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Antanas Mockus : l'illusion verte

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

    On voit bien en Colombie que la "vertitude" n'a rien d'une valeur de gauche. Elle serait même plutôt libérale. En effet, sur le blog Regards Latinos, hébergé par Le Figaro, Patrick Bèle nous dit que : "Son appartenance au Partido verde ne doit pas tromper : il n’est ni de gauche ni écologiste. Son modèle de personnage politique européen est Angela Merkel. Il a démissionné de la mairie de la capitale en 1997 pour se présenter comme vice président de Noemi Sanin, la candidate du parti conservateur cette année." Il a quant même été coopté par un parti, vert en l'occurence.

    Mais il faut croire que les clichés ont la vie dure. C'est même à ça qu'on les reconnait.

    En lisant ce pauvre pigiste du Midi Libre, on se dit qu'il y a encore du boulot : associer écologie et santé relève en effet de l'oxymore, tant l'écologie malthusienne, la seule actuellement à la mode, s'oppose par principe à toute valeur humaniste.

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Tchernobyl : la catastrophe et le rationnel

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Le documentaire d'Arte dont Mediapart publie un résumé substanciel nous apprend surtout que la Nature crée les moyens de retrouver son équilibre.

En d'autres termes, le discours qui met en scène un raisonnement "à moyens constants" ou "à méthodes invariantes" reste, sous un aspect rationnel, une coupable approximation, une façon non raisonnable de raisonner.

On peut chercher à imaginer ce que sera le monde en 2050, en s'accrochant à des faits bien établis comme les morpions s'accrochent au bas clergé. C'est juste stupide.

Les journalistes écolos, façon Denis Cheyssoux, nous ont gavés de demi-périodes d'éléments atomiques pour faire peur à la ménagère de moins de 50 ans. On se rend compte, qu'en 24 ans, la nature a, partiellement c'est vrai mais tout de même, repris ses droits.

Au lieu de ces chimères, le hold-up qui se prépare sur les retraites est autrement plus grave pour notre avenir.

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Tchernobyl, une histoire naturelle ?

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Ce soir, sur Arte, passait un excellent documentaire sur les conséquences de Tchernobyl sur le milieu naturel autour des restes de la centrale nucléaire.

Des images toutes simples de cette zone de 60km de diamètre encore interdite 24 ans après.

Même si le documentaire n'échappe pas au sensationnalisme du genre, c'était tout de même des images associées pertinemment à des questions pertinentes, loin du catastrophisme apocalyptique des partisans du néo-néolithique.

Et surtout, des compte-rendus de scientifiques qui s'efforcent de débusquer les paradoxes et d'avancer des hypothèses, avec discrétion et modestie, sans chercher ni à grossir le trait, ni à atténuer l'impression que provoque la réalité. En clair, une leçon de science.


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Three's a crowd...

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Ils ne sont plus que soixante !

Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le JDD.

Pendant que les banquiers se servent sans scrupule avec la bénédiction de M. Strauss-Kahn, il en reste encore soixante à chercher à attirer l'attention des médias sur l'état du monde en 2050.

Bon courage à eux...

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Apéros géants : la tentation du vide

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Le pauvre homme passé par dessus la rembarde d'une passerelle, à Nantes, le week end dernier, avait 2,4 g d'alcool par litre de sang. Avait-il bu par plaisir, par jeu, pas désoeuvrement, par désespoir ? Quelle importance puisque c'est surtout pour les politiques l'occasion de faire de l'audience.

La tentation de légiférer dans le sens de la répression est d'autant plus risible qu'une loi serait difficilement applicable à moins de censurer Facebook avec méticulosité.

Internet ne dérange pas nos élites tant qu'il reste vide d'action. Mais que la toile puisse devenir catalyseur de rassemblements bien physiques, ceux-là, en un lieu imprévisible, et ce sont les fondements du pouvoir des élites qui vacillent. Pour l'instant festifs, imaginez que ces rassemblements puisse fédérer des membres d'une profession réputée disséminée, des chômeurs, des mécontents de tous ordres ! Au  jeu du marketing politique, l'existence d'une possibilité d'imprévu est difficile à tolérer pour les communicants et les marchands de tous genres.

En réalité, la tentation de légiférer peut être d'abord la volonté conservative de maintenir les deux univers, réel et virtuel, étanches l'un à l'autre. On retrouve, comme dans un cas d'école, la posture revendiquée par la théorie systémique, celle de l'encapsulation, qui est au coeur de l'écologie théorique.

