Marée noire : écologie et gouvernance mondiale
Un malheur n'arrive jamais seul. La gouvernance mondiale dont rêve l'ONU devient une idée à la mode à cause de la catastrophe pétrolière en cours au large des côtes atlantiques américaines.
Jean-Louis Borloo a déclaré mardi sur Canal + : "Je suis convaincu qu'on ne passera pas la décennie qui vient sans qu'il y ait une Organisation mondiale de la mer et des océans. On ne peut pas continuer : il nous faut des casques bleus de la mer et des océans."
Les bons sentiments au secours de l'ONU, ce n'est pas une première. Mais ce qui est nouveau, c'est le consensus et la rapidité avec laquelle il semble se mettre en place. Qui a dit que Copenhague était un échec
En réalité, la catastrophe qui vient d'arriver au Texas avec l'explosion d'un gazoduc montre bien que ces problèmes, qui menacent les vies humaines avant tout, sont dus à la volonté de ces compagnies de tirer au maximum les coûts vers le bas. Les consignes de sécurité, les procédures les plus sûres, la communication entre les entreprises sous l'égide de l'Etat, tout cela n'est pas respecté au nom du sacrosaint principe de rentabilité maximum dans un temps minimum.
L'écologie n'est qu'un prétexte, et ses zélateurs ne sont au mieux que de pauvres
dupes.