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C'est le site de RTL qui rappelle ce que j'avais relayé à l'époque et qui me vaut, depuis longtemps, de nombreuses visites : le site de Tchernobyl connaît actuellement une période tout à fait remarquable de développement naturel.

La pige est probablement un peu élogieuse par le bilan du documentaire est beaucoup plus mitigé qu'ils ne semblent le comprendre.

En effet, des espèces de toutes sortes y survivent et s'y développent parfaitement. Tandis que d'autres ont totalement disparu. Un scientifique cultive un jardin à l'intérieur de la zone interdite et consomme quotidiennement les légumes qu'il produit parce qu'il prend garde de ne semer que des plantes qui ne retiennent pas la radioactivité, des variétés dont le métabolisme n'absorbe pas les composés toxiques issus de la décomposition de l'uranium et du plutonium.

L'enseignement le plus important de ce documentaire est qu'il ne faut rien croire de la RHETORIQUE écologiste sur la dangerosité de ceci ou cela, même lorsqu'elle est étayée par des chiffres qui ne veulent rien dire, comme la période d'un élément chimique (24000 ans pour le Plutonium 239).

Il est à souhaiter que le public fasse enfin taire ces hystériques en leur infligeant la leçon électorale qu'il méritent et en leur rappelant leur liens historiques avec l'extrême-droite et ceux, plus récents, qui leur font adopter les mêmes méthodes puantes que Marine Le Pen. Ce n'est pas gagné, je sais... C'est pourquoi, je propose un plan sur 25 ans pour sortir de l'écologie.

Rien de tel que d'être fidèle à sa logique. Le propre du malthusianisme, c'est de militer pour des restrictions à condition qu'elles s'appliquent surtout aux autres. C'est aussi le coeur du boboïsme.

Soit !

Que ces profiteurs politiques, qui poussent l'indécence jusqu'à profiter de la misère d'un peuple pour servir leur vieille soupe soixante-huitarde, respectent pour eux-mêmes les engagements qu'ils souhaitent aux autres ! Qu'on leur coupe l'électricité.

Le délicat passage du XXIe au XIe siècle n'en sera que plus facile !

Et surtout qu'ils se taisent ! Ainsi, le monde consommera moins d'énergie et produira moins de CO2. C'est ce qu'ils veulent, non ?

    Il n'aura pas fallu longtemps aux écologistes pour ressortir leurs vieilles ficelles au sujet du nucléaire. Yannick Jadeau, ce matin sur France-Inter, interrogé par la télétubby Patricia Martin, rêvait tout debout de pelouses et de petits lapins en opposant ce qu'il appelle le "mythe de la sûreté nucléaire" aux "énergies renouvelables" qui, elles, ne sont pas mythiques, bien entendu.

    Un simple calcul arithmétique permet de rappeler ce que les écologistes ne rappellent JAMAIS dans leur rhétorique malthusienne : les ordres de grandeur.

• Un réacteur nucléaire produit environ 1500 MW par an.
• Une éolienne de grande taille produit théoriquement 0,6 MW par an quand elle est d'une puissance nominale de 2 MW. Il faut donc distinguer la puissance NOMINALE d'un parc à ce qu'il produit effectivement : trois fois moins.

   En d'autres termes, UNE tranche de centrale nucléaire représente 2500 éoliennes de grande taille.

   Si on sait que 429 tranches de centrale fonctionnent actuellement, il faudrait remplacer ces centrales par 1 072 500 nouvelles éoliennes, en plus de celles qui sont déjà installées.

Sans parler de l'impact visuel, il faut aussi rappeler qu'un parc éolien, à l'échelle nationale ne peut se concevoir qu'appuyé sur un parc équivalent de centrales THERMIQUES ! Horresco referens ! En effet, pendant les moments où le vent est en berne, pendant de grands froids anticycloniques par exemple, on ne peut compter sur ces joujous pour élus locaux en mal de marquage écolo.

   Idem en cas de tempête : les éoliennes sont arrêtées pour cause de risque de casse.

Il est donc très facile de continuer à brasser de l'air au sujet des énergies renouvelables, ça ne mange pas de pain et ça bourre le moût des auditeurs. S'il s'agit d'un accident nucléaire, c'est encore plus facile. Même si 15% seulement de l'électricité mondiale est produite par des centrales nucléaires.

   Il faut seulement rappeler que MÊME sur Wikipédia, le célèbre site écologiste, on trouve l'aveu suivant :

"Compte tenu d'une forte opposition politique, la filière surgénération a subi un moratoire (le réacteur Superphénix français a été fermé prématurément). Cependant, compte tenu de l'utilisation d'une plus grande proportion d'uranium naturel par ce type de réacteur et pour économiser cette ressource, cette filière est celle qui sera le plus probablement mise en œuvre en premier en tant que réacteur de quatrième génération."

   Eh oui ! Vous avez bien lu ! Et à qui devons-nous cette opposition politique, à votre avis ? A qui devons-nous ces 40 ans de retard dans ce domaine ? 40 ans de retard dans la sûreté nucléaire ?

