Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ecologie-ekologio

Amalgames...

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Ce court extrait est un exemple de ce que l'on peut trouver de plus naïf sur le net.

L'extrait présente un scientifique qui explique ce que peut exiger une agriculture pérenne, sur le long terme. Son discours est argumenté, rationnel (on peut le penser) et crédible. "Il ne peut y avoir d'agriculture pérenne que si on est sur des sols vivants."

Mais la présentation que l'auteur du site en fait met en relation cette critique de l'agriculture industrielle et intensive, type Monsanto, avec le réchauffement planétaire dont l'origine frauduleuse est issue du même milieu, c'est à dire de la "haute" finance mondiale. C'est une méthode éprouvée : on met du même côté les partis les plus opposés pour semer la confusion chez les tiers observateurs.

En réalité, il faut simultanément lutter contre la mainmise de Monsanto sur l'alimentation mondiale (et le risque de famine généralisée qu'elle peut produire) et contre les tromperies du GIEC et, demain, de Copenhague.

Voir les commentaires

Des nouvelles de la falsification

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Sur le site electron-economy.org, un site écolo-malthusien comme tant d'autres, on a une intéressante compilation de propos variés qui vont plus ou moins dans le sens de la minimisation, comme pour le Climategate :

Mojiv Latif, Institut Leibniz des sciences marines, Kiel : 
"A l'heure actuelle, le réchauffement est en train de prendre une pause (...) Il y a vraiment aucun argument face à cela. Nous faisons face aux faits" (...)

Jochem Marotke, Directeur de l'Institut de météorologie Max Planck, Hamburg :
"On ne peut pas nier qu'il s'agit du sujet  le plus brûlant du moment au sein de la communauté scientifique. On ne sait vraiment pas pourquoi cette stagnation arrive maintenant".

Rhamstorf est si sûr que le réchauffement va reprendre qu'il a décidé de parier 2500 euros. Latif a décliné ce jeu et a répondu : "Nous sommes des scientifiques, pas des joueurs de poker"

Kevin Trenberth, Climate and Global Dynamics, Colorado :  "(...) Le fait est que nous ne savons pas expliquer l’absence de réchauffement actuellement et c’est ridicule. Les données du CERES publiées dans le supplément d’Août BAMS 09 en 2008 montrent qu’il devrait y avoir encore plus de réchauffement : mais les données sont certainement fausses. Notre système d’observation est déficient (...)"

Si on comprend bien, soit c'est parce que les données sont fausses (ce n'est pas ce qu'on a compris), soit c'est parce que le réchauffement fait une "pause" ! Comme le titre le site en question, "le climat s'amuse". Ça tombe bien, nous aussi.

Voir les commentaires

Fausses manifs anti-écolo

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Greenpeace organisait, à l'époque du Grenelle de l'Environnement, de fausses manifestations anti-écologistes. Les slogans étaient du genre "Il est interdit d'interdire de polluer !", "Hier j'ai pollué, aujourd'hui je pollue, demain, je polluerai...", "Pas de croissance sans essence !", "Des 4x4 pour tous, jusqu'au fin fond de l'Afrique Equatoriale", "Vive la croissance, vive Total !", "Le nucléaire c'est très bien." etc...
Toute cette ironie n'a qu'un but : substituer l'évidence à la connaissance, la culpabilité à l'esprit critique, etc.
Il s'agit aussi de se définir universellement par rapport à une positivité bien circonscrite : polluer n'est plus le résultat latéral de l'activité de vivre mais son principal critère éthique. D'où les appels tout récents du WWF à lier une politique génocidaire mondiale à la question de la production des gaz à effet de serre.
Dans la serre globale, comme dirait Sloterdijk (Le Palais de Cristal), seul compte désormais le produit de notre respiration.

Voir les commentaires

Copenhague 2009 : signer envers et contre tout ?

