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Minarets et amalgames

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Comme les réactions peuvent être bipolaires sur un dossier aussi complexe que la liberté religieuse !
La Rapporteur Spéciale pour l'ONU, Asma Jahangir, interprète cette interdiction comme une "restriction injustifiée de la liberté de manifester sa religion et constitue une discrimination évidente à l'encontre des membres de la communauté musulmane en Suisse".
Que l'on ne soit pas d'accord avec cette interdiction est une chose. Que l'on conteste le résultat d'un vote démocratique en est une autre.
Y voir une discrimination est justifié si l'on parle d'un point de vue privé. Mais de la part d'un représentant d'une instance censée défendre, sur la scène internationale, les valeurs démocratiques (si, si, si... on ne rit pas...), c'est un peu curieux. On aimerait autant de virulence dans des situations symétriques. De tels propos ne peuvent donc que solidifier un peu plus le mur d'intolérance qui, dans un contexte de capitalisme mondialisé, sabote la démocratie.
Il serait plus constructif de se demander ce qui, dans le contexte précis de la Suisse, a ainsi provoqué ce niveau d'incommunication entre les 400 000 musulmans de Suisse et leurs concitoyens, et sur les multiples façons dont se manifeste la discrimination, bien plus graves à mon sens que cette question des minarets, comme la discrimination à l'embauche. Ça permettrait d'avancer sur les dossiers de la représentativité des communautés  religieuses minoritaires dans les instances politiques et sur le droit de "manifester sa religion" dans un état laïque.

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Des nouvelles de la falsification

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Sur le site electron-economy.org, un site écolo-malthusien comme tant d'autres, on a une intéressante compilation de propos variés qui vont plus ou moins dans le sens de la minimisation, comme pour le Climategate :

Mojiv Latif, Institut Leibniz des sciences marines, Kiel : 
"A l'heure actuelle, le réchauffement est en train de prendre une pause (...) Il y a vraiment aucun argument face à cela. Nous faisons face aux faits" (...)

Jochem Marotke, Directeur de l'Institut de météorologie Max Planck, Hamburg :
"On ne peut pas nier qu'il s'agit du sujet  le plus brûlant du moment au sein de la communauté scientifique. On ne sait vraiment pas pourquoi cette stagnation arrive maintenant".

Rhamstorf est si sûr que le réchauffement va reprendre qu'il a décidé de parier 2500 euros. Latif a décliné ce jeu et a répondu : "Nous sommes des scientifiques, pas des joueurs de poker"

Kevin Trenberth, Climate and Global Dynamics, Colorado :  "(...) Le fait est que nous ne savons pas expliquer l’absence de réchauffement actuellement et c’est ridicule. Les données du CERES publiées dans le supplément d’Août BAMS 09 en 2008 montrent qu’il devrait y avoir encore plus de réchauffement : mais les données sont certainement fausses. Notre système d’observation est déficient (...)"

Si on comprend bien, soit c'est parce que les données sont fausses (ce n'est pas ce qu'on a compris), soit c'est parce que le réchauffement fait une "pause" ! Comme le titre le site en question, "le climat s'amuse". Ça tombe bien, nous aussi.

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Intensité carbonique : le nouveau concept génocidaire

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

"La Chine accorde une haute importance à la Conférence de Copenhague" a déclaré la Chine la semaine dernière. Elle a même avancé un chiffre pour la première fois : elle promet de réduire de 40 à 45 % d'ici à 2020 son "intensité carbonique".
L'intensité carbonique est le rapport entre la quantité de gaz à effets de serre émise par dollar de PIB réalisé. Plus elle est élevée, moins on est gentil. Inutile de revenir sur la nature contestable du concept de gaz à effet de serre. On sait déjà que la plus pure fantaisie règne en ce domaine.

En avançant ce nouveau concept d'intensité carbonique, qui vient du rapport SMART2020, les écologistes jettent bas les masques ! En effet, dans le rapport Carbone/PIB, le numérateur mesure l'impact physique d'un être humain mais le PIB, au dénominateur inclut toutes sortes de choses différentes et en particulier les produits dématérialisés de l'économie financière. En d'autres termes, un cadre de la City qui fait du pognon sans bouger de sa chaise a une meilleure "intensité carbonique" que ma grand-mère qui cultive son jardin mais ne produit rien dans l'économie mesurée.

On ne saurait être plus goujat.