   Il est donc temps de faire cesser ces mensonges perpétrés depuis 40 ans par les mêmes gugusses.

   Il est donc temps d'opposer la sûreté nucléaire au MYTHE des énergies renouvelables.

   Si l'on en croit cet article du site Place Publique, les gaz de schiste, exploités de façon relativement débridée aux Etats-Unis, sont à l'origine de gros problèmes de santé publique.

   En France, puisque c'est pendant les discussions sur la loi Grenelle II que Jean-Louis Borloo a autorisé les forages qui sont aujourd'hui controversés, on en déduit que les difficultés qui s'annoncent ne sont pas d'ordre écologique (l'écologie n'existe pas) mais relèvent de la santé publique, c'est à dire d'une conception réellement républicaine de la santé.

   Nul doute, que pour les présidentielle, Borloo l'écolo nous fera le coup de la République ! Il faudra bien se dire qu'il s'agit, en l'espèce, d'une coquille vide destinée à attirer les centristes sur un vote sarkozyste et rien d'autre.

   Comme une évidence, une vérité qui se passe de démonstration, les enfants de Tchernobyl sont forcément pâlichons. C'est ce que nous apprend La Voix du Nord au sujet de l'accueil d'une centaine d'enfants de familles pauvres vivant à 70km de la fameuse centrale, pour le temps des vacances.

   Le pigiste de la Voix du Nord : "Ils sont tout pâlichons. Ils habitent à 70 km de Tchernobyl dans une région très pauvre Leurs parents, il y a 25 ans, ont été contaminés par le nuage radioactif échappé de la centrale atomique ukrainienne. Un mois de vacances dans une famille française leur redonnerait des couleurs et de quoi être vitaminés pour toute l'année."

C'est forcé, ils sont tout pâlichons puisque leurs parents ont été contaminés. Et gare à celui qui ose dire un mot contre cette avalanche de bons sentiments, puisqu'il s'agit d'enfants. La beauté du geste de ces familles d'accueil est une vérité qui s'impose d'elle-même.

   Bref, tout cela pue l'amalgame et la bien-pensance coupable.

   Et puisqu'on en est aux amalgames, c'est en Corse qu'on dispute le plus des études sur Tchernobyl. Des études comment, d'ailleurs ? Epidémiologiques, génétiques, on ne sait pas bien. Des études, quoi ! Dans l'article de Corse Matin, c'est une "commission chargée d'oeuvrer sur les retombées sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl". C'est une oeuvre, donc. Et une oeuvre qui pourrait aboutir à des indemnités, puisque selon la présidente, "Le but est d'établir un lien de causalité entre la catastrophe et les pathologies afin que les patients puissent faire valoir leurs droits."

   L'étude dira-t-elle si les vaches allaitantes ont été contaminées ?

   Les enfants de Tchernobyl ne seraient-ils pas moins pâlichons sous le beau soleil de Corse ?

Sur le site Planete-info, on trouve la véritable hantise des écolo-malthusiens : "Des décennies de gaspillage énergétique sont enfin possibles sans recours aux énergies alternatives et renouvelables, de quoi nous combler, nous enchanter !"

La vérité est que si ces technologies étaient au point, et elles ne le sont pas, elles réduiraient à néant la fantasmagorie millénariste des écologistes sur les hydrocarbures...

Le Club de Rome pourrait aller se rhabiller.

Le véritable problème est que les industriels, taraudés par les banquiers assoiffés de rendements à deux chiffres, entendent mettre en oeuvre une technologie destructrice, sans prendre le temps et les moyens d'envisager des solutions techniquement plus coûteuses mais moins invasives.

L'ampleur de la galette explique, sans la justifier, la précipitation des consortiums privés tandis que sur Wikipedia, l'article prétendument scientifique (en réalité consensuel) sur le gaz de schiste est en grande partie rédigé à charge.

C'est donc un cas d'école pour l'écologie qui, à deux pas des présidentielles, souhaite montrer ses muscles sur une situation abusive du point de vue de la santé publique et du point de vue industriel.

   Pendant ma semaine de vacances, j'ai pu assister à deux épisodes d'une série écolo très édifiante. C'était sur la chaîne Arte.Habituellement, j'aime beaucoup Arte. C'est intelligent, cultivé, profond, instructif et ce n'est pas systématiquement consensuel.

   Là par contre...

   Un globe-trotter américain (évidemment) nommé Steve, avec physique à la Sean Connery jeune, entreprend de faire rendre gorge à tous les exploiteurs des animaux. Tous. A l'échelle planétaire, bien sûr, puisqu'il s'agit d'écologie et qu'il ne peut y avoir d'action écologique qu'à l'échelle de la planète. Si vous ne l'avez pas encore compris, c'est que vous êtes sacrément bouchés.

   Dans l'un de ces épisodes, il s'agissait de prendre sur le vif un trafiquant de viande sèche de chimpanzé.

