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Impôts écolos : tant que les gens se laissent faire...

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Pendant que Depardieu continue sa démonstration obscène de vulgarité sans limite, Delphine Batho s'acharne sur les gens, les vrais. A l'installation de la Commission chargée de nous concocter notre nouvelle facture écolo, elle s'écrie : « Nous sommes les avant-derniers en Europe en la matière. Il faut mettre fin à cette anomalie ». Comme c'est solidaire !

Depardieu-copie-1.jpgLes Anglais et les Danois, eux aussi, sont les avant-derniers à ne pas avoir troqué leur monnaie nationale contre des euros, les vrais euros en carton que le monde nous envie. Qu'attendons-nous pour exiger qu'ils fassent comme nous l'expérience de cette délicieuse inflation, de ces frais bancaires désormais injustifiés, de cette banque centrale qui n'en est pas une, de cette passoire commerciale qui nous sert de frontière, etc. ?

Non, dans l'esprit des acquiesceur certifiés bio, des convaincus d'office, des affirmeurs d'évidences, dans ces tout petits esprits-là, il y a d'autres priorités : celle de taxer tout le monde et en particulier ceux qui ne peuvent se permettre de manger bio tous les jours, ceux qui ont du mal à se payer une voiture pour trouver un travail, ceux pour qui les centre-villes sont hors de portée d'un vélib'.

L'écologie, nouvelle machine à exclure.

Dans l'esprit de ces Danube de la pensée écolo, il y a une urgence impérative à mettre sous le boisseau tout renouveau industriel, toute renaissance qui ne soit pas placée sous le signe de la pensée magique à base d'huiles essentielles, sous le signe de l'obscurantisme le plus crasse.

L'écologie, nouvelle machine à fabriquer du chômage.

Depardieu2.jpgTant que les gens se laisseront faire par ce dégueuli idéologique qui nous revient par la fenêtre sous la forme d'un slogan gérardesque "L'Homme blessé", tant que les gens se laisseront faire à trouver sympathique Nicolas Hulot, l'homme qui ne rêve que de leur confisquer leur voiture, tant que les gens se laisseront resservir à l'envi du désir de pureté, du flicage à l'authenticité, de l'absolu totalitaire, il n'y a pas de raison pour se gêner.

L'écologie, nouvel opium du peuple.

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Alerte : encore des impôts écolos !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Payer l'impôt n'est pas une catastrophe en soi : c'est le mésusage de son produit qui nous horripile et cause du tort à tous. Les bons sentiments ne font rien à l'affaire.

Alors après avoir bataillé toute la journée dans l'Enfer que les municipalités contaminées par EELV réservent aux conducteurs d'automobiles, rentrer chez soi pour apprendre qu'une nouvelle fiscalité verte s'apprête à nous manger la laine sur le dos au titre de l'écologie a quelque chose d'agaçant.

Le 18 décembre dernier, la ministre de la pénurie durable Delphine Batho a installé un comité Théodule chargé de faire des propositions pour la loi de finance 2014 afin de nous faire cracher au bassinet.

Hulot.jpgIl ne faut pas s'y tromper : il s'agit d'exploiter à fond le climat de consentement généralisé provoqué par le bourrage de crâne intensif des médias sur "les menaces qui pèsent sur l'équilibre écologique de la planète", et bla bla bla, et bla bla bla... vous connaissez ça par coeur. C'est incessant. On croirait entendre la novlangue du roman 1984. Quoi ? Vous refusez de payer l'impôt pour que les petits oiseaux chantent ? et que les grands-mères respirent mieux dans nos grandes villes polluées par les vilains camions ? et que les enfants mangent du bio dans les cantines ? et que les les bébés phoques conservent leur fourrure ? etc., etc.

Si vous refusez tous ces bons sentiments, vous êtes sans nul doute un monstre d'apocalypse, pire encore, peut-être : un fumeur ou un ouvrier de la route...

Ce comité Théodule, c'est la Fondation Nicolas Hulot qui nous l'apprend, va être piloté par Christian de Perthuis, un personnage proche du peuple, comme on l'imagine. Cet économiste est un spécialiste des marchés carbone, un propagandiste de l'apocalypse climatique. C'est très rassurant : Nicolas Hulot, ce grand écologiste désintéressé, ce père-la-morale du shampooing virtuel, ce télé-évangéliste du culte de Gaïa, ce néo-druide multinational, nous apprend que nous avons les deux pieds dans le MEDDE.

Il s'agit de nous faire croire qu'au lieu de capitaliser sur la sympathie forcée que les médias ont martelée dans l'esprit de nos malheureux (mais masochistes) contemporains, le gouvernement la utiliser les sous récupérés pour des causes encore plus gentilles que l'écologie comme la redistribution à des personnes dans le besoin, l'aménagement de structures sociales en milieu défavorisé, etc. Rassurez-vous, la compensation due au marché carbone, dont la chappe de plomb n'attend que de s'abattre sur l'Europe pour lui donner le coup de grâce, cette compensation avalera tout le produit de ces nouvelles pompes à fric.