Et comme l'humain, trop incirconscriptible (amis espérantistes, ce néologisme est pour vous !), est exclu de ces jeux, il est normal que les raisons profondes de ce qui s'est passé (le plaisir, le jeu, le désoeuvrement, le désespoir, par exemple) ne soient pas trop sollicitées par le débat. Ce ne serait pas écologique !

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Budget scooter

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Si les conditions s'y prêtent, on peut acheter un scooter électrique. Le meilleur rapport qualité prix reste actuellement l'EMAX 110s, qui va bientôt être remplacé par son petit frère, le 120s.

Le scooter en ville, c'est pour remplacer la voiture pour les petits trajets, ceux qui bouffent 12 litres au 100km et nécessitent au moins une paire de pneus par an (200 euros TTC environ pour une petite voiture, plus pour une grosse).

Disons qu'il faut 4 ans pour faire 12000km.

- EMAX 110s :

Coût du kilomètre : 1 centime d'euro environ.

Coût du remplacement des batteries après 12000 km : 650 euros HT soit environ 800 euros TTC.

Entretien général : 120 euros (une paire de pneus).

Coût total après 12000km :  920 euros

- Voiture :

Coût du kilomètre (à 1,15 euros le litre de diesel) : 14 centimes d'euros, soit 1680 euros pour 12000km.

Entretien général : coût très variable selon la nature et l'âge des modèles, mais il est probable que le coût dépasse les 200 euros par an (pneus compris).

Coût total après 12000km : 1680 + au moins 800 = au moins 2480 euros.

Bien sûr, je ne compte que l'entretien. Je ne compte pas l'achat, l'amortissement du véhicule et sa perte de valeur. Il faut penser aussi à l'assurance d'un véhicule supplémentaire. La différence entre les deux (2480 - 920) = 1560 permet d'envisager l'amortissement du prix d'achat en un peu plus de deux ans.

C'est toujours mieux que ce site qui compare un trajet en TGV à celui fait en voiture, pour montrer que les automobilistes sont vraiment des méchants doublés d'incurables stupides. La conclusion selon laquelle il vaut mieux rouler en TGV qu'en voiture va intéresser ceux qui vivent près de la gare. C'est bien utile, finalement...

Le site s'appelle "eco-malin", ça ne s'invente pas.

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Implantations éoliennes : bizness et lobbying...

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

    "L'influence conjuguée de la filière industrielle éolienne, des associations environnementales et du ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, a contraint les élus emmenés par le président de la commission des affaires économiques, Patrick Ollier, à revenir sur l'une de leurs propositions, qui imposait un seuil minimum de 15 mégawatts (MW) de puissance pour tout nouveau parc éolien." nous apprend Le Monde du 5/5.

    En d'autres termes, le lobbying de la filière éolienne a du être terrible tant le gâteau est alléchant. On se demande pourquoi, depuis La France Défigurée de Michel Péricard et Louis Bériot à la télé dans les années 70, les écolos s'acharnent tant à détruire les paysages français par des moulins aussi laids que gigantesques.

    On se le demande d'autant plus qu'il est maintenant documenté que le parc éolien doit s'appuyer sur un ensemble de centrales thermiques marchant à l'énergie fossile, pour une puissance équivalente.

    En effet, seules les centrales au charbon ou au pétrole sont capables de démarrer en quelques minutes à des puissances suffisantes pour compenser l'arrêt brutal du vent, comme on l'explique dans un forum écolo.

    Le gâteau est en effet très copieux pour qui sait y faire. Le prix de rachat extrêmement élevé (0,88 centimes d'euros) du kW par EDF fournit aux exploitants des revenus nets plus que confortables, comme le rappelle l'article "Qui sème le vent récolte des pépètes" du dossier du Canard Enchaîné intitulé Les Profiteurs du Bizness Ecolo, paru tout récemment.

   Mille cinq cents personnes défilaient dans les rues de Paris le 4 mai pour protester contre l'adoption d'un seuil de puissance minimale pour les installations, risquant de mettre à mal l'expansion de la filière.

   Difficile de résister à la pression de la rue !

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Les profiteurs du bizness écolo

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

   Les Profiteurs du Bizness Ecolo, c'est le titre du dernier dossier du Canard Enchaîné !

Pour 5, 35 euros, c'est donné !

