David Cormand à la tête d'EELV : un bricolo chez les écolos

C'est une tradition chez les écologistes : la théorie écologiste est un tel ramassis d'hypothèses fumeuses donnant lieu à des conclusions troubles que tout le monde peut devenir écologiste, voire écologue, sans éveiller les soupçons. Il suffit d'avoir un tas de compost dans le fond de son jardin pour s'intituler militant écologiste et briguer la mandature suprême. La plupart des militants de l'écologie comme Bertrand Russell, Elisabeth Carson, Dennis Meadows, ou plus près de nous Yann Arthus-Bertrand, Allain Bougrain-Dubourg et le très évitable Nicolas Hulot n'ont aucune formation spécifique sur l'écologie.

Evidemment, ce n'est pas du tout la même chose chez les socialistes où il est conseillé même d'ignorer totalement le sens du mot "socialiste" pour espérer pouvoir entrer au PS.

Après Emmanuelle Cosse, la malheureuse épouse de Denis Baupin, les écolos viennent de confirmer à leur tête un certain David Cormand, heureux détenteur d'un tas de compost dans le fond de son jardin. Titulaire d'un petit diplôme en histoire, et de plusieurs petits boulots avant de devenir conseiller municipal, ce n'est pas un spécialiste de la chose scientifique mais, curieusement, pas non plus tellement de la chose politique. Mais qu'à cela ne tienne...

Bonne route à ce repenti de l'écologie qui, dans son discours d'intronisation, a proposé une "troisième voie" qui ne soit ni sociale-libérale, ni révolutionnaire. On espère que son expérience d'animateur de centre de loisir lui servira à calmer les dissensions inhérentes au parti écologiste. L'écologie étant plutôt une doctrine d'extrême-droite, on se demande en effet pourquoi cette troisième voie se situerait à gauche. C'est plutôt entre le darwinisme social et le plannisme malthusien qu'il faudrait se frayer un chemin.

En attendant, on espère quelques bons moment de rigolade autour du tas de compost...