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europe-euxropo

Ciel ! Du cheval !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Il y  a un peu plus d'un mois, ma femme est rentrée du supermarché avec un lot de barquettes de lasagnes congelées Maggi à moitié prix. A la maison, on ne roule pas sur l'or et on fait attention au prix des aliments en essayant de ne pas céder sur la qualité. C'est ainsi que nous ne mettons JAMAIS les pieds dans un LIDL (mais c'est aussi pour des raisons humanitaires). Nous achetons plusieurs produits de base au rayon bio (la farine, le lait, les légumes).

C'était juste avant que ne débute en France le scandale des lasagnes à la viande de cheval.

ChevalMarlboro.jpgMes enfants adorent les lasagnes mais habituellement, nous les faisons nous-mêmes. Ou plutôt, bien que je fasse beaucoup de cuisine à la maison, c'est surtout la spécialité de ma femme. Aussi, je n'ai pas compris ce qui lui a pris de ramener ce truc : une nouveauté... ou ça devait être vraiment bon marché !

Quand on a vu la qualité du produit, on n'a pas insisté : les enfants qui raffolent de nos lasagnes n'ont pas voulu finir celles-là. Sèches, sans saveur, elles se dégradent tout de suite au frigo. La quantité de viande est minimale et la béchamel est pâteuse, presque désagréable. Comment peut-on oser appeler ça lasagnes ? Mystères de la sémantique.

C'est un peu comme un jouet pour Noël fabriqué en Chine : c'est très beau sur la photo mais en pratique, c'est fragile et rapidement défraîchi.

Aussi, tous ces gens qui nous jouent le coup de la surprise me font bien rire. Comment ne pas avoir l'impression que cette campagne de soldes imbattables sur les lasagnes congelées n'est pas en rapport avec ce scandale qui est apparu l'été dernier en Irlande et il y a deux mois en Angleterre ? Pendant les scandales, les affaires continuent !

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Ecologie : une secte nihiliste...

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Je lisais un article sur le projet d'île artificielle en Belgique. Ce sont les mangeurs de tofu bio du Monde qui nous l'apprennent. L'idée est intéressante : il s'agit de stocker l'énergie éolienne sous la forme d'un puits. Quand il y a trop d'énergie, on pompe l'eau vers l'extérieur du puits. Quand il en manque, on produit l'électricité de façon hydroélectrique en faisant revenir l'eau vers l'intérieur du puits. On transfère l'énergie électrique en énergie potentielle. poisson.jpgPourquoi pas. Vous savez ce que je pense de l'énergie éolienne en général, et des sources d'énergie à la con. Mais bon, pourquoi pas.

Cette installation est censée remplacer la centrale de Doel qui fait 3GW.

La Belgique pense que cette installation permettra de réguler 2,3GW d'ici 2020. Evidemment ça ne fait pas le compte.

De la meme façon, l'article nous apprend qu'une île un peu moins gigantesque est à l'étude au Danemark pour produire l'équivalent d'une journée d'électricité pour la ville de Copenhague. Il ne reste plus que 364 autres îles de 3,3km² à réaliser pour que le compte y soit... rien que pour la ville de Copenhague !

Le compte y est d'autant moins que l'éolien ne produit qu'un tiers de sa puissance nominale quand il est installé en mer.

Pour cette magnifique installation de 2,5km de diamètre située à 10km des côtes et faisant 10m de haut, aucun risque de défigurer le paysage !

