avec ses formules toutes faites et ses métaphores à cinquante centimes d'euro.

Ce n'est donc pas le moment de se résigner : toute la chanson française aujourd'hui bascule dans cette pensée unique étouffante. Il est temps de réfléchir à autre chose...

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Affaire Riazuelo : l'habitude des pseudo-sciences

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

L'affaire qui oppose le chercheur en astrophysique Alain Riazuelo à une paire de présentateurs de télévision reconvertis dans le bavardage à teneur scientifique, relatée dans Ciel et Espace, montre à quel point notre époque se paie de mots.

Il suffit d'allumer la télé sur une chaîne spécialisée dans le lavage de cerveau des enfants pour trouver des dessins animés déversant en cascade des bavardages à caractère scientifique. Depuis Super Jaimie, L'Homme qui valait 3 milliards et autres Spiderman, pour ne prendre que quelques exemples de la crétinerie colonialiste from USA, la science a toujours servi à faire rêver les foules.

Cette délicieuse pratique de l'enfume généralisée, borderline entre la fiction et la réalité, ne devient dangereuse que lorsqu'elle fait mine d'oublier pour de bon qu'elle n'est qu'une (science-)fiction et qu'il y a, en réalité, un gouffre entre l'animation télé et l'écriture d'une thèse de 3e cycle.

De la même façon, le public ne s'y retrouve plus lorsqu'on prétend successivement que la Terre va mourir d'un refroidissement planétaire puis d'un réchauffement planétaire, l'un comme l'autre dûs aux activités humaines.

Enfin, il y a un gouffre, bien sûr, entre la pratique de la recherche scientifique et la climatologie actuelle : comme l'a fait remarquer Vincent Courtillot, il y a actuellement beaucoup de gens pour avancer toutes sortes de diagrammes apocalyptiques susceptibles de donner le sourire aux journalistes mais bien peu d'équipes pour vérifier les mesures et éventuellement les critiquer, contrairement à d'autres domaines scientifiques.

C'est pourquoi le grand public, aujourd'hui, perçoit la science d'abord comme une activité journalistique, éventuellement comme une activité de distraction mais sûrement pas comme une ascèse, loin des cocktails et du showbiz.

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Saint Valentin : même la connerie peut être écologique !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

A en croire cet article, on n'y échappe pas ! Ils sont partout, même dans mon lit ! Même dans la boîte à bijoux ! Même dans le partage des tâches ménagères. Pour la Saint Valentin, mieux que le collier de nouilles, le cadeau à base d'objets récupérés. Comme pendant la guerre...

Le totalitarisme écologique n'a pas de limite. Tout ce qui respire, sur cette planète, tout ce qui baise, tous ce qui vit et se reproduit, tout ce qui mange des fraises, tout ce qui se déplace, tout passe sous le rouleau compresseur idéologique de l'écologie.

Pour enfin respirer un peu sans arrière-pensées, il faudrait inventer des espaces sans écologie. Des endroits chauffés à l'électricité nucléaire, où l'on mange de la raclette en fumant des cigares même pas bio, des endroits où l'on vient en voiture diesel changer son bébé avec une couche jetable non récyclée, en allumant la lumière.

Oui.

Vous avez bien lu.

En allumant la lumière électrique.

Ce serait formidable, mon amour...

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Ameisen sur France Inter : vers une nouvelle mystique scientifique

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Avec son émission "Sur les épaules de Darwin", Jean-Claude Ameisen propose à l'auditeur chaque semaine un nouveau soliloque sur des aspects choisis de la science.

Pour Ameiser, le monde est un mystère et la science une tentative d'y voir plus clair. Chaque semaine, il propose à l'auditeur un "voyage" car la science est une fête, une promenade, un déplacement... Dans ce long monologue hebdomadaire, la proposition centrale de chaque émission compte moins que le ton sentencieux qu'il prend pour asséner à l'auditeur une mosaïque de citations autour d'un même thème.

Rapidement, à son écoute, l'auditeur peut avoir le sentiment que la tête lui tourne tant les sources sont variées, les sujets tourbillonants, les genres différents. Poésie et essais généraux sont alors mis sur le même plan que des extraits choisis d'articles pointus et récents ou des romans. Le résultat recherché reste l'acquiescement le plus unanime : comment ? Vous n'aimez pas la science ? Vous n'êtes pas favorable au bonheur de l'humanité ?

Pour arriver à cette bouillie d'évidences, tout est bon. La voix est rauque, placée très bas, dans le fond de la gorge. On sent les tripes tout près du micro. Derrière, une fois passé le générique entraînant, on s'envoie 50 minutes de musique new age, d'ambiance, style Arvo Pärt, des choeurs, du flanger, de la reverb. De la musique qui recouvre tout de son manteau neigeux et charismatique, qui masque l'accumulation de gros clins d'oeil enfilés comme des perles.

C'est le retour de la mystique de Kepler, du pythagorisme ou de la vieille Lune du macrocosme et du microcosme. Faut-il vraiment en passer par là pour aimer la science ? Est-il vraiment nécessaire de brosser les écologistes dans le sens de leurs tendances mystiques les plus hystériques ? Voilà bien de quoi galvaniser les troupes, n'est-ce pas ?

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Bonnes fêtes à tous, sans l'écologie !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Profitons bien de ces quelques jours de fêtes.
Profitons-en sans arrière pensée écolo : oublions le plus longtemps possible les empreintes carbone à tout faire, les fariboles à effet de serre, les recyclages ésotériques et autres calembredaines durables...

Ne nous laissons plus culpabiliser, mettre en chiffres, ficher pour la planète !

Roulons en voiture pour retrouver ceux que nous aimons car c'est, de très loin, le véhicule le plus pratique, le plus fiable, le plus économique. De toutes les façons, aucun de ces conseilleurs ne prend les transports en commun, si ce n'est l'avion pour Acapulco. Pestons généreusement contre tous ces empêcheurs, ces arquinches, ces pisse-froid radoteurs que sont les écolos. Prenons-les pour cible de nos piques inspirées, de nos saillies, de notre libre-arbitre, ces pauvres guignols planétaires !

A 2012, les écolos. Vous en prendrez pour votre grade.

C'est mon voeux pour l'année prochaine. D'ici là :

PRO-FI-TONS !

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