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Les écologistes face à la triste réalité

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

C'est un spectacle réjouissant que nous ont proposé les écologistes réunis en conclave à Nantes. Les ministres du gouvernement sont obligés de s'aligner sur les positions du gouvernement tandis que la base, franchement à gauche, compte les renoncements.

Le pacte budgétaire européen, une nouvelle usine à gaz destinée à graver dans le marbre le déclin économique de l'Europe, doit être voté par les députés de gauche donc les députés écologistes. Mais la base rechigne : même s'ils sont écolos, les verts ont tout de même gardé un peu de bon sens et comprennent la supercherie.

Dans ce traité, les financiers restent aux commandes et le bon peuple assume seul (ou presque) l'illusoire redressement de la situation.

Les écologistes, dont la situation à gauche de l'échiquier politique est déjà une anomalie (leur vraie place est à l'extrême droite), se trouvent pris entre le marteau et l'enclume. Le marteau du gouvernement et l'enclume des militants. Juste réjouissant : un peu moins d'écologistes, c'est bon pour la planète !

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Les transports publics pour les nuls !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

A la maison, j'ai un mixer pour passer ma soupe. Il est moderne et efficace. Il peut passer toutes mes soupes. Il est facile d'entretien et n'a pas coûté très chers au vu des services qu'il me rend. Hélas, comme ça fait assez longtemps qu'il me rend tous ces services, il est tombé en panne. J'ai donc pensé en acheter un.

Un ami à qui je racontais ma mésaventure m'a expliqué comment il s'y prenait pour passer sa propre soupe.

Il a, chez lui, un "mixer public". Incroyable ! Je ne savais pas que ça pouvait exister ! Comment ça marche ?

"Eh bien, c'est un peu compliqué, m'a-t-il dit,  mais je n'ai pas eu à l'acheter et je ne paye pas l'électricité qu'il consomme. Mais il n'est pas très performant : ainsi, il ne peut pas mixer ma soupe telle qu'elle est. Il faut que je l'écrase d'abord à la fourchette. Ensuite, il ne mixe pas jusqu'au bout. Si je veux pouvoir servir la soupe sur la table, je dois finir le boulot à la fourchette ou la passer par un tamis."

"- Et tout ce service est-il gratuit ?" lui ai-je demandé.

"- Hélas non ! Il faut encore payer quelque chose..."

"- Et si ta pauvre mère malade a besoin d'un mixer, tu peux lui rendre service avec le tien ?"

"- Pas davantage ! C'est à peine si elle peut s'en servir..."

Je suis aussitôt allé, perplexe, au magasin d'ustensiles ménagers pour m'acheter un vrai mixer tout neuf.

Aujourd'hui, dans les villes, les maires qui veulent transformer leurs centres-ville en place Tien-An-Men font croire à leurs administrés que les transports en commun, c'est bien. Les bus ne vous déplacent qu'à la condition que vous aimiez ou que vous puissiez faire de la marche à pied. Les autres vont se faire foutre.

Le bon air et les petits lapins qui gambadent au milieu des petites fleurs sur la pelouse verte sont destinés aux habitants du centre-ville, pas aux autres ou en tous cas pas tout le temps. L'écologie et la chasse aux voitures en centre-ville, c'est un sport de riches.

Ils ne peuvent pas mixer leur soupe ? Qu'ils boivent le bouillon !

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Les infos de l'absurde...

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Hier soir, au 20h de France 2, David a été brillant : prendre 10 minutes pour dire qu'un sujet ne vaut pas 10 minutes, c'est tout un art.

Difficile de passer à côté de l'occasion : un incident à Fessenheim. Du pain béni pour les fidèles, les sympathisants et les adorateurs de la secte écologiste. Ils sont nombreux malgré le score aux présidentielles.

