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Fraude sur le marché des droits à polluer : un scandale d'Etat

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

C'est le Canard Enchaîné qui a, une fois de plus, soufflé le vent du scandale il y a quelques semaines. Selon le volatile, en France, 1,6 milliards d'euros du budget de l'Etat seraient allés gonfler des poches sans scrupules grâce à un simple jeu d'écriture sur la TVA des droits à polluer achetés sur ce fameux marché Bluenext que les écologistes et les financiers, ont imaginé et mis sur pied à l'occasion du protocole de Kyoto.

Dans cet article d'International News, on apprend qu'Europol évalue à 5 milliards d'euros le montant des fraudes au niveau européen. L'article présente le mécanisme, tout en continuant de justifier son bien-fondé. Le principe reste que la quantité de droits à polluer mise sur le marché est fixé unilatéralement, sans le contrôle des parlements, sans aucun débat démocratique, sans aucune justification politique.

L'Europe imaginée par le groupe Bilderberg s'apparente de plus en plus à une dictature soutenue par une pseudo-élite dont la seule préoccupation est le pillage et la mise sous le boisseau des forces réellement productrices de richesses. L'écologie, telle qu'elle a été réac tivée dans les années 60, joue un rôle essentiel dans ce processus à long terme de décadence européenne. Le WWF, fondé après la Seconde Guerre Mondiale par un groupe de représentants de multinationales du tabac et des diamants (entre autres) avec l'aide d'anciens sympathisants nazis, est représentatif de ce combat pour l'appauvrissement physique et moral des populations européennes.

Jusqu'à quand ?

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Aimé Césaire vs Claude Guéant

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Au sujet des propos répétés et assumés par le ministre de la République Claude Guéant, on ne peut que rappeler ces quelques lignes d'Aimé Césaire (Discours sur le colonialisme, 1955, p. 6) :

"Oui, il vaudrait la peine d'étudier, cliniquement, dans le détail, les démarches d'Hitler et de l'hitlérisme et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du xxe siècle qu'il porte en lui un Hitler qui s’ignore, qu’Hitler l'habite, qu'Hitler est son démon, que s'il le vitupère, c'est par manque de logique, et qu'au fond, ce qu'il ne pardonne pas à Hitler, ce n'est pas le crime en soi, le crime contre l'homme, ce n'est pas l'humiliation de l'homme en soi, c'est le crime contre l'homme blanc, c'est l'humiliation de l'homme blanc, et d'avoir appliqué à l'Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu'ici que les Arabes d'Algérie, les coolies de l’Inde et les nègres d'Afrique. Et c'est là le grand reproche que j'adresse au pseudo-humanisme : d'avoir trop longtemps rapetissé les droits de l'homme, d'en avoir eu, d'en avoir encore une conception étroite et parcellaire, partielle et partiale et, tout compte fait, sordidement raciste.

J'ai beaucoup parlé d'Hitler. C'est qu'il le mérite : il permet de voir gros et de saisir que la société capitaliste, à son stade actuel, est incapable de fonder un droit des gens, comme elle s'avère impuissante à fonder une morale individuelle. Qu'on le veuille ou non : au bout du cul-de-sac Europe, je veux dire l'Europe d'Adenauer, de Schuman, Bidault et quelques autres, il y a Hitler. Au bout du  capitalisme, désireux de se survivre, il y a Hitler. Au bout de  l'humanisme formel et du renoncement philosophique, il y a Hitler."

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Progrès technologique vs écologie : Solar Impulse

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

   Pendant que les écologistes tentent de convaincre qu'il faut moins d'activité pour vivre mieux, des chercheurs s'efforcent de montrer la bonne direction : celle qui consiste à trouver des sources d'énergie qui permettent que l'humanité franchisse un nouveau palier. C'est, j'en suis convaincu, la position de Bertrand Piccard, avec le projet Solar Impulse qui vient de réussir un nouvel exploit. La vidéo du départ de l'appareil est ici.