Notons que le rapport SMART2020 a été rédigé par le Climate Group qui est un groupe d'étude organisé par des sociétés de télécommunication toutes cotées en bourse (Bell, British Telecom, Ericsson, Nokia, France Telecom, etc.). Les analyses ont été menées par le cabinet de conseil McKinsey qui est toujours en pole position quand il s'agit de travailler auprès de grands-groupes-industriels-cotés-en-bourse, c'est à dire tout un tas de gens qui rêvent de nous payer comme le sont les chinois actuellement. C'est dire son indépendance ! Son dernier rapport s'intitule Cutting the cost. Qu'est-ce qu'on vous disait ! (Que fait la gauche française sur ce terrain de jeu ?...)

Bref, croire une seule seconde à la sincérité de cette étude, c'est vraiment Oui-oui au pays des jouets !

En attendant, c'est le retour de Soleil vert. Avec la T2A dans l'hôpital, on est déjà à l'ère du nihilisme thérapeutique. Maintenant, la mesure de la vie humaine, le cynisme le plus vil, l'eugénisme le plus radical se trouvent dans ce concept qui fait un pas de plus que celui d'"impact carbone". Il faut le dénoncer avec la plus grande énergie.

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Copenhague

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Pendant que dans la presse alignée (L'Express, Libération, Le Monde, etc.) on fait comme si de rien n'était, comme si le réchauffement planétaire était une réalité établie scientifiquement, les pays émergents s'organisent. On assiste de plus en plus à une confrontation entre les pays industrialisés et les pays en voie d'industrialisation.
Les mesures de CO2 (ha! ha! ha!) ne font toujours pas consensus (on se demande vraiment pourquoi !) et le Commonweajth, aligné derrière la position britannique, se retrouve décrédibilisé par l'affaire des données falsifiées données au GIEC, le Climategate.
Au pire, il ne sortira RIEN de Copenhague et c'est tant mieux !
Au mieux, les pays émergents parviendront à peser suffisamment pour obliger l'oligarchie financière à céder. C'est peu probable tant certains de ces pays sont tenus par les banques mais la Chine, disposant de fonds propres colossaux, peut trouver l'occasion de jouer une carte décisive.

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Identité nationale et écologie

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

L'identité nationale est par définition ce sur quoi nous sommes d'accord sans qu'il y ait besoin d'en parler.
Instaurer un débat sur ce sujet signifie donc sa liquidation.
On peut dire que tel ou tel point fait partie de l'identité nationale. C'est faux la plupart du temps car il n'y a pas forcément de consensus national. Il y a débat  et c'est cette possibilité du débat sur laquelle il peut y avoir consensus.
On peut autrement dire que l'identité nationale se mesure à ce dont il est inutile de parler. D'où le caractère parfaitement aggressif des propositions d'Eric Besson.
On remarque que ce débat s'accompagne d'un programme très précis, très "positif", très imposé. Et le pouvoir UMP va tout faire pour que tout ce qui cherche à s'en éloigner soit étouffé. Il a ainsi la possibilité d'exclure mais aussi d'inclure. Le site d'Eric Besson ne nous apprend pas grand-chose. C'est un espace exutoire. Pour détruire, c'est suffisant. La suite viendra naturellement. L'histoire de la Marseillaise est une connerie parmi d'autres.
Il s'agit donc de circonscrire un espace de débat, une sorte d'écosystème qui permettrait aux uns et aux autres, mais surtout aux uns, d'enfermer les possibilités de débat, ce qu'on peut appeler l'espace des libertés démocratiques. L'essence de ce débat est donc authentiquement écologique, au sens que donnait à ce terme le biologiste et philosophe Ernst Haeckel, considéré comme l'inventeur du terme "écologie", introducteur des théories darwiniennes et eugénistes en Allemagne.

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Nous l'avons tant aimé, le réchauffement planétaire...

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Pour reprendre à ma façon un titre du très médiatique Dany Cohn-Bendit, il faut bien reconnaître que la théorie du réchauffement, déjà très controversée, a du plomb dans l'aile.
Carbonisé, le réchauffement planétaire !
Certains s'accrochent et dans les médias, le clivage est total entre les médias indépendants et les canaux historiques issus des médias traditionnels.
A peine l'article Climategate était-il écrit dans Wikipedia par un auteur nommé Babadjan, définissant ce terme aussi objectivement que possible, qu'une main (invisible ?) complétait par la référence à un article du journal Le Monde cherchant à minimiser l'impact du scandale, supprimait les sources, tout en avertissant le lecteur que le contenu était encore sujet à polémique.
En d'autres termes, on prévient le lecteur qu'il se situe dans une zone où l'objectivité n'est pas garantie, et la référence donnée n'est pas la source mais plutôt un article qu'il faut bien qualifier d'orienté !
Cet auteur n'est pas invisible. Son pseudo est Nemoi. C'est un contributeur patenté de Wiki.
Pendant que Copenhague se prépare, un milliard d'être humains crèvent la dalle dans le monde. Et nous, chantons tous en choeur :
"Un milliard de crève-la-faim,
Nemoi ! Nemoi ! Nemoi ! "

