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Ecotaxe : la presse bobolandaise en mode retenu

par Erasmus Tharnaby

Après les manifestations des agriculteurs de la FNSEA contre l'écotaxe et ses modalités d'application, la presse s'est manifestée en rangs dispersés : premier à réagir, Le Figaro il y a 14 heures, puis Le Point il y a 9 heures. Le Monde leur emboîte le pas deux heures plus tard puis le groupe Ouest France, très concerné.

Pour l'instant, ni Le Nouvel Obs ni Libération n'ont jugé bon de publier sur le net. L'affaire Leonarda doit leur sembler plus importante que le flicage fiscal généralisé des français.

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OMS : plus de limite...

par Erasmus Tharnaby

Philippe Muray l'avait prédit : il n'y aura bientôt plus de limite à la folie judiciaire des humains post-historiques, cette hystérie des prétoires que l'écrivain appelait avec humour "l'envie du pénal".

L'OMS vient de classer l'air que nous respirons dans la catégorie des cancérigènes. L'organisation de la santé mondialisée déclare en effet : « Les experts ont conclu (...) qu’il existe des preuves suffisantes pour dire que l’exposition à la pollution de l’air extérieur provoque le cancer du poumon. Ils ont également noté une association positive avec un risque accru de cancer de la vessie » De beaux graphiques, des tableaux irréfutables viennent étayer cette déclaration des "experts". Montrés du doigt, les vilains Etats-unis et les trrrrès méchants Chinois. Les particules fines n'ont plus besoin de Noël Mamère pour être invitées sur le plateau du 20h.

A l'OMS, le cancer du cerveau se généralise. En effet, on peut aussi conclure que l'exposition prolongée à l'air ambiant provoque la mort par balle dans les quartiers nord de Marseille, la mort par infarctus sur les terrains de sport du dimanche, par le virus de la grippe ou du SIDA. Les touristes qui prenaient le grand air sur les plages d'Indonésie au moment du tsunami sont aussi décédées par excès de grand air.

Les passagers d'une voiture sont-ils aussi soumis à un risque plus grand de mort violente sur la route du fait de leur exposition prolongée à l'air ambiant de leur voiture ? Des études sont en cours... Déjà qu'un conducteur qui roule vite est traité d'assassin, principe de précaution oblige, voilà maintenant qu'il suffira d'allumer son moteur pour être traité de criminel contre l'humanité.

Le premier pékin venu va pouvoir attaquer en justice qui bon lui semblera, de préférence quelqu'un de solvable, pour lui reprocher de le forcer à l'exposition prolongée à l'air ambiant. Les avocats font un beau métier, jamais à cours de ressources.

L'autre jour, c'était l'autre ahuri qui nous annonçait que nous changions d'ère géologique. Adieu les brontosaures du Crétacé, bonjour l'homme nouveau, écolo sur vélib', militant humaniste en roller ou éleveur d'âne en Gâtinais. Il est grand temps de changer d'air, en effet.

C'est pourquoi la prochaine fois, je vais essayer de vous parler d'un tout petit livre que j'ai trouvé par hasard à la librairie de la BNF. La prochaine fois. Patience...

OMS : plus de limite...

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Un peu d'anticipation...

par Erasmus Tharnaby

Dans une pige du dernier Marianne, bien cachée page 83, invisible sur le site internet, Aude Ancelin fait une nouvelle fois la peau à Alain Finkielkraut avec, comme toujours, l'accusation de "réactionnaire". J'écoute l'écrivain-philosophe sur France-Inter ce matin et je trouve son argumentaire plutôt raisonnable et écoutable : l'image de la France proposée à ceux qui veulent la rejoindre et en faire partie est une image négative, ou au mieux vide et sans saveur, en particulier de la part de la gauche française. Cette dernière, au lieu de perdre son temps à des hochets de progrès, ferait mieux de reprendre le terrain républicain laissé aux démagogues du Front National. Au lieu d'argumenter sur ce débat, qui mettrait les cadres de l'Ile aux Enfants en demeure d'examiner leurs pratiques, on préfère mettre en cause par l'insulte. L'article d'Aude Ancelin, tous ses ne... que..., ses formules péjoratives et ses attaques ad personam visant une fois de plus à faire de Fink' un penseur d'extrême droite, n'amène strictement rien de ce point de vue. Pathétique.