   Oh, certes, on est encore très loin de se déplacer entièrement de cette façon, mais il faut montrer qu'une synergie, une réflexion approfondie font beaucoup mieux qu'un tas de zozos hystériques qui s'enchaînent à des rails de chemin de fer au passage d'un chargement de déchet nucléaire. C'est une démarche de de progrès qui ne cherche pas le pouvoir sur les gens, contrairement aux Verts.

   C'est pourquoi les sites écolos sont si peu friants de ce genre de scoop : montrer que le développement est possible en dépit de leurs rodomontades, plus ou moins doucereuses mais toujours culpabilisantes, ce n'est pas éco-compatible !

 

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Lampes fluo-compactes : un double scandale écologique

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Je me souviens, il y a une dizaine d'années, au moment de leur apparition, les lampes basse consommation avaient suscité un tel engouement que des municipalités avaient fourni gratuitement à leurs administrés des bons de réduction pour faciliter la substitution des anciennes lampes à filament, supposées trop gourmandes en énergie. L'argument était de diminuer sa facture d'électricité de façon significative. Les emballages étaient, comme ils le sont toujours, de couleur verte.

La couleur marron serait plus appropriée.

Hier soir, un reportage d'Envoyé spécial (France 2) montrait une autre facette de l'idylle verte que nous vendent les commerciaux teintés d'écologie. Emballages incompréhensibles, performances décevantes, filière de recyclage en panne et surtout, méthodes de fabrication totalement délocalisées. Dans des usines chinoises, des conditions de travail délirantes obligent les ouvriers à se trouver en contact direct, et parfois permanent, avec le mercure mis dans les tubes fluorescents.

Le deuxième scandale concerne l'écologie proprement dite et la façon dont elle est vendue. Le reportage avait en effet beau jeu de montrer au travail un membre de l'association Robin des bois, Jacky Bonnemain, une personne tout à fait respectable au demeurant. M. Bonnemain est sans concession sur ce dossier qu'il connaît très bien. Hélas, si on n'a peu de doute sur la foi et l'abnégation de ce genre d'écologiste, on peut s'interroger sur la schizophrénie du mouvement écologiste tout entier. En effet, comme Nicolas Hulot, sifflé lors de la grand'messe anti-nucléaire de la semaine dernière, les associations écologistes sont aujourd'hui consultées par les médias, deviennent représentatives et jouent de ce type de prérogatives grâce au brevet de vertu délivré par le marketing et le lobbying des multinationales (WWF) auprès du grand public.

C'est un cercle ni totalement vicieux, ni totalement vertueux dont la nature ambiguë coïncide mal avec les méthodes hystériques habituelles utilisées par les activistes de ces mouvements. Qu'ils soient responsables marketing ou enchaînés à des rails devant un convoi de déchets radioactifs, le médium idéologique reste le même : le tranfert de culpabilité.

L'écologie représente donc elle-même un deuxième scandale : elle est à la fois pompier et pyromane. En dépit des dénégations de M. Bonnemain, c'est bien la MÊME idéologie que la sienne qui a servi à nous refourguer des lampes fluo-compactes et qui s'efforce de les rendre obligatoires d'ici 2012 en Europe.

 

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Nucléaire : un plan sur 25 ans pour sortir de l'écologie

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Force est de constater le grand danger que les spécialistes écologistes du nucléaire font peser sur l'humanité. Ils pèsent, avec la plus grande bienveillance des médias, sur le débat démocratique avec des arguments défoliants, des chiffres dont la sincérité fait tomber les cheveux, une hystérie qui représentent autant de destructions du bon fonctionnement de nos sociétés.

Le problème vient de ce que les médias ne peuvent plus se passer de leur secours. Ce sont de "bons clients" puisqu'ils ne prédisent que des catastrophes : audimat assuré !