Au 20h de France 2, c'est le bal des faux-culs : premier titre de l'édition du soir, puis envoyée spéciale pour dire qu'il ne s'est presque rien passé et enfin, animation video sur le plateau pour montrer l'endroit où l'événement s'est déroulé. Un petit dégagement d'eau oxygénée et deux employés même pas brûlés au premier degré.

Dans la presse internet, c'est aussi le festival.

Challenges, qui promet la vérité sur l'incident, affirme que l'"accident arrive au plus mauvais moment pour les lobbies". Néanmoins, le reste de l'article détaille assez bien d'honnêtes arguments.

Si l'on veut rire, par contre, on peut aller sur le site de Green-pisse qui ne sait pas comment prendre les communiqués pour leur faire dire ce qu'ils n'ont pas dit. Quand on ne peut que se taire, on demande de la transparence.

Si on veut vraiment se taper le cul par terre, on peut lire sans vergogne Michel de Pracontal sur Mediapart, le média festiviste. L'article démarre par "Fukushima à Fessenheim, est-ce possible ?" Mauvais souvenir d'un fessée à Fukushima ? Le lecteur s'interroge...

Tout est donc affaire de vocabulaire : pour les uns, c'est un incident, pour les autres un accident.

Sans surprise, la mairie de Strasbourg en profite pour rappeler ses positions, histoire d'exister, pendant que L'Expansion/L'Express joue sur les mots et parle d'un "accident chimique", histoire de relativiser et de calmer tout le monde, surtout les sarkozystes...

Heureusement que Michel Alberganti rappelle que si l'incident s'était passé ailleurs, personne n'en aurait parlé. Et de souligner qu'à force de sauter sur n'importe quoi, le journaliste écolâtre empêche son public de se poser les bonnes questions. Empêcher de se poser les bonnes questions, c'est pourtant l'essence de l'écologie, non ?

Ce matin, en débouchant mes chiottes, j'ai mis de la crotte sur mes chaussures. David, j'attends tes journalistes !

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RNR : ce que ne veulent pas les malthusiens

par Erasmus Tharnaby

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La nouvelle filière des Réacteurs à Neutrons Rapides est exactement ce que craignent les écologistes. Suite à la passe d'arme avec Arnaud Montebourg ces derniers jours, les écologistes avouent, par la voix de Noël Mamère, ne pas avoir de réponse au projet de réacteur de 4e génération, le projet Astrid.

Ce projet représente bien plus qu'une solution à la filière nucléaire. Il représente un mouvement général auquel les malthusiens auront bien du mal à répondre.

En effet, un des défauts très grave des réacteurs classiques était d'utiliser un combustible de masse atomique élevée (uranium) pour produire des déchets de masse atomique encore très élevée comme le plutonium. Plus la masse atomique est haute et plus les sous-produits sont nombreux et aléatoires. Plus la masse atomique est élevée et plus le temps nécessaire (en dizaine de milliers d'années) à la radio-activité pour s'épuiser est long.

La tentative du projet Super Phénix, dont les écologistes ont eu la peau, était de chercher à utiliser du combustible de masse atomique moins élevée pour produire des déchets de masse encore moins élevée, mais avec l'énergie de fusion.

Le projet Astrid reprend cette perspective, mais avec l'énergie de fission, et cherche, de façon plus convaincante, à produire de l'énergie avec des éléments de masse atomique plus faible.

Si l'humanité devient capable de limiter l'impact de la question des déchets nucléaires tout en produisant de l'énergie, ce serait une catastrophe pour l'écologie : l'argumentaire apocalyptique vole partiellement en éclat et la terreur à l'égard des déchets, terreur qui constitue le fond de commerce de mouvements comme Greenpeace, pourrait devenir sans objet.

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Batteries plomb : optez pour la régénération.

par Erasmus Tharnaby

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Un des arguments contre la locomotion par batteries gel-plomb, en particulier par le scooter et la voiture électriques, est le recyclage du métal toxique des batteries usagées.