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Fausses manifs anti-écolo

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Greenpeace organisait, à l'époque du Grenelle de l'Environnement, de fausses manifestations anti-écologistes. Les slogans étaient du genre "Il est interdit d'interdire de polluer !", "Hier j'ai pollué, aujourd'hui je pollue, demain, je polluerai...", "Pas de croissance sans essence !", "Des 4x4 pour tous, jusqu'au fin fond de l'Afrique Equatoriale", "Vive la croissance, vive Total !", "Le nucléaire c'est très bien." etc...
Toute cette ironie n'a qu'un but : substituer l'évidence à la connaissance, la culpabilité à l'esprit critique, etc.
Il s'agit aussi de se définir universellement par rapport à une positivité bien circonscrite : polluer n'est plus le résultat latéral de l'activité de vivre mais son principal critère éthique. D'où les appels tout récents du WWF à lier une politique génocidaire mondiale à la question de la production des gaz à effet de serre.
Dans la serre globale, comme dirait Sloterdijk (Le Palais de Cristal), seul compte désormais le produit de notre respiration.

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Copenhague 2009 et le Climategate: revue de presse

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Le Climategate, c'est la découverte, par des hackers (des pirates informatiques), de fichiers authentiques établissant avec certitude que le CRU, laboratoire de référence concernant les données de températures mondiales, et un des labos les plus en pointe sur la question du réchauffement climatique planétaire, falsifie sans vergogne les données, et en particulier la fameuse courbe en crosse de hockey, qui est un authentique FAUX, pour rendre invisible le fait que les températures globales diminuent actuellement.
La presse écrite a tendance à minimiser.
Les blogs au contraire prennent la chose à sa juste mesure.

Revue de presse :

Pour Libération, on préfère publier sur le net mais pas sur papier : (Ecrans) du 24/11/09
http://www.ecrans.fr/Des-e-mails-pirates-pour-faire,8612.html

Le New York Times n'a pas ces scrupules, qui publiait déjà le 20/11/09 un article sur ce sujet. Il reconnait que : "l
es preuves d'une contribution croissante de l'homme au réchauffement planétaire est si largement acceptée que les données piratées sont peu susceptibles de porter préjudice à l'argumentaire dominant. Toutefois, ces documents vont sans aucun doute soulever des questions sur la qualité des recherches sur certaines questions spécifiques et les pratiques de certains scientifiques."

Et non des moindres...
On remarque ici implicitement que le nombre de croyant fait valeur d'argument, posture rhétorique s'il en est !

Pour Le Point du 24/11/09 à 7h53, http://www.lepoint.fr/actualites/2009-11-24/le-climategate-une-affaire-embarrassante-a-la-portee-limitee/1037/0/398181, il ne s'agit que d'une université anglaise, après tout... Hélas, le CRU est mondialement reconnu comme leader dans son domaine, et en particulier au sujet des données fournies au GIEC et au sommet de Copenhague.

Par contre sur le blog du Figaro, ça cartonne !

Sur la toile, le panorama est plus contrasté. Si GreenIT sur ZDnet reconnaît que le CRU est le fournisseur de référence pour les données du climat, il n'en affirme pas moins que ce buzz est sans importance. Allez comprendre ! Evidemment, personne ne le traite de révisionniste...

George Monbiot, pas vraiment un tiède sur le réchauffement, vire sa cutie !

Bref, un joyeux vacarme que les grands médias s'efforcent d'étouffer.





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Piratage des données sur le climat : une bouffée de vérité avant COPENHAGUE 2009

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

De méchants hackers, c'est à dire des pirates informatiques, ont dérobé 200Mo de données sur un site de l'Université d'East Anglia, comportant des 3000 documents et données mais aussi un millier de mails entre des alarmistes climatiques, à quelques jours de la grand'messe de Copenhague. Ils les ont aussitôt mis en ligne sur un site russe.
Sur ce site, on a une analyse déjà un peu détaillée du contenu.
Pour faire court, avec ces données, on a la confirmation que les courbes de températures mondiales sont fausses, que l'histoire des gaz à effets de serre est un pipeau absolu et qu'une bonne partie de ces théories ont été montées de toutes pièces.

