Bienvenue au Palais de la Voiture !
Un nouveau blog chez les gavés de l'écologie : Le Palais de la Voiture.
Comme disait Philippe Muray : "Depuis que je connais Delanoé, j'aime les voitures..."
Courez-donc bien vite au Palais de la Voiture.
Le blog d'Erasmus Tharnaby
Un nouveau blog chez les gavés de l'écologie : Le Palais de la Voiture.
Comme disait Philippe Muray : "Depuis que je connais Delanoé, j'aime les voitures..."
Courez-donc bien vite au Palais de la Voiture.
Hier, je suis allé dans un magasin d'une célèbre enseigne de matériel de sport pour m'acheter deux pièces de vêtement. Le personnel chargé du conseil est trop occupé et je choisis seul ce qui me convient puis je passe à la caisse. La caissière, pardon, l'hôtesse de vente ne me propose pas de sac pour emballer mes achats aux couleurs de l'enseigne. Il n'y a aucun espoir pour cela : la chaîne de magasin se pare d'une image écologiste et la seule conséquence de cette attitude est de me priver du bénéfice d'un sac gratuit où mettre mes emplettes.
Au passage, la conséquence immédiate pour l'enseigne est d'économiser le coût des sacs qui autrefois étaient gratuits.
L'autre conséquence pour l'enseigne, comme pour toutes les enseignes qui ont compris l'intérêt de cette démarche, c'est la culpabilité infusée dans l'esprit du client. Et la culpabilité se traduit toujours en monnaie trébuchante pour le commerçant, un jour ou l'autre.
Je reviens à la caisse de cette célèbre enseigne de matériel sportif.
Le paiement s'effectue par carte bancaire. C'est moi qui insère la carte, et l'enlève après la transaction. L'hôtesse bricole avec le client suivant pendant ce
temps. En d'autres termes, l'enseigne me fait faire le travail de son employé et encaisse la différence (une à quelques dizaines de secondes à chaque client) tout en supprimant des emplois. C'est
ce que j'appelle la déprolétarisation.
Puis l'hôtesse de vente me demande mon code postal. Bêtement, je le lui dis. Puis je réfléchis. J'aurais dû faire le contraire. Réfléchir d'abord et ne pas le donner ensuite. Car non seulement l'enseigne ne me donne pas de sac, mais en plus elle me demande une information privée. Certes, la requête ne conditionne pas l'achat. J'imagine que, si je ne dévoile pas mon code postal, la transaction se passe comme il faut.
Néanmoins, si je fais le bilan :
- la célèbre enseigne d'articles de sport fait peser de tous son poids l'idée que ma présence sur Terre est totalement superflue, (c'est le message de l'écologie)
- elle ne me donne pas de sac pour mettre mes emplettes,
- elle me fait faire le travail de son employée,
- elle me demande une information privée sans contrepartie ni informations sur son emploi.
Désormais, j'échangerai un sac contre mon numéro de code postal.
Ecologie, flicage et déprolétarisation, les nouvelles divinités du spécialiste en marketing.
Actuellement, de nombreux modèles apparaissent sur le marché. La principale nouveauté tient à ce que ce ne sont plus de petites sociétés artisanales, encore relativement confidentielles, qui lancent de nouvelles machines mais bien de gros constructeurs qui semblent avoir compris que l'avenir de l'électrique passe par le scooter avant de passer par la voiture. A quelques exceptions près. Meme e-Max, conçu au départ par une société allemande, rachetée d'abord par des chinois, a été repris à son compte par VMoto, une grosse boutique australienne.
Aujourd'hui, dans la plupart des cas, le prix de ces nouveaux modèles n'est pas prohibitif et tend à soutenir la comparaison bien qu'il soit parfois difficile de trouver une comparaison qui ait du sens entre un scooter électrique et un scooter thermique en terme d'utilisation et d'entretien.
En attendant un point plus complet :
N'hésitez pas à remonter des commentaires sur ces machines.
Il est important de montrer que cet afflux de modèles illustre la volonté de notre société actuelle de surmonter l'obstacle que constitue l'idéologie écologiste. Les constructeurs et les conducteurs de 2 roues électriques ne sont pas des bienfaiteurs de l'humanité ("Gnan-gnan-gnan... c'est bon pour la planète !") mais des gens qui calculent et cherchent des solutions aux obstacles imposés par les pouvoirs dits publics, aujourd'hui largement noyautés par l'écologie.