C'est devenu un faux problème depuis l'arrivée de la régénération des batteries. Une entreprise de La Roche Sur Yon, e-Regenere, propose de réaliser une opération de recyclage qui permet aux batteries de recouvrer jusqu'à 95% de leur capacité d'origine. Une autre, Flexogreen, propose même d'acheter l'appareil qui permet ce processus électro-chimique.

Vous lirez le descriptif de l'opération sur le second site.

Il est seulement regrettable que l'argument utilisé par les entreprises soit toujours un argument écologique. Difficile de comprendre le sens de ce mot dans un tel contexte : une batterie gel-plomb 60Ah peut coûter environ 200 euros. Economiser l'achat de ces appareils représente une économie considérable pour une entreprise qui utilise des engins de levage électriques ou des véhicules du même type.

L'envoi, par des escrocs d'envergure internationale, de déchets toxiques au plomb dans certains pays d'Afrique où la misère expose les populations aux intoxications les plus ignobles, est un crime. Eviter cet envoi en évitant de jeter des batteries au Pb n'est pas un geste écologique. C'est un geste sanitaire et d'équité.

On constate encore une fois que le mot écologique, tout comme le concept qu'il est sensé représenter, n'a aucun sens précis. C'est une vague référence morale, un concept religieux, une autre escroquerie d'envergure internationale.

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Au gouvernement aussi, l'écologie est totalitaire !

par Erasmus Tharnaby

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Delphine Batho, la ministre française de l'écologie durable et de l'énergie rare, vient d'annoncer qu'elle enverra à chaque ministre du gouvernement une "lettre de cadrage environnemental" qui fixera des objectifs écolos "dans la politique du secteur dont il a la charge."

La nature englobante et totalitaire de l'écologie n'est pas anecdotique : elle est inscrite dans son code génétique, dans son histoire, dans sa genèse. Les innombrables exemples, comme autant de justifications, du flicage généralisé qui s'étend aujourd'hui sur nos quotidiens n'est pas davantage une lubie passagère.

La nature néo-religieuse de l'écologie n'est pas non plus le fait de quelques allumés radicaux, bouffeurs de tofu bio, accros du vélo en milieu hostile. L'écologie est religieuse, anti-républicaine et totalitaire par nature. Pour elle, un "bon" humain est un humain mort, un humain qui ne roule pas en voiture, qui ne consomme pas de pétrole, qui ne consomme pas d'électricité non plus, surtout si elle est d'origine nucléaire, qui n'utilise pas internet et ses serveurs si gourmands en énergie, qui n'achète pas de produits importés, qui ne fait pas de tourisme, qui n'impacte pas son environnement, qui ne pète pas, qui ne rejette pas de CO2 quand il respire, etc. etc. etc.

La "lettre de cadrage environnemental" devient, dans ce contexte, une sorte d'incantation, un chant destiné, comme toutes les incantations, à alléger le poids de cette culpabilité généralisée causée par le culte de Gaïa, cette déesse ombrageuse. Le 19e siècle a inventé le culte des morts pour remplacer le christianisme, liquidé par les Lumières. Le 20e siècle aura inventé à son tour le culte des générations futures. Au lieu de dialoguer avec ceux qui ne sont plus, nous parlons aujourd'hui quotidiennement avec ceux qui ne sont pas encore.

Pas un jour sans qu'on nous rappelle la dette que nous avons à l'égard de ceux qui ne sont pas encore nés, qu'elle soit financière ou environnementale. C'est un peu comme pour les droits des animaux : la dimension religieuse s'obtient en ignorant l'aspect temporel. La justification du droit supérieur des générations futures s'obtient par la négation de l'ordre chronologique, par anachronisme.

Le gouvernement semble sous la coupe d'un pouvoir néo-religieux ? Soit. Ce ne sera pas la première fois dans l'histoire. Mais gageons que ces mantras à l'initiative de la grande prêtresse Delphine Batho, ne soient que des voeux pieux et finissent au panier. Celui des recyclables, bien sûr !