Le pompon, c'est la pigiste de l'organe boboïste qui nous le livre sans s'en rendre compte : "Reste la question du bilan carbone de tels projets, la pollution occasionnée par la construction et la mise en fonctionnement des îles pouvant surpasser, du moins à court terme, l'intérêt environnemental de produire une énergie renouvelable." Hallucinant, non ? En d'autres termes, et comme à leur habitude, les écolos, par la voix de leur porte parole, mettent face à face des réalités sans rapport les unes avec les autres. Vous avez bien lu : les écologistes pourraient eux-mêmes s'opposer à la réalisation de l'île, mettant en balance une installation nucléaire, qui de toutes façons a fait son temps, et les procédés industriels complexes et parfois risqués qu'elle suppose, avec une île certes coûteuse à fabriquer mais ne nécessitant aucun combustible ni beaucoup d'entretien. Même si le dispositif suppose une diète insupportable en terme d'économie d'énergie.

C'est une illustration du nihilisme écologiste : ce à quoi ils s'opposent, c'est simplement l'existence d'une source d'énergie. Le Paradis écologiste est un désert glacé où l'être humain n'a pas sa place. Une secte nihiliste, quoi !

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Les Anglais hors de l'Europe : quelle bonne idée !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Le Royaume Uni n'a jamais été européen : les Anglais ont une mentalité insulaire et nationaliste strictement incompatible avec les abandons de souveraineté qu'exige le partage d'un destin commun.

David CameronUne fois les Anglais hors de l'Europe, il n'y a plus aucun pays anglophone parmi les 26, à part peut-être Malte. Il n'y a donc plus aucune raison de préférer l'anglais au français ou à l'allemand, ou même à l'esperanto.

La City étant une tête de pont de la grande finance américaine, son départ de l'Europe remet un peu d'indépendance et d'esprit européen dans nos perspectives d'avenir.

Grande pourvoyeuse de doctrines à la con, nous devons à l'Angleterre l'écologie et le pacifisme des années 60 (ce vieux pédéraste de Bertrand Russell...), les écoles Diwan et la méthode globale, la main invisible et le welfare state. Le monde leur doit aussi le conflit du Cachemire, le partage impossible de la Palestine, la partition de l'Irlande, la rébellion du Sri Lanka, l'apparition du wahabbisme dans les années 20, etc. Espérons qu'ils n'aient pas laissé au coeur de l'Europe, avant de partir, quelque bombe à retardement idéologique ou géopolitique comme ils en ont le secret.

Si la partition de la Belgique, qui semble à moyen terme, inéluctable ne promet pas d'accoucher du pire, on peut s'inquiéter, par contre, de la montée des nationalismes comme en Hongrie. Là, jusqu'à preuve du contraire, ils n'y sont pour rien.

Franchement, qu'avons nous à perdre au départ de l'Angleterre ?

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Au sujet de la Catalogne

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

J'ai déjà expliqué, dans un post assez ancien, la différence de relation que la gauche française et la gauche espagnole entrtenaient avec la décentralisation.

Pour faire court, en France, la centralisation est lié à la gauche républicaine alors qu'en Espagne c'est plutôt lié au Franquisme.

J'ai visité la Catalogne l'été dernier. J'étais dans une petite ville, chez l'habitant. La Catalogne est le paradis des bons sentiments. Pendant que les hommes (ou les femmes) d'affaires font des affaires, les VRP en bons sentiments se démènent toute l'année pour promouvoir le changement, le combat, la lutte. Inutile de chercher à connaître le complément d'objet de ces verbes d'action : tout peut y passer.

Pèle-mèle, ce sont la cause des femmes, celle des handicapés, des aveugles, des enfants battus, des minorités ethniques, etc. L'écologie est un met de choix pour les bouffeurs de tofu bio et les bons sentiments écolos sont omniprésents en Catalogne. Les gens n'y sont ni plus ni moins sympathiques qu'ailleurs (je les ai même trouvés assez imbus du spectacle qu'ils se donnent à eux-mêmes sur le paseo tous les soirs). Les bons sentiments y sont omniprésents et celui qui domine par dessus tout, c'est la revendication linguistique.