Comme une affamée "errant dans la Jungle du politiquement correct", Aude Ancelin tombe à bras-raccourci sur l'interview que Finkielkraut donne à Elizabeth Lévy sur RCJ le 22 septembre dernier au sujet de l'islamophobie, et interprète les constats qu'il dresse comme des gestes promotionnels en faveur du Front National. Ce n'est plus de la cécité mais de la mauvaise foi.

On peut en profiter pour faire un peu d'anticipation. La gauche française, toujours aveugle et sourde, continue sa politique de droite, son meccano sociétal inutile, et persiste à soutenir l'option ethnique choisie par Valls. Le Pen poursuit sa progression et fait un carton aux municipales. En 2017, face à Fillon qui trébuche, la fille de Jean-Marie prend le pouvoir et fait élire un parlement d'extrême droite. Les serments populistes sont bien vite oubliés et on retrouve les bons vieux réflexes droitiers, avec le clientélisme et la matraque en plus. La liberté de la presse vit ses dernières heures. Les milices, rendues légales, sillonnent les quartiers.

Anticipons toujours...

Un jour, dans une banlieue défavorisée proche de Paris, un Français "de souche" est assassiné à coup de couteau par un inconnu. Des vidéos de surveillance laissent penser que le coupable pourrait être un homme d'origine méditerranéenne et probablement musulmane. C'est, en tous cas, ce que suggèrent les médias, désormais tous proches du pouvoir. Aussitôt, aux cris de "La France aux Français !", les mêmes milices saccagent des commerces tenus par des personnes d'origine méditerranéenne, fussent-elles françaises. Lynchages, violences, destructions. Venue pour s'interposer, la police est accusée par la population de protéger ces personnes. Pour faire cesser ces désordres, cette dernière, avec l'autorisation du gouvernement, opère des rafles chez les populations méditerranéennes et musulmanes, en particulier sur les chantiers de bâtiment ou les entreprises de nettoyage, rafles soigneusement retransmises à la télévision.

C'est de l'anticipation, bien sûr. Nous ne sommes pas en Russie où des Azeris sont stygmatisés avec la bénédiction des pouvoirs publics. Nous sommes en France où des lynchages aux cris de "La France aux Français !" n'auront sûrement jamais lieu, n'est-ce pas ?

Un peu d'anticipation...

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Les nouveaux prophètes de l'Apocalypse

par Erasmus Tharnaby

Vous voulez devenir riche ? Passer à la radio ? A la télé, même ? Faire l'objet de beuses, de couises, de touites, de laïkes et autres témoins de votre enviabilité ? Alors prévoyez l'Apocalypse ! Faites comme le jeune (?) Christophe Bonneuil, militant écologiste et historien des sciences. Ce chercheur qui n'a pas peur des oxymores nous apprend, au cas où le bourrage de crâne médiatique ne nous l'aurait pas encore fait comprendre, que nous sommes de trop sur cette Terre, que nous polluons, etc., etc.

Rien d'original, vous me direz. Des petits prophètes de l'Apocalypse, fussent-ils prétendus historiens (car on ne peut être historien et écologiste), il y en a eu depuis l'aube des temps. Se prétendre historien, quand on est écolo, c'est un peu comme se prétendre démocrate quand on vote Marine Le Pen. On oublie.

J'écoutais ce plumitif de la cause écolo sur France Inter ce midi. Dix minutes de célébrité. C'est à chaque fois le même refrain, mais chaque fois plus violent, plus brutal, plus arrogant, pour tout dire plus odieux. Cette fois, la stratégie marketing consiste à récupérer la notion d'ère géologique (ce qui n'est pas rien) pour en faire un outil menaçant de propagande écolo (c'est à dire presque rien).

Une ère géologique, c'est une étiquette posée par des historiens sur des époques pour que ce soit pratique. Là, le discours consiste à dire "Vous rendez-vous compte ? Vous polluez tellement que ça nous fait changer d'époque géologique !" Les journalistes jubilent. Enfin, chez les écolos, un bon client ! Le seul problème, c'est quand l'écolo et l'historien sont la même personne. Il y a comme un conflit d'intérêt lexical. Mais ça n'effleure pas le sens de la déontologie du présentateur : avec l'écologie, il y a longtemps que toutes les barrières lexicales et morales ont été franchies.

Nous pouvons, comme d'habitude, proposer à ces personnes de montrer le bon exemple. Que ce Christophe se suicide tout de suite. On n'en parlera plus. Il cessera de nous infliger ses livres, économisera le papier et l'énergie nécessaires pour les diffuser, ne verra pas la fin du monde promise (quel soulagement pour lui !), etc.