En clair, nos joyeux animateurs présentent ces mesures comme sociales pendant que le bon peuple se fait tondre avec des arguments inattaquables. C'est à gauche, ça ?

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La Terre Promise de l'écologie

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

L'écologie, je veux dire la religion écologiste, a sa Terre Promise. Une sorte de Jérusalem céleste, une cité éternelle qui résiste à l'injure du temps, qui accroît sans cesse le nombre de ses habitants et dont un million de bardes à travers le monde chante les louanges sans cesse à coup de bombardes et de gaïtas.

Cet univers à la fois mythique et réel, rêvé mais palpable, unitaire mais transcontinental, rassemblant dans la même indifférenciation unanime tous les participants à ses fêtes nocturnes, ce pays libéral et moralisateur à la fois, c'est le Celtisme.

celtisme, écologie, végétariens, néo-nazisLes Celtes, c'est quoi ? C'est un ensemble de peuples non-latins qui parlaient mais n'écrivaient pas des langues apparentées qui se retrouvent dans différents dialectes comme le breton, le gaëlique ou le galicien. Même si on a artificiellement restauré l'apprentissage d'un breton moribond dans les années 70 pour des raisons politiques, il reste que cet archipel linguistique n'a aucune commune mesure avec le bizeness pseudo-artistique, para-religieux qui en découle. Dans l'ère hyperfestive (Muray) où l'Histoire a été remplacée par la rêverie permanente en un monde "citoyen et responsable", où le quotidien s'est effacé devant le journal télévisé, où le délirium écolo permanent tient lieu de valeur morale, la seule référence historique exempte de ringardise reste cette prétendue civilisation qui ne connaissait pas l'écriture.

Le psychédélisme des années 70 nous a laissé les guirlandes de Noël clignotantes, le celtisme nous laissera le fest-noz, cette curieuse manie de se bourrer la gueule au chouchen ou au cidre en se trémoussant comme dans les films médiévaux. Inscrit au "patrimoine immatériel" de l'inanité depuis début décembre, l'hypno-Fest-noz a encore de beaux jours devant lui.

Pendant ce temps, le délire millénariste qui s'empare des fervents adeptes de sectes celtistes, pouponnières de néo-nazis végétariens, autour de Stonehenge ou de Trifouilllis-les-Oies, a réussi à se répandre sur le monde entier par le biais des médias complaisants qui ne demandaient que ça pour accroître ou tester leur influence. Avec l'air nigaud de celui qui aimerait faire croire qu'il n'y est pour rien, le journaliste va s'étonner d'une procession expiatoire, d'un envahissement moutonnier de site touristique, d'une nouvelle vague de suicide. On pourrait juste regretter que ce ne soit pas le sien si ce déballage complaisant de non-réalités devenues plus réelles que réelles ne virait au grand comique.

Comme l'écologie, personne n'y croit mais tout le monde en parle.

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Les gens et la gauche : tant de choses les séparent

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Après la pitoyable affaire de Florange, la lamentable gestion de l'Aéroport international de Nantes, le gouvernement se reprend avec de gros succès : le débat sur le mariage homosexuel appelé improprement "mariage pour tous" et qui devrait s'appeler "mariage pour tous mes copains du Marais" fait un tabac dans les rédactions.

GérardEt pour cause : dans les médias festivistes, la cause est entendue puisque le mariage homosexuel, c'est bien. Comme ça ne suffisait pas, en plus d'effacer les dernières traces de différences sociales avec l'adoption, il s'agit d'effacer les différences biologiques avec la procréation médicalement assistée. Gros succès autour du Canal Saint Martin.

Il y a aussi le non-débat sur l'euthanasie et ses innombrables variantes : jadis, quand un bébé naissait, on invitait les jeunes pères à couper avec les dents le cordon encore chaud. Maintenant, on va aider à tenir le pistolet du suicidé. Il s'agit de faire des économies dans les hôpitaux. Les vivants parlent aux moribonds. Je propose qu'on mette en place un programme incitatif pour les écolo-malthusiens, genre Décroissance : quant à diminuer la population terrestre, autant qu'ils commencent par eux-mêmes. On pourrait coller une pastille verte à leurs héritiers. On appellerait ça la "succession verte".

Pendant ce temps, les gaspillages continuent (Partenariats Public-Privé par exemple) et l'Etat a toujours besoin de davantage de liquidités. Il les prend où il les trouve le plus vite et tant pis si ça fait verser de grosses larmes d'Obelix. Il paraît que les artistes ont le plus grand respect pour leur public, en l'occurence le public français qui a fait sa fortune. C'est peut-être que Depardieu n'est plus, depuis longtemps, un artiste...