Politiquement, ils représentent un catalyseur profond de la colère sociale, mais adapté à des tempéraments pacifiques comme en produisent nos milieux bobos. Ils parviennent à fédérer les coeurs animés de bons sentiments tout autant que les hystériques du "coup de poing". Ils excellent à montrer du doigt celui qui, dans la société utopique à laquelle ils aspirent, n'a pas sa place. Ils collectent la haine autour de la notion de pureté.

C'est la raison pour laquelle les événements du Japon, autour de la centrale nucléaire de Fukushima,  nous montrent l'urgence d'adopter un plan à long terme pour éradiquer la doctrine écologiste de la société où nous vivons : 25 ans devraient suffire pour remplacer les incontournables prédicateurs par de véritables experts. Les différents organismes concernés par la sûreté nucléaire sont peuplés de personnels qui connaissent VRAIMENT leur sujet et font preuve d'une rigueur, d'une neutralité, d'une retenue scientifique, contrairement aux Duflot, Cohn-Bendit, Jancovici que les plateaux télé plébiscitent. Il sera donc aisé que les premiers remplacent les seconds.

Des formes de pensée politique alternatives peuvent être envisagées autour de notions comme le bien commun, la République et le PROGRES. Ainsi, nous pourrions nous passer définitivement de ces formes dangereuses pour la santé que représentent le malthusianisme, la décroissance et l'utopie apocalyptique.

Pour le bien de l'humanité.

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Transport de déchets nucléaires : approximations et contradictions

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

   A l'occasion du transport mouvementé des déchets nucléaires à Gorleben, les différentes factions écologistes se sont exprimées, rivalisant de finesse verbale pour marquer les esprits, avec l'acharnement des grandes causes...

   Jamais en retard d'une approximation scientifique, les militants de Sortir du Nucléaire ont déclaré, selon Le Point, que la quantité de matière transportée "représente deux fois celle dégagée par la catastrophe de Tchernobyl". Ces métrologistes pointilleux ont été retoqués par M. Neaux, d'Areva. Evidemment...

   L'essentiel est de remplacer une position minoritaire par une querelle de chiffre, et de faire  semblant de s'y connaître. On peut, de cette façon, continuer d'essayer d'exister et faire semblant d'avoir voix au chapitre.

   Evidemment, il est bien difficile d'accorder le moindre sérieux à ce type d'allégation, tout comme aux promesses de non-violence de gens comme Greenpeace. Faire du spectacle, fût-il navrant, au lieu d'attaquer le débat sur son versant scientifique, c'est la voie choisie par l'idéologie écologiste actuellement. On peut se réjouir de ce choix tant qu'il ne mène pas à des décisions absurdes et irresponsables.

   C'est, hélas, la cause d'une propagande irrationnelle et honteuse où le mot Tchernobyl revient à chaque réplique comme une référence, comme une indécence. C'est aussi, pour nos dirigeants locaux et nationaux, bien souvent le prétexte à des décisions aussi stupides que coûteuses pour les finances publiques. C'est bien dommage.

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Boues rouges : l'eau est redevenue potable...

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Le 22 octobre, l'OMS a publié un rapport concernant l'état sanitaire de l'eau dans la région qui avait été contaminée par une coulée de boues rouges, issues de mines de bauxite.

Le bilan serait rassurant même si la vigilance doit rester forte.

Ce n'est pas le bilan qu'attendaient vraisemblablement les écolos, tout prêts à transformer en catastrophe écologique un accident industriel.

Quelle déception !

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Boues rouges de Hongrie

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Les boues rouges issues d'un acident industriel en Hongrie peuvent provenir d'un procédé industriel de l'industrie de l'aluminum. C'est un résidu du traitement de la bauxite.

