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Les éco-moutons

par Erasmus Tharnaby

Les éco-moutons

Il fallait y penser : des moutons pour tondre les pelouses municipales, c'est une idée vraiment révolutionnaire ! Et tant qu'il s'agit de prendre les électeurs pour des cons, l'écologie est une mine de trouvailles.

Soucieuse du manque de biodiversité en matière de déjection animale, Rachida Dati, maire du 7e arrondissement parisien, a fait venir une poignée de moutons pure laine vierge de Bretagne pour croquer le gazon de l'avenue de Breteuil. L'expérience se limite à quelques parcelles d'herbe grasse mais il ne faut jurer de rien : ces bestioles se reproduisent vite et pourrait derechef s'attaquer aux parterres fleuris de la place de l'Hôtel de Ville, histoire de se créper le mouton.

Ces ovins peu délicats pourraient aussi s'en prendre aux plans de cannabis tout frais éclots des défenseurs de la légalisation, les écologistes. Mais ne rêvons pas...

En attendant, pour garantir une tonte sans pollution, il ne reste plus qu'à inventer le mouton qui n'émet aucune déjection. Anne Hidalgo est déjà sur la brèche et farfouille dans sa boîte à idée. Qui, de Rachida ou de l'édile PS, gagnera le concours Lépine de l'éco-nerie ?

Pendant que les humains qui le souhaitent prennent des leçons de leurs cousins les ruminants, le monde entier se prépare à entrer dans une économie de pénurie. Joyeusement et la fleur au fusil, les écolos et leurs sympathisants préparent à l'humanité un siècle de fascisme vert : Paris 2015 doit être la consécration de l'ONU comme gendarme du monde pollué. Au lieu de s'occuper à éviter les guerres, ce qu'ils parvient assez mal à faire, Ban Ki Moon préfère s'engager dans une nouvelle carrière de flic vert-de-gris.

Autour de lui, une foule de moutons bêlent à qui mieux mieux. Chaque con frisé entonne l'air de la catastrophe pour attirer l'attention du distributeur de faveurs : les Japonais montrent leurs plaies radioactives tandis que le Vanuatu s'invente de faux réfugiés climatiques. Les Français se veulent comme toujours exemplaires tandis que les Allemands cachent sous le tapis les centrales au charbon qu'ils ont été obligés de construire après la vogue des énergies renouvelables.

De Paris 7e à Paris 2015, chacun ses petits moutons. Tant qu'ils ramassent leurs crottes...

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Scandale Volkswagen : la responsabilité des écologistes

par Erasmus Tharnaby

Scandale Volkswagen : la responsabilité des écologistes

Le scandale Volkswagen qui touche actuellement le grand constructeur automobile, mais aussi plus généralement l'ensemble des constructeurs européens, est avant tout un scandale systémique.

Toutes ces grandes entreprises ont massivement triché pour camoufler les performances réelles de leurs moteurs, en terme de pollution atmosphériques, pour pouvoir prétendre à une qualification qu'elles ne méritaient pas. Beaucoup d'éléments vitaux pour une entreprise découlent de ces mesures : des aides financières, une politique marketing, une image verte à souhait, etc.

En vérité, beaucoup trop d'éléments découlent de ces fragiles mesures.

Toute la chaîne décisionnaire de grandes entreprises s'est vue pressurée à tel point par la mode du green washing, mais aussi par le besoin de définir une ligne marketing suffisamment tendance ou par le marché carbone et la menace fiscale sur les propriétaires de véhicules, que la décision de truquer ces mesures s'est faite tout naturellement.

Au lieu de montrer du doigt les responsables de cette mode infâme, on préfère culpabiliser les constructeurs automobiles, une fois de plus, ainsi que leurs clients. Ainsi sont fait les médias. A la solde de l'écologie malthusienne.

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27 septembre 2015 : une journée sans écolos ?

par Erasmus Tharnaby

27 septembre 2015 : une journée sans écolos ?

