Ciel ! Du cheval !
Il y a un peu plus d'un mois, ma femme est rentrée du supermarché avec un lot de barquettes de lasagnes congelées Maggi à moitié prix. A la maison, on ne roule pas sur l'or et on fait attention au prix des aliments en essayant de ne pas céder sur la qualité. C'est ainsi que nous ne mettons JAMAIS les pieds dans un LIDL (mais c'est aussi pour des raisons humanitaires). Nous achetons plusieurs produits de base au rayon bio (la farine, le lait, les légumes).
C'était juste avant que ne débute en France le scandale des lasagnes à la viande de cheval.
Mes enfants adorent les lasagnes mais habituellement, nous les faisons nous-mêmes. Ou plutôt, bien que je fasse beaucoup de cuisine à la maison, c'est surtout la spécialité de ma femme. Aussi, je n'ai pas compris ce qui lui a pris de ramener ce truc : une nouveauté... ou ça devait être vraiment bon marché !
Quand on a vu la qualité du produit, on n'a pas insisté : les enfants qui raffolent de nos lasagnes n'ont pas voulu finir celles-là. Sèches, sans saveur, elles se dégradent tout de suite au frigo. La quantité de viande est minimale et la béchamel est pâteuse, presque désagréable. Comment peut-on oser appeler ça lasagnes ? Mystères de la sémantique.
C'est un peu comme un jouet pour Noël fabriqué en Chine : c'est très beau sur la photo mais en pratique, c'est fragile et rapidement défraîchi.
Aussi, tous ces gens qui nous jouent le coup de la surprise me font bien rire. Comment ne pas avoir l'impression que cette campagne de soldes imbattables sur les lasagnes congelées n'est pas en rapport avec ce scandale qui est apparu l'été dernier en Irlande et il y a deux mois en Angleterre ? Pendant les scandales, les affaires continuent !