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

L'appel à pétitionner lancé par plusieurs associations, en particulier Greenpeace et le WWF prend la forme d'un ultimatum (Je ne mets pas de lien, ça pourrait leur faire de la pub. Pour le trouver il suffit de chercher sur Google.)
Il s'agit d'emporter, sous la menace de catastrophes naturelles dont on ne cesse de diffuser des figures verbales ou cinématographique (cf. 2012, le film sorti pile poil au bon moment...), l'adhésion du citoyen moyen à un programme massif de réduction de son train de vie.
Que ce citoyen moyen se rassure, les happy fews qui sponsorisent le WWF (la famille de Windsor par exemple), Greenpeace ou la fondation Hulot ne se mettront pas, eux, au régime sec.
Pour obtenir la précieuse signature, rien n'est négligé : le nombre fait partie des arguments de poids puisqu'on nous montre le nombre d'adhérents (qui ne diminue jamais) à cette cause urgente, si urgente même qu'on nous montre le décompte des secondes restant jusqu'au début du sommet. Pour ce faire, le gogo doit déclarer (au moins dans sa tête) "I am ready" (Je suis prêt).
Au moment où j'écris, je ne m'étonne plus du ton des commentateurs de mon blog en lisant la page tcktcktck (sic) de Copenhague. On voit des photos de manifestations qui sont comme autant de gigantesques injonctions collectives, de légendaires séances de synchronisation de masse qui doivent convaincre. Plus c'est gros...
La BBC entonne: "Les femmes pauvres supportent le fardeau du climat."
Le Guardian montre du doigt les vilains sceptiques, nécessairement associés au lobby du pétrole et des énergies fossiles.
On croyait naïvement que la guerre, la dictature et la corruption, le sous-équipement, la sous-éducation étaient porteurs de famine. Révise tes tables de la loi, camarade! Aujourd'hui, si un million de personnes a faim dans le monde, ce n'est pas du à l'inefficacité totale de la FAO et des politiques de développement qui perpétuent largement le modèle colonial, c'est la faute au citoyen moyen qui ne veut toujours pas signer l'Appel de Copenhague.
En clair, on est ici dans une rhétorique que Goebbels n'aurait sans doute pas renié.

Voir les commentaires

La mystique ou le fascisme ?

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Dans un entretien très intéressant, Dominique Bourg évoque le risque que nos démocraties développées  connaissent de sombres jours si nous ne réussissons pas à imposer par le suffrage et la représentation parlementaire des règles nous amenant à davantage de sobriété.
C'est un discours argumenté et bien construit mais il part sur des bases étranges selon lesquelles notre démocratie se serait construite sur la foi de ressources illimitées. J'aimerait savoir ce qui motive cette affirmation. Les démocraties se sont construites surtout sur la foi que les capacités humaines sont illimitées. C sont les scientifiques positivistes de la fin du XIXème siècle et du début du XXème qui ont essayé de nous faire penser le contraire (Ernst MACH, L'analyse des sensations). Ces scientistes, qui étaient parfois des mystiques comme Carnap, ont entrepris une lecture littérale du Second Principe de la Thermodynamique, non comme une approximation destinée à résoudre certains paradoxes, mais comme une réalité physique. L'écologie, l'illusion que le monde est un système fermé, date de cette époque. C'est de cette théorie pipeau-logique qu'est née l'idée que la Terre allait se refroidir indéfiniment, conformément au 2ème Principe. Ce n'est pas très loin de nous, les années 1970.
Le deal de M. Bourg est de nous dire, sous des airs démocrates, que le monde va vers la dictature, ce qui est le but véritable de l'écologie : la domination des esprits.
Mais il utilise pour cela une arme bien connue, dont il est question à l'article précédent, celle de la mystique.
"Aujourd'hui, le bornage de nos libertés est dicté par la survie de l'espèce. Une loi d'airain. Cette transcendance-là, incontournable, est aussi rude à admettre pour les politiques que pour leurs électeurs."
On a bien lu : "le bornage de nos libertés EST dicté par la survie de l'espèce."
Et ce darwinisme cosmique devient "transcendance", c'est à dire inaccessible au commun des mortels. Ça me rappelle Lula et Sarko nous parlant de "Bible écologique" et de "responsabilité à l'égard de l'humanité".
Trocoule, non ?

Voir les commentaires

Ecologie et pouvoir

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Je peux revenir sur quelques vieilles lunes que les écologistes malthusiens, les écolos de la décroissance, continuent d'asséner tout en évitant de lire ce blog. Joke, lui, a le courage de le lire et de continuer à écrire des choses fausses.
Je ne reviendrai pas une n-ième fois sur la nature de ce blog et sur ses objectifs. Chez Joke, il y a toujours confusion. C'est un cas désespéré mais emblématique. Je laisse de côté le second pont de son commentaire, totalement aporique.