Imaginez une seconde votre vie sans écolos : personne pour vous faire comprendre que la Terre se porterait mieux sans votre présence... personne pour militer tous azimuths pour des causes ridicules... personne pour vous culpabiliser à tout propos.. personne pour vous empêcher de prendre votre voiture, de manger de la viande, de fumer si ça vous plaît... personne pour vous vendre sa soupe en prétextant qu'elle est plus écolo que celle du voisin...

Une journée, et même une vie entière, sans écolos, ce serait vraiment formidable !

Nous aurions ainsi l'occasion de réécouter à loisir Bertrand Piccard au journal de 20h sur France 2, hier soir (20/9) : "Vous savez, quand on voit les problèmes actuels, notamment le changement climatique, la nécessité d'amener des améliorations dans notre société, on voit que ce qui bloque, c'est des problèmes psychologiques, c'est la peur de l'inconnu, c'est le poids des vieilles habitudes, le poids des certitudes." Ce sont effectivement le poids des certitudes d'une catégorie de citoyens élevés dans le rejet du progrès qu'il faut combattre. Les écologistes détestent Bertrand Piccard parce qu'il réhabilite ce qu'ils haïssent le plus au monde : la capacité créative et adaptative de l'homme dont ce scientifique est un parfait exemple. En parlant de "changements climatiques plutôt que de réchauffement planétaires, il reste d'une grande prudence par rapport à tous ces militants néo-nazis si désireux réduire le nombre d'êtres humains sur Terre.

Solar Impulse est le projet phare de Bertrand Piccard et son équipe, projet destiné à la mise au point et à l'expérimentation d'un avion uniquement solaire, capable d'effectuer de grandes distances sans carburant. Ce projet existe "pour montrer que ces technologies-là peuvent être utilisées dans la vie de tous les jours et donner des solutions pour la lutte contre le changement climatique, pas des solutions écolos qui soient menaçantes pour notre niveau de vie, des solutions rentables qui peuvent être industrialisées,..."

A la suite d'une question de Laurent Delahousse : "Il faut surtout arrêter de parler de problèmes qui coûtent chers parce que ça déprime tout le monde. Il faut montrer que les changements climatiques donnent des opportunités rentables pour créer des nouveaux marchés industriels pour des technologies propres."

Loin de la journée malthusienne et sans voiture à Paris le 27 septembre prochain, écoutez Bertrand Piccard sans modération.

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Atlantico : la fin du monde permanente...

par Erasmus Tharnaby

Atlantico : la fin du monde permanente...

Ce qui est bien, avec les médias bobos, c'est qu'on n'est jamais déçu : un scientifique a découvert que les métaux lourds comme le plomb et l'arsenic étaient peut être responsables de l'extinction rapide des grands animaux des fonds marins de l'époque paléozoïque, et voilà que l'humanité se trouve déjà sur le siège éjectable !

La découverte effectuée par un vrai scientifique nommé Thijs Vandenbroucke est basée sur des mesures et des valeus objectives. Les conclusions sont soumises au contrôle des pairs de la discipline et à des experts d'autres domaines pour vérifier tout cela et évaluer les chances que cette théorie approche la réalité de ce qui s'est vraiment passé.

Evidemment, comme à Boboland rien n'est vraiment scientifique, il faut immédiatement déverser sur ces travaux qui parlent d'or un amas de plomb. Ainsi, à la fin de l'article, trois liens amènent le lecteur à conclure de tout cela que sa fin est proche. Ce serait trop beau... Appréciez le glissement sémantique de ces trois liens :

"L'extinction de masse accélère-t-elle l'évolution ?"

"Les océans face à la menace d'une extinction de masse."

"La Terre a connu 5 extinctions de masse, voilà ce qui nous attend avec la 6e qui vient de débuter."

Et voilà ! Le tour est joué ! Comment faire d'un article de paléontologie un brûlot millénariste ? Il suffit de suivre l'exemple de ces pigistes payés à la ligne pour nous chier de l'apocalypse comme Gaston Leroux pondait jadis du mystère à l'attention de lectrice en mal de frisson facile.

Une petite leçon d'écologie, quoi !