Mais non ! Ils sont encore et toujours là, ces militants de mauvaise augure.

C'est que Malthus pour les nuls, ce n'est pas pour eux ! Eux sont utiles à l'humanité toute entière puisqu'ils diffusent la bonne parole qui la sauvera, tandis que nous, les incroyants, les "climatosceptiques", les bénéficiaires du doute scientifique, les mangeurs de viande, les conducteurs de voiture, nous ne méritons que la mort.

Ces nouveaux prophètes, donneurs de leçons frelatées, constituent une nouvelle aristocratie d'opinion. Ils sont du bon côté de la foi, ils croient en de bonnes idées, ils s'enchaînent aux rails pour de bonnes raisons, ils mettent des pavés dans la gueule des CRS pour les convaincre du bien-fondé de leurs actions. Ils veulent notre mort pour leur bien. Ils achètent leur Paradis sur Terre.

Les Fukushima, les bébés phoques, les glaciers qui fondent, les vélos en ville, etc. ne sont que des évidences, des sources d'acquiescement généralisé, des attrapes-couillons pour convaincre de la justesse évidente de leur cause et de notre impureté ontologique à ne pas les croire. Exactement comme font les sectes pour recruter. Comment est-il possible de ne pas croire de telles évidences ? C'est que nous sommes moins enclins, nous, à passer à l'acte. Se pendre n'est pas dans notre programme.

Vous avez compris ? Si vous voulez un jour devenir célèbre pendant plus de 10 minutes, si vous voulez que votre blog décolle, si vous voulez passer à la télé, prédisez l'Apocalypse !

Les nouveaux prophètes de l'Apocalypse

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Marine Le Pen : écologie des mots

par Erasmus Tharnaby

Comme son père, il y a une petite vingtaine d'années, Marine Le Pen aimerait normaliser sa position médiatique. Elle souhaite qu'on n'attribue plus le qualificatif d'"extrême-droite" à son parti et à ses militants. Elle souhaite purifier le vocabulaire à défaut de nettoyer son programme et ses soutiens de tout ce qui pourrait évoquer le passé nauséabond. Elle a compris que, pour gagner, il fallait faire "social" et ferrailler contre le méchant capital, étrangement nommé "les puissances d'argent" ou "le grand capital". Marine Le Pen est pourtant une bourgeoise, fille de bourgeois. Elle est tout sauf une fille du peuple. Elle est issue d'une famille à pognon mais son côté gouailleur et populo, elle le doit plus à ce qui lui manque qu'à ce qu'elle se targue d'être. Et son programme est tout sauf un programme social.

De ce point de vue, la préférence nationale, qui a l'air d'une bonne idée pour les salariés, n'est que l'expression d'une xénophobie patente : l'étranger est celui qui nous prend nos emplois. La situation de l'emploi en France n'a pourtant rien à voir avec cette réflexion simplette. Les sociologues, les vrais, disent à quel point le pays a besoin de main d'oeuvre. Les biologistes, les vrais, disent à quel point le brassage génétique apporte de renouveau et le danger à s'obstiner à devenir une nation de crétins consanguins.

Toutes les mesures sur l'immigration sont donc des mesures de rejet de l'étranger : réduction de l'immigration légale, suppression du regroupement familial, suppression des accords de Schengen, expulsion systématique des étrangers illégaux, double peine, priorité nationale. Ce sont des mesures xénophobes qui ne reposent pas sur la réalité de l'emploi ou la réalité politique européenne. Ce sont des mesures extrêmes, haineuses et injustifiées.

L'Europe est aussi devenue, grâce à l'incompétence de ses élites (Barroso, Ashton), l'étranger à exclure. Le Front National défend une politique anti-européenne qui surfe sur le mécontentement général vis-à-vis de la politique ultra-capitaliste menée actuellement. C'est une option extrême, qui justifie ce qualificatif puisqu'elle viserait à déconstruire totalement l'oeuvre de coopération entamée après-guerre par l'action de De Gaulle vis-à-vis d'Adenauer en 48 et poursuivie par des personnalités comme Robert Schumann ou Jean Monnet. Ce retrait français, en terme géopolitique, signifierait la mort de l'Europe en tant qu'entité administrative, légale, etc. et placerait le continent sur une trajectoire aussi chaotique qu'incertaine.