Mais on peut revenir sur l'illusion selon laquelle (je cite Joke) : "Ceux qui nient l'origine humaine du réchauffement climatique ont toujours été proches du pouvoir de décision dans tous les pays."
C'est une vision très "bons et méchants" de ce qui se passe !

Ça fait des décennies que les pays pauvres se battent pour lutter contre la faim, et à peu près autant de temps que les solutions pour y remédier sont trouvées et aucun progrès notable ne se passe de ce côté, c'est le moins que l'on puisse dire ! Et les gens meurent vraiment !

Et d'un seul coup arrive un questionnement scientifique (le réchauffement d'origine humaine), qui prend rapidement des allures millénaristes (dix ans avant on avait peur d'un refroidissement général !), et pour lequel on mobilise en quelques années une armada de scientifiques (ou supposés tels), on convoque tout un tas de pays pour un protocole auquel peu de gens croient vraiment, et on commence à inscrire dans le marbre tout un tas de contraintes techniques et économiques qui vont, une fois de plus, pénaliser les pays en développement ou les classes moyennes et pauvres dans les pays riches.

Et tout ça sans l'appui du "pouvoir de décision dans tous les pays" ? Quel tour de force !

Faut-il rappeler qu'un des premiers zélateurs de la cause malthusienne fut Bertrand Russell, prix Nobel de littérature (sic), 3ème comte du nom et petit fils d'un Premier Ministre de la Reine Victoria, John Russell ?
Faut-il rappeler que Grégory Bateson, avant de voir la lumière et de se découvrir une passion pour l'écologie, fut l'enfant chéri du MIT dans le cadre de programmes de recherches militaires sur la manipulation mentale ?
Faut-il aussi rappeler que le GIEC est une émanation de l'ONU, tout comme le Protocole de Kyoto ?
Faut-il rappeler le rôle de la Royal Society of Science dans la construction de toutes ces fables ?
Faut-il rappeler enfin que Julian Huxley, eugéniste notoire et membre de la Royal Eugenics Society, fut un des fondateurs de l'UNESCO, grand pouvoyeur de pensée unique en matière d'écologie ?

Comme indépendance vis à vis du "pouvoir de décision dans tous les pays", on fait mieux.

Voir les commentaires

Objet...

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Je pense que le domaine que j'essaie de documenter est très vaste et que j'y vais, comme on dirait, "avec une petite cuillère". J'en suis le premier désolé.
Donc soit on est patient, soit on s'énerve. Je sens que Joke, qui n'est pas un "joker" et sait de quoi il parle, commence à s'énerver car le principe de ce blog est de mettre le doigt sur ce que l'on prend pour des EVIDENCES à force de se les faire seriner par des gens qui passent à la télé, ou par de petits messages explicites ou plus discrets, à la radio, dans les journaux, comme une urgence.
Quand on touche à un endroit sensible et inattendu, la réaction peut être brutale.
C'est pour ça qu'au message suivant, Joke perd ses moyens et parle de "révisionnisme".
Donc, comme Joke est quelqu'un de sérieux et qu'il a des arguments, je vais essayer d'être plus clair.
Pour être plus précis, j'utilise des moyens adaptés à la situation.
Je pars de l'hypothèse, avec l'argument Ecologie=Idéologie, que l'argumentation écologiste n'est pas LOGIQUE mais RHETORIQUE, c'est à dire qu'elle ne part pas d'hypothèses connues vers des conclusions à découvrir par déduction, mais qu'elle part de présupposés et qu'elle cherche tous les moyens possibles pour nous les faire admettre en manipulant notre intime conviction, tout ça en essayant de se donner l'aspect indubitable d'une science déductive.
Rien n'est plus faux.
Tout ce montage rhétorique autour de" la fin du monde pour demain matin" n'est donc qu'une vaste plaisanterie qui sert de masque à des sociétés multinationales pour continuer à se faire du pognon sur le dos du plus grand nombre.
Sur le plan idéologique :
L'écologie se donne des airs de parti de gauche, elle se nourrit maintenant elle-même par l'opinion sincère de militants admirables, mais au fond, le fond du fond, le fond du fond du fond, c'est qu'il s'agit d'une idéologie issue de l'eugénisme.
Sur le plan scientifique :
L'objet d'une science n'est pas d'attester des faits. Ça, c'est le rôle de l'histoire.
L'objet d'une science est de découvrir des paradoxes et d'émettre des hypothèses qu'on essaie de vérifier.
Or, la rhétorique écologiste se borne à établir des faits (1ère erreur) qui ne sont en aucun cas des paradoxes (2ème erreur). Ce sont, tout au plus, des problèmes entre l'homme et son environnement qui appellent des solutions politiques et économiques.
Comme l'écologie procède dans le sens rhétorique, c'est à dire en partant des conclusions, je fais la même chose.
Comme l'écologie cherche à établir des faits pour servir ses conclusions (qui ne sont pas toujours clairement énoncées mais qui n'échappent pas à l'enquêteur avisé), je fais la même chose. Je rappelle des faits établis (les origines de l'écologie sont très bien documentées) et je commente l'actualité dans le sens de la rhétorique que j'ai choisi.

