Impôts écolos : tant que les gens se laissent faire...
Pendant que Depardieu continue sa démonstration obscène de vulgarité sans limite, Delphine Batho s'acharne sur les gens, les vrais. A l'installation de la Commission chargée de nous concocter notre nouvelle facture écolo, elle s'écrie : « Nous sommes les avant-derniers en Europe en la matière. Il faut mettre fin à cette anomalie ». Comme c'est solidaire !
Les Anglais et les Danois, eux aussi, sont les avant-derniers à ne pas avoir troqué leur monnaie nationale contre des euros, les vrais euros en carton que le monde nous envie. Qu'attendons-nous pour exiger qu'ils fassent comme nous l'expérience de cette délicieuse inflation, de ces frais bancaires désormais injustifiés, de cette banque centrale qui n'en est pas une, de cette passoire commerciale qui nous sert de frontière, etc. ?
Non, dans l'esprit des acquiesceur certifiés bio, des convaincus d'office, des affirmeurs d'évidences, dans ces tout petits esprits-là, il y a d'autres priorités : celle de taxer tout le monde et en particulier ceux qui ne peuvent se permettre de manger bio tous les jours, ceux qui ont du mal à se payer une voiture pour trouver un travail, ceux pour qui les centre-villes sont hors de portée d'un vélib'.
L'écologie, nouvelle machine à exclure.
Dans l'esprit de ces Danube de la pensée écolo, il y a une urgence impérative à mettre sous le boisseau tout renouveau industriel, toute renaissance qui ne soit pas placée sous le signe de la pensée magique à base d'huiles essentielles, sous le signe de l'obscurantisme le plus crasse.
L'écologie, nouvelle machine à fabriquer du chômage.
Tant que les gens se laisseront faire par ce dégueuli idéologique qui nous revient par la fenêtre sous la forme d'un slogan gérardesque "L'Homme blessé", tant que les gens se laisseront faire à trouver sympathique Nicolas Hulot, l'homme qui ne rêve que de leur confisquer leur voiture, tant que les gens se laisseront resservir à l'envi du désir de pureté, du flicage à l'authenticité, de l'absolu totalitaire, il n'y a pas de raison pour se gêner.
L'écologie, nouvel opium du peuple.