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Nadine Morano et le Front national : des racistes cultivés

par Erasmus Tharnaby

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Ce matin sur France-Inter, un dossier sur la vague raciste qui submerge la circonscription de Toul par la voix de Nadine Morano. Et à l'occasion d'un micro-trottoir, un "citoyen" qui déclare quelque chose comme : "Bientôt, on aura tous la peau bronzée... c'est notre culture..." Comprendre : "C'est notre culture qu'il faut défendre contre ce qui pourrait foncer la peau des français." Même discours ensuite de l'intéressée, Nadine Morano, qui joue sur la défense de nos valeurs "culturelles".

D'abord, contrairement aux journalistes qui s'imaginent encore que l'essentiel des électeurs de Marine Le Pen et de Nadine Morano ne sont ni racistes ni xénophobes, répondons qu'à entendre ces électeurs c'est exactement l'impression inverse qui ressort. Les phrases du genre "Je ne suis pas raciste mais..." sonnent comme un aveu. Les électeurs du Front National sont TOUS racistes et XENOPHOBES. Il n'y a que les journalistes qui ne le savent pas. Simplement, ces électeurs haient ce qui ne leur ressemble pas, ou ce qui ne ressemble pas à ce à quoi ils voudraient ressembler.

Ensuite, et c'est un scoop, les électeurs de Nadine Le Pen et de Marine Morano ont de la culture. UNE culture. Ils détestent celle des autres et ils défendent la leur. C'est une sorte d'écologie de la culture, si on veut raccrocher ce thème au sujet de ce blog.

Ils ont peut être de la culture mais pas de sens critique. Car si une culture nous envahit depuis longtemps, colonise nos espaces privés, notre espace juridique et légal, notre langue et nos façons, ce n'est pas celle de la charia ni de la viande hallal. Si une sphère d'influence agit en France comme un rouleau compresseur avec la bénédiction des politiques de tous bords, un lobby religieux qui tord le bras de notre laïcité, ce n'est pas l'Islam et ses millions de pauvres.

C'est la culture anglo-saxonne.

Les Anglo-saxons ont, à travers leur langue, une politique extrêmement aggressive, colonisatrice, qui fait bien peu de cas de nos particularismes français. Il y a, sur la bande FM, et en particulier dans les radios PRIVEES, une majorité de stations qui diffusent une majorité de titres en langue anglaise. Les radios majoritaires proposent elles aussi une proportion très déséquilibrée de chanson incompréhensibles pour le commun des mortels. Qu'il s'agisse de justice internationale, de science ou d'information, les anglo-saxons ont, depuis toujours, un comportement unilatéral et impérialiste que nos "amies de la culture" oublient de dénoncer.

Evidemment, c'est plus facile, quand on est né du bon côté, d'attiser la haine de l'Islam, car c'est indirectement la haine du pauvre qu'on suscite en réalité. La haine du riche pour le pauvre. C'est primaire et animal mais ça n'empêche pas de revendiquer une culture.

Une culture de la haine primaire et de l'animalité.

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Cannabis au gouvernement : Duflot doit démissionner

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Le vrai changement, avec des écolos au gouvernement, c'est la méthode.

On se fait élire sur un programme paquerettes, petits-lapins, tofu-bio et tout-le-monde-à-vélo, et on se retrouve avec de la démagogie plein-pot. Et voilà la légalisation du cannabis qui revient !

La légalisation du cannabis ou "Comment acheter le vote jeuniste en clivant avec la droite ?"

On sait que ça ne marche pas : les pays européens qui y sont venus s'en mordent les doigts aujourd'hui. L'Espagne ne va pas mieux, ce pays n'est pas plus sûr depuis que la drogue a été légalisée, autorisée, substituée, banalisée, répandue comme une vertu du sol au plafond de la société espagnole.