Voir les commentaires

Le syndrome du Britannique

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Les origines de l'écologie considérée comme une arme de guerre contre les classes moyennes sont anglo-saxonnes.
Le MIT, en pointe dans la recherche sur la Théorie de la Double contrainte, a participé vigoureusement à la création de cette fiction. Il y a eu Silent Morning et le déjà cité Rapport Meadows.
Avec son nouveau film, le Syndrome du Titanic, Nicolas Hulot, qui n'oublie pas de faire fructifier son impact carbone, confirme, s'il en était besoin, son ancrage du côté malthusien de l'écologie.
Les théories mortifères de Malthus furent très utiles aux différents gouvernements anglais pour justifier la politique génocidaire menée en Irlande à son époque.
Le documentaire référencé sur Google rappelle le rôle de Thatcher.
Dans l'article Wiki sur Malthus, on trouve un lien externe vers le WWF qui propose à chacun de calculer son impact carbone.
Et voilà !

Voir les commentaires

Le socialiste Eric Loiselet rejoint Europe Ecologie

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Encore une victime de l'écologie.
Malgré les tentatives du ministre Jouanno, il sera bien difficile de nous faire croire que l'écologie n'est pas une idéologie de la culpabilité et de l'exclusion sociale. Le mirage de la croissance par la "vertu verte" n'aura qu'un temps et il faudra, d'ici là, trouver autre chose de plus contraignant, de plus culpabilisant.
En attendant, la Bessonite frappe au PS vers les rangs Verts.

Voir les commentaires

Le bébé et l'eau du bain

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Le principe idéologique des ressources terrestres limitées étant une donnée intangible dans le discours écologiste actuel, pour assurer la décroissance du genre humain, il devient indispensable d'en limiter les sources de développement. C'est l'objet de la lutte contre le nucléaire et le discours récurrent sur sa dangerosité intrinsèque. La radicalité ne faiblit pas puisqu'elle s'appuie sur un diagnostic terrorisant très efficace.
Il s'agit, là encore, d'évidences.
Et ce sont les évidences qui fabriquent l'idéologie.
La période de certains éléments est de plusieurs dizaines de milliers d'années, de plusieurs millions d'années ? Ces éléments sont donc évidemment dangereux, quelque soit la façon de les employer.
Raccourcis anti-scientifiques, ces évidences frappent l'opinion, fût-elle consommatrice d'électricité d'origine nucléaire depuis belle lurette, d'une façon durable.
Autre évidence : l'interdiction du DDT suite à la campagne médiatique basée sur des évidences et des raccourcis (Silent morning, etc.). La relation avec le concept étrange de "sur-population" est explicite dans ce cas. Je reviendrai sur le cas du DDT si l'actualité le permet.
La pratique du raccourci est donc inhérente au discours écologiste car elle permet d'englober un progrès et l'emploi qui en est fait par le capitalisme esclavagiste importé d'occident. Ici, le concept de "sur-population" contient celui de ressources limitées sans qu'il soit explicite. Ce dernier est sous-entendu, mais il est entendu.
Le concept de sur-population suppose qu'il est possible qu'il ne soit pas bon qu'un être humain naisse et vive. Dans ce contexte, une mort, un massacre, une guerre, une famine, un génocide deviennent un peu moins choquant, suffisamment "un peu moins choquant" pour contenir les masses, objet des médias, en deçà d'un seuil d'émotion, d'expression, de revendication, de mobilisation. Le concept de surpopulation est d'abord l'exemple d'une "méthode de gouvernance".

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>