On le dit ici très clairement : faire du hacking, c'est illégal.
Notons que la BBC, la première à publier l'information, mentionnait UN hacker mais qu'en passant la Manche, il se multiplie et devient DES hackers. Ces gens n'ont pas de morale...
Remarquons aussi que ceux qui nous prédisent la fin du monde pour après-demain nomment "sceptiques" ceux qui vous conseillent de dormir tranquille...
De la rhétorique, on vous dit !

Dans un communiqué, hier, la direction de l'Université déclare : "The volume of material published and its piecemeal nature makes it impossible to confirm what proportion is genuine." (La quantité de documents publiés et sa nature parcellaire rend impossible de confirmer en quelle proportion elle est authentique.)
Dans la mesure où ces mails ont été publiés sur Internet aussitôt après, il y a peu de chance qu'ils aient pu être falsifiés entre temps.
L'ennui, c'est que parmi ces documents se trouvent des mails au contenu étrange. Par exemple, celui qui est référencé par le site Democracy Project relate un échange entre Phil Jones et trois autres confrères, Michael Mann, Raymond Bradley et Malcom Hughes. Jones déclare: "Je viens de terminer le truc de Mike pour Nature (la revue) consistant à augmenter les températures réelles dans chaque série de données pour les vingt dernières années et à partir de 1961 pour celles de Keith pour cacher la diminution."
On y trouverait aussi des mails de George Soros à Al Gore et Thomas Boone Pickens. C'est à voir...
Le site de RealClimate, activiste de la nouvelle cause climatique, commente l'affaire de façon embarassée, qualifiant l'attitude des hackers de "non éthique" (unethical) et niant l'apparition, dans ces lignes chaudes, du nom du magnat George Soros. Il nie aussi qu'aucune forme de falsification puisse y apparaître. Ah, bon ? Alors pourquoi toutes ces dénégations ?
Pour trouver ces données, un site parmi d'autres regroupe ces informations !
Je vous conseille aussi d'aller faire un tour sur mes pages de documentation et sur lle blog de Véronique Anger.
Dormez sur vos deux oreilles...


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Copenhague 2009 : signer envers et contre tout ?

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

L'appel à pétitionner lancé par plusieurs associations, en particulier Greenpeace et le WWF prend la forme d'un ultimatum (Je ne mets pas de lien, ça pourrait leur faire de la pub. Pour le trouver il suffit de chercher sur Google.)
Il s'agit d'emporter, sous la menace de catastrophes naturelles dont on ne cesse de diffuser des figures verbales ou cinématographique (cf. 2012, le film sorti pile poil au bon moment...), l'adhésion du citoyen moyen à un programme massif de réduction de son train de vie.
Que ce citoyen moyen se rassure, les happy fews qui sponsorisent le WWF (la famille de Windsor par exemple), Greenpeace ou la fondation Hulot ne se mettront pas, eux, au régime sec.
Pour obtenir la précieuse signature, rien n'est négligé : le nombre fait partie des arguments de poids puisqu'on nous montre le nombre d'adhérents (qui ne diminue jamais) à cette cause urgente, si urgente même qu'on nous montre le décompte des secondes restant jusqu'au début du sommet. Pour ce faire, le gogo doit déclarer (au moins dans sa tête) "I am ready" (Je suis prêt).
Au moment où j'écris, je ne m'étonne plus du ton des commentateurs de mon blog en lisant la page tcktcktck (sic) de Copenhague. On voit des photos de manifestations qui sont comme autant de gigantesques injonctions collectives, de légendaires séances de synchronisation de masse qui doivent convaincre. Plus c'est gros...
La BBC entonne: "Les femmes pauvres supportent le fardeau du climat."
Le Guardian montre du doigt les vilains sceptiques, nécessairement associés au lobby du pétrole et des énergies fossiles.
On croyait naïvement que la guerre, la dictature et la corruption, le sous-équipement, la sous-éducation étaient porteurs de famine. Révise tes tables de la loi, camarade! Aujourd'hui, si un million de personnes a faim dans le monde, ce n'est pas du à l'inefficacité totale de la FAO et des politiques de développement qui perpétuent largement le modèle colonial, c'est la faute au citoyen moyen qui ne veut toujours pas signer l'Appel de Copenhague.
En clair, on est ici dans une rhétorique que Goebbels n'aurait sans doute pas renié.

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