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L'homme émissaire

par Erasmus Tharnaby

L'homme émissaire

Les Japonais, noyés sous des trombes d'eau, sont à peine remis du typhon écologiste autour de l'accident de Fukushima qu'ils doivent à nouveau subir les affres du journalisme bien-pensant.

Le Monde, après un marronnier assez factuel sur le déluge saisonnier qui s'abat sur le Japon, fait suivre son article d'un autre sur les victimes des bouleversements climatiques.

Sur le site du Point, le commentaire d'une blogueuse nommé (ça ne s'invente pas) "Librepenseuse" : "Nous avons ce que nous méritons pour n'avoir pas été capables d'anticiper. Ce n'est malheureusement qu'un début. La pollution par la radioactivité était déjà en cours, elle est aggravée par ce nouveau désastre." Cette affirmation délirante reste encore à démontrer.

Le Japon est sujet à l'attaque de typhons durant la période août-septembre tous les ans. A travers un phénomène météorologique certes d'une ampleur exceptionnelle, c'est évidemment l'humanité toute entière qui est montrée du doigt par les multinationales médiatiques, relayées par les associations écologistes et les relais désormais majoritaires dans la population.

Alors qu'auparavant M. Toutlemonde invoquait la chance pour expliquer la météo, il prend aujourd'hui l'humanité tout entière comme bouc émissaire. L'écologie malthusienne, voulant tuer les gens "superflus" (mais pas elle-même ni ses promoteurs), après avoir inventé le concept néo-nazi de "sur-population", s'acharne maintenant sur les êtres humains en prenant les victimes en otage.

Nul ne sait encore comment cette perversion va s'abattre sur nos têtes. Elle a pris plusieurs formes, ces temps-ci : des taxes (sur les appareils électro-ménagers, etc.), des contrôles administratifs (diagnostic énergétique avant l'achat d'une maison), des restrictions de liberté de circulation (automobile), des verrous financiers (le marché Carbone), mais aucune méthode n'a vraiment joué le rôle effectif de limiteur de population.

La conférence de Paris doit donc voir s'affirmer le rôle de l'ONU dans la gouvernance mondiale destinée à sauver la planète de la dispendieuse humanité. Les voeux pieux prendront la place du droit le plus élémentaire, l'hypocrisie des multinationales sera élevée au rang d'art majeur, le paradis écologiste deviendra réalité pour les plus riches, "les rues seront des théâtres" (Fugain) et la vie vaudra de ne pas être vécue. Ce sera le couronnement de la société idéale. Une sorte de Boboland planétaire.

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Migrants : porte-drapeaux malgré eux

par Erasmus Tharnaby

Migrants : porte-drapeaux malgré eux

La crise des migrants met en relief une composante désormais essentielle de la société mondialisée : le rejet des êtres humains. Nos dirigeants veulent bien gouverner des êtres humains, à condition qu'ils ne soient pas trop nombreux ni trop remuants, en un mot : trop REELS.

En Europe, la montée du fascisme est mise en lumière par le portrait fort peu flatteur que Victor Orban montre à la communauté internationale. Mais après tout, il n'est pas vraiment le seul ! Le Danemark vote des lois anti-immigration pendant qu'en France, le maire de Roanne veut trier les immigrés selon un critère religieux.

Au quotidien, nous constatons chaque jour aussi les progrès des automates. Plus personne aux péages, plus personnes (ou presque) au guichet de cinéma, plus personne même (ou presque) au guichet du musée, plus personne pour le secrétariat, pour imprimer des photos, pour enseigner le permis de conduire, pour régler quelques achats au supermarché, pour imprimer une facture d'électricité sur une feuille de papier... Plus personne même pour dresser une contravention pour excès de vitesse ! Tous ces gens, maintenant au chômage, n'achèteront plus ni voiture, ni places de cinéma, ni sandwich au supermarché, ni photos de vacances puisqu'ils n'auront plus les moyens de partir ! Tous ces salaires qui ne sont plus versés ne vont pas dans l'investissement et le développement. Ils vont dans la poche des actionnaires, des banquiers.