Surtout, la fille de Jean-Marie Le Pen a compris que toutes les élections se gagnent au centre. Il lui faut donc rejeter tout ce qui l'éloigne de ce positionnement électoral et intégrer des éléments qui font "peuple". D'où cette tentative de correction sémantique qui n'est qu'un habillage : l'électorat lepéniste est en réalité très hétéroclite. On y trouve des laïcards dupés par le discours pseudo-républicain mais aussi des Scouts d'Europe et catholiques intégristes. On y trouve autant d'immigrés de 2e ou 3e génération que d'authentiques racistes. Tout ça cimenté par un programme de rejet, d'exclusion, de purification.

Les 40% de Brignoles sont un leurre : les électeurs PS ne s'étaient pas déplacés. La fille de Jean-Marie Le Pen peut bien essayer de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Elle risque bien de sortir de cette fuite en avant les mains sales et la tête basse.

Marine Le Pen : écologie des mots

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Cantonales à Brignoles : une sanction infâmante

par Erasmus Tharnaby

Les élections cantonales partielles qui ont eu lieu à Brignoles ce dimanche sonnent comme une sanction pour la gauche. C'est le journal d'annonces publicitaires Le Nouvel observateur qui nous l'apprend. Comme une sanction à de nombreux égards.

D'abord, la gauche actuellement au pouvoir paie sa politique illisible et son reniement des classes moyennes. Pendant que Le Pen s'incruste dans le paysage politique avec ses idées simplettes propres à convaincre un électorat classe moyenne laissé en jachère, Hollande continue d'assumer le massacre fiscal du consommateur en écoutant davantage le MEDEF que Mélenchon. Le PS et la tire-lire. Classique.

Deuxième sanction : le soutien aux écologistes. On ne sait plus très bien s'il s'agit d'un soutien ou d'une bouée de sauvetage. Les affaires qui ont secoué le PS et ses cadres, l'affaire Cahuzac, ont laissé des traces. Se dissimuler derrière une candidature non-PS peut être une stratégie. Hélas, elle est là aussi illisible : les écolos se distinguent, dans le paysage politique français, par leur amateurisme et leur incohérence. A rester dans un gouvernement dont ils ont si peu à attendre, ils montrent leur dépendance aux structures de pouvoir. Leur discours, antisocial et fiscophile à l'extrême, ne peut servir que de repoussoir. Aujourd'hui, le marqueur de l'écologie, c'est l'impôt. La gauche doit en tirer les leçons et réduire impérativement la voilure de ce côté.

La politique raciste et xénophobe du parti anti-républicain de Mme Le Pen arrive donc en tête avec 40%. Les électeurs ont préféré l'écologie ethnique à l'écologie du CO2. La pureté raciale à la pureté de l'air. Le vide politique laissé par la gauche est donc occupé par un caca idéologique mais il ne faut pas s'y tromper : ce score est obtenu malgré une dissidence, signe d'une discipline de parti qui devrait jouer comme un signal d'alarme.

Ce ne sont pas les incantations de Mme Touraine sur la reprise économique qui vont y changer quelque chose : les Français associent ce gouvernement à l'injustice fiscale et au déni des classes sociales actives. A ne pas avoir préparé la réforme fiscale attendue pendant qu'ils en avaient le temps, les socialistes se retrouvent pris au piège du calendrier. Trop tard pour engager une réforme ambitieuse.

Pendant que la fille de Jean-Marie fait un score à deux chiffres, le quotidien boboïste Libération poursuit sur le mode de l'alter-mondialitude en relatant les élucubrations du "collectif" Urbain, trop urbain (comprenez, Urbain, trop d'humains) qui s'est encore offert un Forum ce week end à Toulouse. De nouveaux impôts, de nouvelles contraintes de circulation en ville, de nouveaux emmerdements : c'est le message envoyé aux électeurs.

A s'être aussi longtemps amusés avec des hochets politiques comme le mariage pour les homosexuels ou l'écologie pour les nuls, les socialistes ont loupé le rendez-vous. Comme pour le Traité constitutionnel européen qui, en privant l'Europe d'une occasion unique de se structurer, aboutit à une gabegie politique continentale, l'erreur se paie cash.

La France va mal. Elle s'apprête donc à laisser les clés aux ânes de l'extrême droite. C'est l'échec d'une génération, la faillite d'une élite contestée qui s'est laissée éblouir par de fausses doctrines politiques (l'écologie, le mariage homosexuel, le pétard pour tous comme marqueurs de progrès social) et par ceux qui ont vraiment le pouvoir : les banquiers.