C'est très étrange, cette obstination, en Espagne, à cracher sur une langue qui permet à tout le monde de se comprendre, le castillan. Nous avons parlé en castillan, c'est à dire en espagnol en nous faisant comprendre parfaitement. Il y a le même phénomène, toujours soutenu par des torrents de bons sentiments, en Galice et au Pays Basque. Ça fait des millions de victimes. Les malheureux !

Le pompon, la cerise sur le gâteau, en matière de bons sentiments, c'est cette stèle gravée dans une roche grossière, scellée au dessus du superbe amphithéâtre romain de Tarragone. Elle dit, grosso modo, en catalan : "Dans cet amphithéâtre où sont morts tant d'innocents, Tarragone commémore les 50 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme."

C'est pas beau, ca ?

Comme en écologie, où on cherche à appliquer aux animaux les principes des droits humains, on se met ici à appliquer des critères moraux ("innocents") à des faits qui se sont produits dans l'antiquité romaine. On met en balance des faits situés, pour ainsi dire, sur une autre planète, en dépit de tout bon sens, avec le petit livre rouge de la pensée magique compassionnelle du boboïsme galopant.

Catalogne, patrie mondiale des bons sentiments !

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Etudes sur les OGM : beaucoup de bruit pour cacher le trouble...

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Un raffut énorme est soulevé actuellement sur l'étude du Pr Séralini concernant l'ingestion de maïs Monsanto par des rats de laboratoire.

Je ne discuterai pas les manques supposés du protocole appliqué pour obtenir des rats truffés de tumeurs cancéreuses. Certains scientifiques disent que trois mois suffisent pour faire apparaître les effets toxicologiques d'un produit tandis que d'autres estiment que c'est nettement insuffisant quand les doses mises en jeu restent faibles.

J'aurais envie de donner plutôt raison aux seconds. Mon exposition à leurs saloperies risque en effet de durer plus de trois mois....

EFSAMONSANTO.jpg

 

Dans le rapport de l'EFSA sur le MON810, par exemple, un détail me fait sursauter : "From the data submitted by the applicant in its 2010 MON 810 report, the EFSA GMO Panel did not identify adverse effects on the environment or human and animal health due to maize MON 810 cultivation during the 2010 growing season." Vous avez bien lu : "From the data submitted by the applicant..."

En d'autres termes, les données destinées à permettre à l'EFSA d'evaluer la toxicité du MON810 ont été fournies à l'autorité européenne par Monsanto lui même. Ça, c'est de la science !

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Empire du Bien et balkanisation de l'Europe

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Avec la sécession progressive de la Catalogne vis-à-vis de l'Espagne puis celle de l'Ecosse vis-à-vis de l'Angleterre, l'Europe entre de plain-pied dans un processus de balkanisation d'une extrême gravité avec la possible partition de la Belgique. Il y avait eu la séparation de la Slovaquie et de la République Tchèque dans un climat apaisé. Aujourd'hui, la crise financière, politique et morale que les institutions européennes ont provoquée font apparaître ces mouvements d'opinion séparatistes comme des symptômes d'un affaiblissement généralisé du continent.

Merkel.jpgLe terme Balkanisation a été employé pour la première fois en 1918 par Walther Rathenau, industriel et homme politique allemand, assassiné en 1920 par une société secrète d'extrême droite, l'Organisation Consul. La balkanisation n'était pas, pour Rathenau, un processus avantageux pour les peuples et leurs dirigeants.

Aujourd'hui en France, la décentralisation et le séparatisme sont considérés avec bienveillance ou tout au moins avec bonhommie, en particulier à gauche. En Espagne, le mouvement centrifuge des régions est considéré comme une des valeurs de la gauche pour des raisons historiques. Les élites catholiques et droitières qui avaient dirigé le pays jusqu'à Franco s'étaient efforcées de rassembler les différents constituants du pays pour en faire une nation puissante. Par contre, en Belgique, le séparatisme adopte la même généalogie politique qu'en Italie. Dans tous les cas, c'est un sentiment d'injustice et un désir d'identité qui s'expriment alors que ces mouvements procèdent plutôt d'un immense égoïsme.