   En couverture, on y voit un cadre de la compagnie Total-EDF-Lafarge-Aventis-SANOFI-PSA-RENAULT qui peint en vert l'égérie de la gauche-deufeule-coat (j'ai oublié son nom) qui peint en vert ce diablotin de Sarko. C'est un dessin de Cabu, évidemment.

   Il est probable que nous n'apprenions pas grand-chose de neuf dedans, et que la position du palmipède soit plus consensuelle que jamais. Nous verrons ! Mais face au maelström médiatique des grenelles 1 puis 2, des CO2-Mon-Amour (moi l'noeud) et autres cartographies désinformatives, une parole différente fera du bien à lire.

Aux esprits taquins qui diront : "Vous conseillez une lecture que vous n'avez pas lue !", je répondrai que je fais confiance à l'esprit critique des lecteurs, et qu'il sera plus profitable encore d'en découvrir le contenu ensemble, parallèlement pour ainsi dire...

Bonne lecture.

(...)

Merci.

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Jean-Christophe Victor et les méchants "climato-sceptiques"

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

   Ce soir, Jean-Christophe Victor présentait une émission sur les dangers d'Internet. Il y présentait le nouvel enjeu géo-politique que représente le cyber-espace. C'est toujours un plaisir de l'écouter, habituellement, présenter Le Dessous des Cartes sur Arte et on se dit aussitôt, en l'écoutant dans cet exercice nouveau, qu'on va apprendre des choses passionnantes.

   Hélas, JC Victor, fils de Paul-Emile Victor, en profite pour nous livrer sa lecture personnelle du Climategate dont il a déjà été plusieurs fois question ici.

Il relate une attaque par Internet en provenance de Russie vers le site du CRU, le laboratoire de climatologie de l'Université d'East Anglia. En réalité, cette version des faits est mise en doute par des sources qui parlent de fuite au sein même du laboratoire. Notre présentateur bien-aimé oublie aussi de parler du contenu de ces mails, utilisés par les vilains "climatosceptiques" pour déstabiliser le sommet de Copenhague, comme si le doute clamé à grands cris par certains (vrais) scientifiques sur les méthodes de recherche employées n'avaient déjà pas suffit à calmer les ardeurs des politiques, malgré le tir de barrage dont ils ont fait l'objet.


   Vous avez compris ?

   Si Copenhague a échoué, c'est la faute des climatosceptiques !

 

   Un mot au sujet du mot "climato-sceptique" utilisé par ce chantre de l'objectivité cartographique. Un climato-sceptique est une personne qui met en doute les conclusions selon lesquelles le climat serait modifié par l'activité humaine, par le biais de la production de gaz à effet de serre.

   Le raccourci vise à associer le scepticisme à la notion même de climat, de sorte qu'on ne sait plus très bien si c'est cet enchaînement complexe de phénomènes ou si c'est l'existence même de la notion de climat que l'on met en doute.

    C'est un peu comme si quelqu'un qui mettrait en doute l'influence des jeux vidéos violents sur le comportement des enfants était appelé un "enfanto-sceptique".

   C'est aussi con que cela.


   Les remarques de JC Victor concernant cette mauvaise frange de l'humanité sont judicieusement placées entre un récit des cyber-attaques en Estonie en 2005 et une analyse des pratiques de la censure et du terrorisme. La conclusion est qu'il faut faire confiance à son intelligence et à son sens critique car Internet peut devenir un formidable outil de désinformation.

   De la part du fils de son père Jean-Christophe Victor, qui a présenté son DVD écologiste en décembre 2009, on n'en attend pas moins : avant Internet, la télévision faite de cette façon reste un formidable outil de désinformation. Il est urgent d'utiliser son esprit critique !

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Ecologie et Apocalypse : des parentés idéologiques

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

   L'écologiste convaincu, celui qui a encore un peu d'estime pour l'écologie profonde, lira avec intérêt le contenu du site du VHEM (Voluntary Human Extinction Movement, Mouvement pour l'Extinction Volontaire de l'Humanité).

   Le fan de Malthus y lira avec intérêt le chapitre consacré à l'écologie. Faut-il prendre le temps d'analyser ce caca idéologique ? Je ne crois pas. Il convient simplement de mesurer la nature profondément perverse des méthodes employées. L'illustration destinée à mesurer la profondeur du sentiment "écologiste" du lecteur me rappelle les méthodes employées dans certaine secte bien implantée en France.

http://www.vhemt.org/ecodepthgauge.jpg

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