Pendant ce temps, l'écologie nous invite à ne plus utiliser nos voitures (ça tombe bien !), à ne plus consommer, à ne plus manger ceci ou cela... Toutes ces chicaneries sont destinées à nous faire sentir que la Terre se porterait mieux si elle était soulagée de notre présence à sa surface. L'écologie malthusienne, l'écologie des multinationales, c'est à dire l'écologie tout court, reste, par cet aspect, le versant idéologique et religieux d'une stratégie générale de l'exclusion mise en oeuvre par un patronat parfaitement cynique. A Boboland, c'est à dire maintenant un peu partout, ce que devrait être le monde a pris le dessus sur ce qu'il est réellement. Les migrants comme les chômeurs ou les gens qui vont au travail en voiture ne sont pas les bienvenus : ils sont tous trop REELS. Ils ne remplissent pas les critères d'admission dans la société idéale où tout le monde serait à vélo pour aller cultiver de l'épeautre bio dans une prairie peuplée de lapins roses.

Au lieu de cela, l'écologie justifie l'inhumain, le non-humain, par des arguments fallacieux s'appuyant par exemple sur les générations futures. Elle prépare le terrain des pénuries et assure le consentement résigné de la classe ouvrière, sacrifiée une fois de plus sur l'autel des gains de productivité. Les migrants dont l'Europe ne veut pas, dans le fond, sont malgré eux les emblèmes d'une idéologie ultra-conservatrice prônant la pureté et l'exclusion, une écologie ethnique représentée en France par le Front national.

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Propagande intensive

par Erasmus Tharnaby

Propagande intensive

Plus encore qu'auparavant, on assiste, à l'heure actuelle, à un matraquage intensif de la population par la propagande écologiste. Où ? Quand ? Comment ?

Dans les médias courants, comme la télévision et la radio tout d'abord. En particulier au cours de la grand-messe du 20h. Mais d'une façon générale, un peu tout le temps au travers de messages plus ou moins explicites.

On en a eu un exemple particulièrement réfléchi dans le 20 heures de mardi dernier sur France2. Se suivent deux sujets qui n'ont en apparence aucun rapport direct l'un avec l'autre. Le premier concerne la façon dont les gens traquent les gaspillages d'eau chez leurs voisins et les dénoncent sur Internet avec des vidéos accablantes. Le reportage se passe en Californie où sévit une sècheresse mémorable apparemment.

L'autre sujet est un bref exposé effectué sur le plateau par le plumitif en charge des questions "scientifiques". Devinez ce qu'il a choisi ? De nous convaincre du bien fondé de la Conférence de paris, bien sûr ! Usant d'arguments simplistes, comme d'habitude, et du ton de l'évidence, le pauvre journaliste doit impérativement nous convaincre en 3 minutes chrono que les mesures de restrictions qui s'annoncent sont bonnes pour nous.

Le parallèle entre les deux vient de ce qu'à aucun moment, dans le sujet californien, n'est évoquée la question des investissements et de la possible modification de la conjoncture par des artefacts d'origine humaine. Et pour cause : les pouvoirs publics de la Californie, sinistrés par une gouvernance ultra-droitière de 2003 à 2011, ne peuvent envisager sans frémir des grands travaux qui permettraient à la région de devenir autonome en eau. Plus généralement, la seule question qui intéresse l'auteur du sujet sur cette délation organisée présentée comme une cause juste, c'est la situation de tension générée par la carence en eau. Aucune solution n'est évoquée, ni même l'absence de solution à ce problème.

Imaginez une seconde que le sujet évoque la possibilité pour des êtres humains entreprenants (après tout, on est en Amérique, non ?) de renverser la tendance par leur esprit de conquête et de parvenir à trouver une solution technique à ce problème de sécheresse, récurrent en Californie, vous imaginez bien que le pauvre journaliste de plateau, occupé à jongler avec ses diagrammes fournis par le GIEC, aurait eu l'air fin si Pujadas lui avait rétorqué : "C'est bien beau cette conférence mais si on se mettait au travail pour trouver une solution technique au réchauffement au lieu de nous culpabiliser et de nous faire croire que la restriction est la seule solution ?" On peut toujours rêver...