L'autodétermination, vue de la gauche française, semble partager des valeurs communes avec la décolonisation et le démantèlement des empires, et ces valeurs annihilent tout pragmatisme dès que la mauvaise situation économique touche les citoyens. Tout le monde en Europe semble trouver que l'émergence de micro-états est une fatalité et qu'après tout, l'Europe n'en gouvernera que plus facilement ce grand ensemble de micro-revendications. C'est l'Empire du Bien, version géopolitique.

La réalité est évidemment plus sombre.

Un ensemble politique est fort si ses différentes composantes le sont aussi. Cette balkanisation, que d'autres appellent régionalisation de l'Europe, appelée de ses voeux par l'Assemblée des Régions d'Europe, ne pourra donner le jour qu'à un géant de papier, sans consistance politique, sans horizon idéologique à l'exception de l'orthodoxie bancaire, c'est à dire la faillite financière, politique et morale.

L'éclatement des nations qui se déroule aujourd'hui sous les yeux attendris des tenants de l'Empire du Bien ne peut aboutir qu'au déclin européen comme autant de péripéties de la "fin de l'Histoire", processus de fragmentation à l'infini de nos destins virtuels.

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Contradiction chez les écologistes

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Il n'est jamais trop tard pour se rendre compte que l'idéologie écologiste est servie par un mouvement en pleines contradictions.

Daniel Cohn-Bendit fait semblant de découvrir que le parti dont il est à l'origine, EELV, doit assumer des options politiques gauchistes pendant que les députés votent la rigueur du budget. Il est, à mon avis, assez difficile de comprendre la solution de ce paradoxe selon Saint Dany. Ne parlons pas de la position des ministres Duflot et Canfin, dont Jean-Vincent Placé s'interroge à voix haute sur l'opportunité de leur démission.

Je me suis déjà exprimé sur le complet décalage entre la fonction et l'idéologie chez Duflot. N'insistons pas.

Aurait-il fallu que le parti écolo vote des deux mains pour le traité de décroissance ? Ou bien faudrait-il que les députés verts votent contre le budget ? C'est la deuxième solution qui semble tenir la corde mais c'est probablement la première qu'aurait préféré DCB.

Pourquoi ?

Eh bien, pour que les Verts comprennent enfin tout le bien que les banquiers européens, ceux qui continuent à dîner de caviar pendant que les Grecs sont au pain sec, pensent de l'écologie et de la décroissance. L'écologie qui, disons-le encore, fut re-fondée dans les années 60 par un collectif d'industriels et de financiers multinationaux (Fiat, Philip Morris, le Club de Rome, le Club des 1001, etc.) autour d'un programme malthusien, cette écologie-là reste un outil formidable de production de peurs en tous genres, de pensées apocalyptiques et de justifications en or massif.

Moins de voitures ? C'est bon pour la planète !

Moins d'industries ? C'est bon pour la planète !

Moins d'emplois ? C'est bon pour la planète !

Moins de gens ? C'est bon pour la planète !

Il reste, hélas pour Dany, un petit reste de sentiments gauchistes chez les écolos. C'est ce petit fond, celui qui nous fait bien rire parfois, qui produit ce type de réactions. Pour un idéologue passé de la gauche coup-de-poing à l'écologie coup-de-torchon, c'est encore un peu dur à comprendre. Ne lui en veuillez pas. Au village, on l'aime bien quand même.

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Eoliennes au Danemark : le supplice des pales

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Le Danemark n'a aucune ressources hydroélectrique ou nucléaire. Alors la production électrique est essentiellement constituée par des centrales au charbon et de l'éolien.

Aujourd'hui, paraît-il, 20% de l'énergie danoise est produite grâce au vent.

La conséquence de cela est que paysages danois sont systématiquement défigurés par ces grands moulins blancs, en particulier sur la côte ouest.