L'accident industriel a eu lieu dans l'ouest du pays, à Ajka, sur la rivière Raba. Il est vraisemblablement du à des négligences de la part de l'entreprise qui stockait ces boues dans un bassin de rétention contenhttp://2.bp.blogspot.com/_a2JvElU8gh4/TKzOW-OhuDI/AAAAAAAADo4/PPNJ0HZu6FY/s1600/10_10+Hungary+8.jpgant entre 1,1 million et 600 000 m3, selon Le Temps. (image du site Dave's Landslide Blog)

Entre temps, l'air du temps transforme cet accident INDUSTRIEL en catastrophe ECOLOGIQUE.

Ce sont des êtres humains qui meurent, des animaux et des plantes, par la faute d'une exploitation dont on pourra mesurer la négligence à l'égard de la vie humaine.

Mais on continue de qualifier cet événement d'écologique.

L'écologie, ce poison social, se place bien en opposant au développement quand Chantal Jouanno demande des contrôles accrus dans une usine française. Quel est donc le rôle du Ministère de l'industrie dans ce cas ?

L'industrie exploite tandis que l'écologie protège ? Quelle curieuse dialectique !

En attendant, soyons de tout coeur avec les populations hongroises touchées par cet accident.

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Tchernobyl : une histoire naturelle ?

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

http://www.dailymotion.com/video/xdg1c2_tchernobyl-une-histoire-naturelle-y_news

Voici le lien pour télécharger la video sur les enquêtes menées par des biologistes (des vrais) sur le site de Tchernobyl.

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Ecologie et électro-ménager : l'hypocrisie la plus totale !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

    Dans une pige récente, on apprend que les marques d'électroménager s'inquiètent de leur image mauvaise auprès des ménages.

    Elles ont parfaitement compris, par contre, qu'à force de bourrage de crâne écolo-médiatique, c'est la consommation d'énergie qui devient le motif d'achat à la mode. Pourtant, c'est après le manque de solidité des appareils que les consommateurs en ont : les distributeurs font du forcing pour nous refourguer des extensions de garantie tandis que la durée de vie des appareils est en constante diminution.

    Vous voulez utiliser votre lave-linge au moins cinq ans ? Ce sera 30, 50 ou 100 euros, voire plus encore, pour obtenir la précieuse garantie qu'en cas de panne, vous n'aurez que les emmerdements mais pas les frais. Quel soulagement !

    Il n'y a pas si longtemps, à l'époque où il se fabriquait encore quelque chose en Europe, les lave-linge duraient couramment 10 ans, et on trouvait facilement les pièces.

    Je ne parle pas de l'appareillage électronique, où les performances inutiles, les changements de standard ou de connectique font se remplir des bennes entières de téléphones portables, de lecteurs de DVD et autres bijoux technologiques encore en état de marche, ou facilement réparables.

    Le problème, chacun a pu le constater, est que le prix des pièces est toujours assez prohibitif pour dissuader qui que ce soit de réparer quoique ce soit. Sans parler des délais de livraison.

    Faisons un petit calcul :

A la maison, disons que je fais un cycle de lave-vaisselle (12 couverts) par jour.

Si mon appareil est de classe A (la meilleure), c'est environ 1kWh par cycle.

Si mon appareil est de classe G (la pire), c'est deux fois plus.

Sur un an, la différence est de 365kWh. Au prix du kWh (0,074 euros/kWh), la différence de coût énergétique est de 365*0,074 = 46 euros par an. La garantie est de deux ans. La durée de vie maxi 5 ans. Bilan : entre 100 et 250 euros environ pour un appareil vendu 600 euros minimum.

    Que nous rapporterait l'application d'une loi obligeant les constructeurs à allonger notoirement les durées de garantie de leurs appareils, et à rendre abordable le prix des pièces détachées ? Des sommes considérablement plus importantes, évidemment, et beaucoup moins de souci.

    Tout le monde ne peut pas s'acheter du Miele...

    Au lieu de quoi, sous la pression du discours écolo-malthusien ambiant, il est beaucoup plus facile de faire des affaires à partir de concepts fallacieux, comme la consommation d'énergie.

 

L'énergie est notre avenir : PRODUISONS la !

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