Légaliser le cannabis parce qu'on n'arrive pas à lutter contre est une connerie. C'est un peu Dalladier sortant de l'avion qui le ramenait de Berlin en 1938 : "Ah, les cons !"

Faire de ce sujet une priorité pendant que la société souffre sous la pression des marchands d'argent, de soupe, d'énergie et d'autres besoins essentiels, est simplement indécent. Il est révélateur d'une gauche qu'on aimerait avoir oublié avec Jospin, d'une gauche cynique et calculatrice qui n'hésite pas à sacrifier la jeunesse à ses ambitions politiques.

Duflot doit démissionner.

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Interdiction du pesticide Cruiser : tout simplement !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Ce matin, Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture fraîchement nommé, a  déclaré : "J'ai averti le groupe qui commercialise le Cruiser que j'envisageais de  retirer l'approbation (l'autorisation) de mise sur le marché" (TF1 news).

Tout simplement !

A-t-on besoin de s'encombrer de l'idéologie écologiste pour en arriver à ce type de solution de bon sens ? Il suffit de s'appuyer sur les études réalisées et de procéder par décret ministériel. C'est un rapport de l'ANSES qui a mis le feu aux poudres. L'ANSES, c'est l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, l'ancienne AFSSA (curieusement, le T de travail a disparu).

Si cette démarche arrive à son terme et mène à l'interdiction totale de tous les néonicotinoïdes, comme c'est déjà le cas en Italie, le gouvernement aura montré l'inutilité de l'écologie politique en tant que telle, sinon sa nocivité : faire d'un geste de bon sens une question d'opinion est bien la meilleure méthode pour que les bonnes décisions ne soient pas prises.

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Linky : l'écologie comme alibi au flicage généralisé

par Erasmus Tharnaby

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Au sujet de Linky, pour lequel une note avait déjà été faite sur ce blog, l'UFC Que choisir ? a saisit le Conseil d'Etat fin avril dernier pour mettre un coup d'arrêt à la généralisation abusive de ce dispositif.

Rappelons que ce compteur était, à l'origine paré de toutes les vertus, en particulier écologiques puisqu'il devait permettre de mesurer en temps réel la consommation domestique d'électricité. On sait qu'en réalité, ce dispositif était destiné à supprimer le personnel chargé de relever les compteurs et que l'exploitant, ERDF, s'est, jusqu'à présent, attribué des prérogatives disproportionnées en ayant accès, sans partage et sans la moindre transparence, à des données privées liées à cette consommation.

Face à la propagande d'ERDF, l'association de consommateur a publié un document mettant à mal l'essentiel de l'argumentation de l'opérateur.

Le plus amusant, c'est que les écologistes parisiens ont remporté la décision du Conseil de Paris contre ce déploiement généralisé. Pour une fois, les bons sentiments ont triomphé.

En réalité, on voit bien qu'au-delà des bons sentiments, la scrutation des moeurs du plus grand nombre et l'écologie fonctionnent comme en symbiose. Le contrôle, comme il a été montré ici à de nombreuses reprises, demeure l'essence de cette stratégie de purification généralisée appelée écologie, qu'elle soit profonde ou pas.

Que des mangeurs de tofu bio, des amoureux des bonobos ou des présentateurs télé en ULM nous servent à l'envi des kilo-tonnes de chiffres invérifiables annonçant l'apocalypse pour hier soir n'y change rien. Il n'y a pas de limite à cette négation du réel que constitue le risque-zéro.

Combattant pour la présomption du pire, les écologistes transforment en guerre d'opinion le moindre combat pour la santé publique, pour la préservation de la sphère privée, pour l'épanouissement personnel au profit d'une petite caste d'enfants gâtés qui ne comprend pas qu'il est souvent difficile de se passer de voiture pour aller au travail, quand l'embauche est rare, les enfants petits et le conjoint pas toujours là.

Prompts au petits revirements, les voilà à la manoeuvre au sujet de Linky. Et bien tant mieux !

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