La conjonction de ces deux sujets est-elle un hasard ? Oui et non. Les journalistes savent que, s'ils veulent être pris au 20h, ils doivent proposer des sujets dans l'air du temps. Ensuite, la rédaction du journal place ces sujets intentionnellement. Ce n'est pas une sombre machination mais juste un réflexe de journaliste professionnel.

Voilà où nous en sommes réduits : à des réflexes de journalistes.

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L'Assiette de nos enfants à nouveau prise en otage

par Erasmus Tharnaby

L'Assiette de nos enfants à nouveau prise en otage

C'est reparti pour les guéguerres de religion, comme seuls savent en allumer les politiciens français ! Un coup de mou dans la carrière politique et hop ! une petite polémique inutile et nous revoilà en selle !

Cette fois-ci, on se tourne une fois de plus vers l'assiette de nos enfants. Après les programmes scolaires supposés genristes et avant la grande volée de bois vert que s'apprête à recevoir la ministre de l'éducation nationale, un ancien ministre vient de lancer une pétition pour l'obligation d'un menu végétarien dans les cantines scolaires.

Faisant assaut de bons sentiments, et pour contrecarrer un maire d'extrême-droite qui a supprimé les menus sans porc de ses cantines, Yves Jégo fait cette proposition faussement naïve.

Le végétarisme n'est pas le plus neutre des régimes alimentaires. Il est, lui aussi, restreint pour raisons religieuses. Ici, la religion qui ne dit pas son nom, c'est l'écologie, ou plutôt ce salmigondi idéologique très en vogue qu'on a appelé, à une certaine époque, New Age. Il ne s'agit pas de mettre tout le monde d'accord : il s'agit de combler le vide causé par la faiblesse de la République actuellement. Ce n'est pas un effet de bonté : c'est un putsch.

Les menus sans porc dans les cantines scolaires existent depuis des décennies. En faisant assaut de clientélisme, sous couvert de bons sentiments, nos politiciens se discréditent chaque fois un peu plus : au lieu de voir l'assiette des mômes prise en otage, les familles se demandent combien de temps ils vont encore pouvoir payer la cantine à leurs enfants, en particulier dans les mairies de droite et d'extrême-droite qui n'appliquent pas le quotient familial.

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Earth Overshoot Day : la fête à Malthus

par Erasmus Tharnaby

Earth Overshoot Day : la fête à Malthus

Malthusiens de tous pays ! Unissez-vous derrière le Earth Overshoot Day !

Ce lugubre anglicisme cache la nouvelle manip' inventée par les malthusiens pour nous faire regretter d'être nés sur Terre : c'est censé être le jour où nous avons consommé les ressources que la planète est capable de produire en une année.

Cette monstrueuse connerie n'est qu'un enfumage de plus inventé par les écologistes radicaux, ceux qui considèrent que l'humanité est le cancer de la planète.

Le média bobo Médiapart en fait des tonnes dans la moralisation à outrance de ce non-événement. Celui qui n'est pas écolo bon teint s'accroche aux "chimères du vieux monde" et pour le triste Benjamin Joyeux, auteur de ce pauvre manifeste anti-humain, "l'humanité vit à crédit sur le dos de la planète". CQFD. C'est un discours autogène : on fabrique un indicateur dans un but précis et on l'exhibe comme une preuve de ce que l'on souhaite démontrer ! La science, mise à la sauce écolo, sert juste d'alibi politique pour un coup d'état qui ne dit pas son nom.

Car il faut que le FMI s'en même ! L'ONU en décembre n'y suffit déjà plus ! Qu'on fasse donner la troupe pour mettre bon ordre à ce bordel autoproclamé.

Quel est l'ennemi ?

Toi ! Toi, malheureux lecteur. Toi qui consommes, qui conduit une voiture, qui mange et qui respire. Il faut arrêter cela tout de suite car cette prétendue "dette envers la planète" est déclarée "honteuse" par les grands prêtres de la morale New Age. Et on y va de la solidarité, des catastrophes naturelles, des attermoiements de la finance mondiale ! Tout y passe ! Cul par dessus tête, on mélange tout ! on amalgame !