L'avenir n'est ni rose, ni vert. Il n'est même pas "bleu marine". Il est brun, couleur caca.

Cantonales à Brignoles : une sanction infâmante

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GIEC : un rapport non-protégé

par Erasmus Tharnaby

Une partie du désormais très attendu rapport du GIEC a été dévoilée le 27/9 dernier. Depuis, les médias bourdonnent sans grand esprit critique sur les conclusions délirantes du think tank onusien. Il y a bien Courrier international qui titre "GIEC : Le rapport de l'angoisse" mais de la part du très anti-sceptique mensuel, ce n'est pas forcément de l'ironie...

Voilà un groupe de scientifiques qui cherche à établir la certitude d'un phénomène dont il affirme déjà l'existence. En effet, le premier groupe de travail s'intitule "Les base scientifiques et physiques du changement climatique". S'il s'agissait d'en établir la réalité scientifique, le réchauffement climatique apparaîtrait à partir d'observations neutres et non d'observations destinées à prouver qu'il existe.

Ensuite, il s'agit d'alarmer les populations : le réchauffement climatique, puisque ça existe, ça n'a que des effets négatifs. Le deuxième groupe de travail s'intitule "Conséquences, adaptations et vulnérabilité des sociétés face au changement climatique". Là encore, on essaie de faire comprendre à la population qu'il y a danger. Nous verrons ce qu'il y a dans ce volume.

Enfin, les "mesures d'atténuation" et les "préconisations" de la troisième partie, on les connaît déjà : le credo malthusien des climatologues "indépendants" payés par l'ONU ne présente pas beaucoup de suspense.

Que dit ce premier volume ? Que les climatologues n'ont pas assez bien analysé les données et qu'il faut recommencer en étant plus critique. En clair, ils admettent ce que dit Vincent Courtillot depuis toujours : les données sur le climat sont beaucoup produites et pas assez vérifiées. Il s'agit donc de réanalyser ces données. Et là, surprise ! On constate que dans les compte-rendus de ce rapport, les journalistes ne lisent pas la même chose : Le Monde, l'organe officiel du boboland parisien, annonce que les climatologues annoncent un réchauffement à 4,8 °C en 2100. La Chaîne météo, elle, dit la vérité : "Quoi qu'il en soit, les experts se sont mis d'accord pour estimer le réchauffement planétaire entre 0,3 et 4,8 °C à l'horizon 2100..." ce qui n'est pas tout à fait la même chose.

Loin de la vulgate onusienne de Courrier international, la modeste pige de La Chaîne météo nous rappelle que "L'un des défis du GIEC 2014 est d'expliquer pourquoi, alors que les modélisations élaborées depuis les années 2000 envisageaient une hausse de +1° à +4°C d'ici à 2100, on constate en fait une PAUSE dans le réchauffement climatique mondial : depuis 15 ans, le climat ne se réchauffe plus selon les climatologues." (c'est moi qui souligne)

Eh oui ! Vous avez bien lu ! Au bureau, les collègues n'hésitaient pas à vous traiter de révisioniste quand vous ne faisiez qu'exprimer votre scepticisme à l'égard des conclusions des rapports précédents ! Vous pourrez désormais leur rétorquer que ce sont les climatologues eux-mêmes qui le disent.

D'ailleurs, ils sont tellement experts, ces experts, qu'ils ne savent toujours pas pourquoi leur chère Gaïa leur fait des infidélités.

En d'autres termes, le défi des agents de l'ONU est de trouver de nouvelles bonnes raisons de nous vendre la gouvernance mondiale de l'héritière de la Société des Nations. En attendant, on peut espérer que les crédits distribués avec munificence par la galaxie d'organisations dépendant du programme climatique onusien vont être redistribués avec plus de pertinence. Le scandale est bien là : tout l'argent distribué en pure perte à ces soi-disant chercheurs pour des résultats incohérents, approximatifs (de +0,3 à +4,8 °C !) et finalement erronés, toute cette manne gaspillée n'est pas allé abonder le programme alimentaire de la FAO, l'organisation qui s'occupe de la faim dans le monde.

Quand 1 être humain sur 5 souffre de sous-alimentation, le rapport du GIEC apparaît un peu comme le récit des exploits de quelques gosses de riches qui cherchent à se faire peur et à effrayer ceux qui les croient.

Une obscénité.

GIEC : un rapport non-protégé

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