   Qu'un individu puisse gagner de quoi manger pendant un mois en vendant une main de chimpanzé séchée est vraiment choquant, certes, mais ce n'est pas ça qui choque Steve.

   Steve n'agit qu'à l'échelle planétaire. Steve travaille avec l'argent de l'ONU et du WWF. De minimis non curat praetor.

   Alors, que des villes entières n'aient pas les moyens de gagner une vie décente en faisant un travail décent ne gêne pas Steve. Ce qui le gêne, c'est qu'on tue un chimpanzé. Voire, qu'on ait envie d'en manger.

   Le reportage, réalisé avec une débauche de balades en bateau, en hélicoptères ou en avion, aboutit donc logiquement dans un orphelinat pour chimpanzé, où on prend soin de ces animaux si mignons qui ont perdu leurs parents. Des animaux presque aussi mignons que des bébés pandas.

   Si vous voulez connaître le sort des enfants du vendeur de mains séchées de chimpanzés, c'est tant pis pour vous. De toutes les façons, ce sont les enfants d'un criminel. Ils vivent du mauvais côté d'un monde en noir et blanc.

Noir et blanc, comme les taches d'un panda.

Souvenez-vous : le rapport Meadows, ce brûlot eugéniste, nous affirmait en 1970, projections à l'appui, que l'humanité atteindrait 12 milliards au début du 21e siècle. Nous y sommes et nous dépassons, ces jours-ci, les 7 milliards. On peut s'interroger sur la valeur scientifique de telles élucubrations, on pourrait même en rire si ce torchon n'avait alimenté, en arguments de bronze, toute une presse aux ordres et friande de sensationnel, trop heureuse de faire peur à bon compte et sur papier glacé.

Si la population n'a pas grandi comme prévu, est-ce pour autant que l'humanité a appliqué les recommandations d'équilibre qui étaient proposés par ces géopoliticiens en carton bouilli ?

Il faut bien reconnaître que non, à regarder simplement du côté de la croissance chinoise.

La politique anti-nataliste menée en Inde et en Chine serait-elle à l'origine de ce si grand décalage ? Visiblement pas davantage. Notons, d'ailleurs que la Chine, voyant son retard se creuser avec l'Inde, a récemment décidé de revenir sur cette politique.

Le nombre !

Le nombre, vous dis-je !

C'est le coeur de l'écologie ! C'est le noyau de terreur de toute ARISTOCRATIE !

Et c'est le moteur des révolutions démocratiques auxquelles nous assistons actuellement dans le nord de l'Afrique.

Relisez Rigodon ! Si Céline n'était pas écologiste, il était au moins malthusien. Il a singé toute sa vie le modèle aristocratique, terrorisé par la foule.

   Une des leçons qu'apportent les révolutions tunisienne et égyptiennes, face à leurs autocrates spoliateurs des richesses produites par le peuple, nous est rappelée en ce moment par les images vertigineuses de la place Tahrir au Caire.

   C'est le nombre.

   Le nombre est effectivement le principal ennemi des autocrates, surtout si c'est un nombre éduqué.

   Pour l'instant, et toujours avec un train de retard, il s'agit pour Moubarak de partir en conservant ses milliards (30 milliards d'euros estimés pour sa fortune personnelle et des montants du même ordre de grandeur pour ses proches) et en évitant le procès.

   Mais le véritable enjeu géopolitique, c'est le nombre : la théorie malthusienne a précisément été inventée pour cela. Elle prône la limitation des naissances sur la base fallacieuses (coucou, les écolos !) que les ressources sont limitées et que cette limitation, une fois atteinte, plonge les peuples dans la misère. Cette théorie est donc éminemment d'origine aristocratique et il est assez croquignol que les partis dits "de gauche" l'entonne comme s'il s'agissait du petit livre rose...

   L'écologie a donc pour objectif de limiter les naissances du peuple et particulièrement de sa partie la plus défavorisée. Elle est donc un des remparts contre toute forme de révolution, contrairement à ce que prétendent tous les petits révolutionnaires de confort que produit le bourrage de crâne médiatique en faveur d'une révolution écologiste.

   Le nombre, seule véritable vedette de ces révolutions en cours, a la vertu de ramener les gouvernants à la véritable dimension du réel, sa dimension politique, sa véritable valeur démocratique.

   Tandis que l'écologie est d'essence aristocratique.

   La journée mondiale des zones humides ne doit, contrairement aux sinistres anti-écologistes, pas nous laisser indifférents. Invitons nos proches à particper activement à cette célébration de la zone humide.

   En fait, c'est passé. C'était le 2 février. La Chandeleur pour célébrer les zones humides, c'était parfait. Quelques baisers mouillés entre deux crèpes arrosées au cidre, rien de tel pour humidifer les zones.

   Quelques jours plus tard, hier pour être exact, c'était la journée internationale contre les mutilations génitales. C'est pour ceux qui ont loupé les zones humides.

   Enfin, pour ceux qui veulent vraiment éponger leur culpabilité écologique, il reste, le 14 février, la journée mondiale de prévention de la connerie congénitale.