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DPDA sur France 2 : Breivik contre Cheminade

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Des Paroles et des Actes, sur France 2, 2e volet. C'est, je crois, Nathalie Saint-Cricq qui a demandé à Cheminade de s'expliquer sur l'interdiction des jeux vidéos. C'est journaliste mais ça ne sait pas bien lire. Dans le programme de ce candidat à l'élection présidentielle, il ne s'agit pas d'interdire les jeux vidéos mais les jeux vidéos violents.

Oh ! Quelle chose ridicule ! Faisons, tous ensembles, rire le public avec une mesure aussi rigolote que cette interdiction des jeux vidéos violents. Quel non-sens, quelle hérésie, quelle farce à Boboland !

Ce matin, on apprend au procès d'Anders Breivik, le meurtrier qui a assassiné de sang-froid 77 personnes sur l'île norvégienne d'Utoya du fait de leurs convictions politiques, que le frapadingue s'est entraîné un an sur des jeux vidéos pour réaliser le carton du siècle.

Depuis de nombreuses années, le mouvement Nouvelle Solidarité, appuyé sur des témoignages d'experts, en particulier un consultant du Pentagone, dénonce cet affront au bon sens qui consiste à mettre entre les mains d'adolescents ou de jeunes adultes des logiciels qui permettent d'annihiler avec méthode la barrière biologique nous empêchant de tuer notre semblable.

Si les enfants de Madame Saint-Cricq étaient victimes d'un tel autodidacte, j'imagine que son point de vue sur les jeux vidéos violents serait différent. Mais les journalistes ne lisent pas Nouvelle Solidarité.

Ils préfèrent se mettre du côté de ceux qui ricanaient en 1961, quand JF Kennedy a fait son célèbre discours impulsant la conquête spatiale américaine avec les résultats que nous connaissons.

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Le double scandale des fraises d'Espagne

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Le premier scandale est celui que nous connaissons : les fraises d'Espagne arrivent les premières parce que les règles pour les produire ne sont pas les mêmes qu'en France. Ces règles sanitaires sont parfois même contournées.

Dans ce reportage de Capital, on voit bien à quoi sont soumis les gens à travers cette culture rendue toxique par l'emploi de produits phytosanitaires dangereux.

L'autre scandale est la confiscation de ce problème de santé publique par les écologistes et l'idéologie écolo en général : vous trouvez fréquemment, même dans des périodiques de qualité, cette question reléguée aux pages Environnement alors qu'il s'agit d'un problème de piraterie sanitaire à grande échelle, plus grande encore que le scandale de l'amiante.

Au lieu d'en faire une question politique, c'est à dire relevant de la sphère publique, l'écologie associe forcément à cette production toxique un élément d'opinion, un parfum idéologique hors de propos qui amène l'observateur candide à se demander si cette agitation autour de cette production ne relève pas, une fois encore, des exagérations habituelles chez les familiers de l'apocalypse bidon, chez les Cassandre professionnels.

Résultat : le message reste inaudible. et les fraises arrivent début mars, avec leurs taux en Chlorpyrifos, Iprodione, Fenhexamide, Triadimenol, Cyhalothrin-lambda, Kresoxym methyl, Cyprodinil, Flodioxonil et Penconazole.

De ce point de vue, le faible score des écologistes à cette présidentielle serait une bonne nouvelle : il montrerait que les candidats ont tous intégré les préoccupations de santé publique en dehors de la sphère idéologique écolo-malthusienne. Il restera au nouveau président à supprimer purement et simplement le Ministère de l'écologie pour en redistribuer légitimement les prérogatives aux différents ministères concernés, l'industrie, la santé et l'agriculture au premier chef.

Tout cela n'empêcherait pas la France d'adopter un moratoire pour l'importation des fraises d'Espagne, la réglementation européenne étant particulièrement laxiste.

 

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