Idéologie d'exclusion
Aujourd'hui, de nombreuses municipalités décident d'engager des travaux pour repousser les automobilistes en
dehors des centre-villes. La plupart du temps, suivant le principe millénaire qui incite à désigner un ennemi extérieur pour faire passer sa politique intérieure, l'automobile est donc promue
au statut de nuisance absolue, en dépit des services qu'elle rend, en dépit des possibilités qui existent ou qui pourraient exister de la rendre moins polluante, et surtout en dépit du fait que
tout automobiliste est aussi un piéton, un cycliste un motard, etc.
Drapés de bons sentiments planétaires, les élus emboîtent ainsi le pas aux plus hystériques des militants anti-voiture, appuyés par les Verts et portés par cette vague de légitimité médiatique dont il est souvent question ici. Ces choix parfaitement idéologiques portent en eux un puissant mécanisme d'exclusion.
Qu'il s'agisse de salariés qui utilisent une voiture pour gagner leur vie, qu'il s'agisse de besoins familiaux (personne âgée, malade, enfant nécessitant qu'on l'accompagne) ou qu'il s'agisse simplement pour le citoyen de gagner quelques minutes sur son emploi du temps, ces droits élémentaires sont baffoués la plupart du temps par les promoteurs des transports en commun à tout prix.
Ils oublient, ces bienfaiteurs de l'humanité, les Mamère, Hulot, Voynet, Benhamias et consorts, que les gens travaillent, vivent, se déplacent, prennent soin de leurs proches en utilisant l'outil le plus adaptés, avec un prix au kilomètre parfois plusieurs dizaines de fois inférieur au prix du transport en commun pour le même trajet, malgré les subventions payées par les contribuables, et avec une souplesse incomparable quant aux horaires et aux trajets.
Drapés de bons sentiments planétaires, les élus emboîtent ainsi le pas aux plus hystériques des militants anti-voiture, appuyés par les Verts et portés par cette vague de légitimité médiatique dont il est souvent question ici. Ces choix parfaitement idéologiques portent en eux un puissant mécanisme d'exclusion.
Qu'il s'agisse de salariés qui utilisent une voiture pour gagner leur vie, qu'il s'agisse de besoins familiaux (personne âgée, malade, enfant nécessitant qu'on l'accompagne) ou qu'il s'agisse simplement pour le citoyen de gagner quelques minutes sur son emploi du temps, ces droits élémentaires sont baffoués la plupart du temps par les promoteurs des transports en commun à tout prix.
Ils oublient, ces bienfaiteurs de l'humanité, les Mamère, Hulot, Voynet, Benhamias et consorts, que les gens travaillent, vivent, se déplacent, prennent soin de leurs proches en utilisant l'outil le plus adaptés, avec un prix au kilomètre parfois plusieurs dizaines de fois inférieur au prix du transport en commun pour le même trajet, malgré les subventions payées par les contribuables, et avec une souplesse incomparable quant aux horaires et aux trajets.
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