Une bouillie pour les ânes ! Voilà la nouvelle idéologie ! Et on n'espère qu'une chose : que l'auteur de cette diarrhée fasse lui-même la preuve de sa solidarité, de sa conscience, de sa cohérence idéologique et QU'IL SE TAISE.

Merci.

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COP21 : la conférence anti-pauvres

par Erasmus Tharnaby

COP21 : la conférence anti-pauvres

A l'image de NKM, qui n'est plus à une connerie près ("La Grèce ne doit pas être la CGT de l'Europe"), la nouvelle COP21 s'avère particulièrement prometteuse.

Si on sait, au quotidien, que l'écologie est une machine de guerre contre les voitures particulières et contre les vilains ouvriers qui les utilisent pour essayer de garder leur boulot, la COP21 apparaît en France comme un baillon sur la bouche de ces mêmes ouvriers qui aimeraient bien qu'on les laissent un peu tranquille.

Les gentils bailleurs de fonds de cette malthus-party s'appellent EDF, GDF-SUEZ (maintenant Engie, c'est plus chic), IKEA, Air France, Generali, AXA, Renault, etc. Que des philanthropes !

Pour nous prouver tout cet amour pour l'Humanité, ces entreprises s'engagent sans hésiter dans une kyrielle de projets. Mais en y regardant de près, ces projets fonctionnent comme les innombrables fonds financés par l'ONU : un maillage complexe de prises de contrôle mutuelles se décline en projets, programmes ou réseaux de lobbying qui ont tous comme point commun d'être financés tout ou partie par l'ONU.

Global compact est un projet 100% ONU destiné à transposer dans ce droit fantaisiste dont notre époque est si friande les droits fondamentaux des êtres humains. Les trois principes concernant l'environnement (les 7, 8 et 9) sont des condensés d'hypocrisie. Il ne coûte rien de les signer et en terme d'image, c'est excellent et toujours vendeur.

Climate savers est un programme du très malthusien WWF (dont je répète ici qu'il a été fondé par un célèbre eugéniste, Julian Huwley, et un ancien nazi, le Prince Berhard du Danemark). Il s'agit de faire passer tout et n'importe quoi devant l'être humain, comme le suggèrent les intégristes de l'écologie profonde.

Le Climate group est aussi une émergence de l'ONU mais à vocation de lobbying international et regroupe une foule d'agences de lobbying locales comme le tentaculaire Réseau Action Climat de Simon Coquillette.

Cette malthus-party est donc surtout une UNO-party en vue du contrôle de la planète : on a vu comment, en France, le ministère de l'écologie était devenu un engrenage central de l'action du gouvernement, prenant part aux décisions concernant les transports, le logement, l'agriculture, l'énergie et bien sûr, l'éducation ! Tout est écologique.

Ainsi, comme c'est dans quelques mois la Fête à l'ONU, le ministère de l'écologie devient le cheval de Troie de l'ONU dans le gouvernement français, enjoignant notre gouvernement démocratique d'appliquer sans faiblir les dictats ultra-conservateurs que la sauvegarde de la planète pourra justifier.

Comme si l'Europe ne suffisait pas !

L'ONU devient le ministère de l'écologie de tous les gouvernements démocratiques, de ceux qui n'auront pas le cran de s'opposer à une opinion publique de plus en plus gagnée par l'amour des pâquerettes et des glaciers. Quand, après s'être faits tondre pour le sauvetage des banques, les citoyens européens se feront à nouveau tondre pour la sauvegarde du ouistiti à poil dur ou de la crevette mordorée, le verrouillage médiatique sera encore plus parfait. Le message culpabilisateur des tartuffes verts coupera court à toutes les protestations : "Vous rendez-vous compte à quoi vous avez échappé ? Et grâce à nous encore !"

Décidément, merci AXA, merci EDF, merci IKEA, etc. Et surtout, merci l'ONU !

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