Transition énergétique : Malthus à marche forcée
Hier le Comité pour le Totalitarisme Ecologique a rendu son rapport sur une nouvelle fiscalité verte. De nouvelles taxes vont être mises en oeuvre pour continuer à étrangler les classes défavorisées, celles qui n'ont pas la chance d'avoir un travail près de la maison. Une nouvelle campagne de culpabilisation massive va inonder la sphère du vivant, c'est à dire tout ce qui produit du CO2, histoire d'achever de nous convaincre que notre place est définitivement ailleurs que sur Terre.
Le salarié mis au chômage par l'achat d'un automate (au péage, au cinéma, dans la grande distribution, chez les pompistes et même dans la police !) doit enfin comprendre que personne, vraiment personne ne veut de lui. Si par chance il trouvait un travail et que celui-ci se trouvait loin de chez lui, il se verrait assomé de nouveaux impôts en tous genres, en plus des innombrables entraves que les municipalités mettent en travers de la route des automobilistes. A moins qu'il ne choisisse de passer 4 heures par jour dans les transports en commun, histoire de le dissuader de fonder une famille.
Le lecteur trouve peut-être que j'exagère et que ces effets secondaires sont après tout bien compréhensibles au regard de l'ambition cosmique de sauver la planète.
Qu'il se détrompe : il ne s'agit pas d'effets secondaires. Le seul objectif de l'écologie politique est la REDUCTION DE LA POPULATION, par tous les moyens. La politique écologique ne se comprend qu'à la lumière de l'idéologie de Malthus. Elle est son seul horizon, sa seule utopie et c'est une utopie de mort. Cette doctrine tient en deux mensonges :
- Les ressources de la Terre sont limitées.
- La population humaine doit donc diminuer.
Aucun écologiste n'osera contredire ce minuscule Petit Livre Vert. Du plus radical hystérique d'Europe Ecologie Les Verts-de-Gris au plus tiède des socio-écolos de Mélenchon.
Ainsi, la politique que le gouvernement s'apprête à mettre en place s'appuie sur des mesures fiscales, c'est à dire axées à la fois sur toujours plus de contrôles et d'atteintes aux libertés des classes moyennes et défavorisées et sur l'étranglement économique et matériel des foyers modestes. Un exemple parmi d'autres : le projet Linky qui a pourtant englouti des crédits considérables, va être remis en route. Axé sur le contrôle scandaleux des données de consommation électrique des ménages sous couvert d'hypothétiques économies d'énergie, il va désormais trouver une pleine justification et sa véritable vocation sous la forme d'un contrôle fiscal et tarifé de nos données de consommation en temps réel.
Voulez-vous un dernier exemple de cette dérive totalitaire ? Il suffit de lire le site gouvernemental sur le débat sur la trasition énergétique. Il ne s'y trouve aucune place pour la contradiction. Ainsi, sur la page de présentation, si vous cliquez sur l'onglet "Comment participer ?", vous vous imaginez peut-être tomber sur une page qui vous permette de participer au DEBAT...
Pas du tout ! Il s'agit de participer à la transition, celle-là même qui semblait faire débat dans la page précédente : "Le débat est organisé de manière à ce que toute personne qui le souhaite puisse donner son avis et partager son expérience. En valorisant les initiatives locales, il doit contribuer, ainsi, à revitaliser les territoires. Pour réussir à construire ce nouveau modèle de société, nous avons besoin de tous, de vous, de votre mobilisation, de vos avis, témoignages et expériences."Serait-il possible que les avis et expériences négatives existent ?
Esprit critique s'abstenir.
Quelles que soient les vicissitudes du Ministère du Malthusianisme Heureux, la transition totalitaire est en marche !