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Top des blogs : un sentiment d'oppression

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Consulter le top des blogs de eBuzzing permet de constater ce que nous observons facilement dans les statistiques. La fréquentation des deux blogs Ecologie Idéologie et L'Ecologie totalitaire est en hausse et même en hausse forte depuis plusieurs mois.

Entre novembre et décembre, le blog Ecologie Idéologie est passé de la 77ème à la 64ème place des blogs écolos. Mieux encore, sur l'ensemble du classement, nous sommes passé de la 10270ème place à la 8462ème place.

L'autre blog, L'Ecologie totalitaire, qui comporte assez exactement les mêmes contenus que celui-ci mais sur le site Hautetfort, est passé de la 51899ème place à la 51062ème place, mais ici il s'agit d'un blog politique, créneau très encombré. Question classement, Hautetfort se débrouille beaucoup moins bien qu'Overblog mais sur le plan de la fréquentation, l'avantage se situe nettement en faveur de Hautetfort.

Top des blogs, blog écolo, blogosphèreEn effet, que l'on se démène ou pas, un article par jour ou pas, le site Overblog plafonne à 20 visiteurs par jour avec moins de 2 pages par visite en moyenne. Le blogrank ne dépasse pas 60 tant qu'on n'a pas payé l'abonnement Premium... Par contre, du côté de Hautetfort, ça décolle avec plus de 100 visiteurs par jour avec 2 pages et demie par visite et des pointes de fréquentation certains jours pour les curieux.

Trois phénomènes attirent néanmoins notre attention : d'abord il y a assez peu de commentaires. C'est probablement dû au ton assez affirmatif de ce qu'il y est écrit. Nous passons aussi assez peu de temps à mettre des commentaires sur les autres blogs. Le milieu écolo a aussi assez peu l'habitude de débattre du bien-fondé de l'écologie.

Ensuite, la fréquentation et surtout les abonnements sont en hausse depuis que nous joignons des dessins humoristiques à nos articles.

Enfin, quand on regarde la liste de blogs dans le Top des blogs écolos de eBuzzing, l'acquiescement est général vis-à-vis de ce qui est vécu comme l'évidence. Le premier blog qui ose critiquer l'écolo-attitude est le nôtre et il est 64ème !

Vous rendez-vous compte ? Serait-il possible que, dans une catégorie de blog politique ou religieux, une thématique donnée permette de produire spontanément 63 blogs majoritaires et unanimes dans la société civile, avant de trouver un seul contradicteur ?

Dans ce classement, les 63 blogs précédents y vont tous de leur consentement avec, bien sûr, l'impression de fomenter une terrible rébellion contre l'ordre établi. Tous ces rebelles en peau de lapin (vive le développement du râble !) ne font que collaborer avec la dictature des bons sentiments et avec tous ces pauvres fonctionnaires onusiens des ONG, ces armadas de vélocipédistes à la cervelle rétrécie, ces urbanistes et climatologues inquiets pour leurs fins de mois, ces roller-istes bouffeurs de tofu bio tous militants de la Santé, de la Justice et de la Transparence.

J'ai reçu une proposition de questionnaire de la part d'une étudiante en science politique de l'Université de Montpellier. Je n'y répondrai pas directement mais je le fais un peu ici avec l'espoir de trouver le temps de brosser plus précisément le tableau de la blogosphère écolo. En attendant, je peux lui affirmer que le sentiment qui prédomine, face à cette pensée unique, unanime et universelle, c'est le sentiment d'oppression.

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Faites votre tête de cochon...

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Pendant que le PAF s'allume de 6 nouvelles chaînes supplémentaires, toutes plus nocives les unes que les autres, vous pouvez éteindre la télé et songer à tout ce que nous interdit la bonne pensée écologiste déversée par tombereaux virtuels entiers sur nos cerveaux anesthésiés.

Vous pouvez songer à vous mettre à fumer par exemple. Je veux dire : à fumer vraiment.

Tetedecochon.jpgPas avaler un paquet par jour de machins dégueulasses qui vous retapissent les poumons, détruisent le coeur, donnent le cancer et enrichissent

M. Philippe Maurice (souvenons-nous que les industriels du tabac ont participé à la fondation du WWF). Mais plutôt retrouver la légère ivresse qui s'empare du cerveau de celui qui ne fume qu'une fois par semaine un bon cigare de Havane, surtout après le repas derrière un verre de schnaps. Pour moi, fumer c'est ça. C'est pas obligé et c'est agréable.

Un bon José Cuervas, même gros, ce n'est pas cher du tout. Beaucoup moins qu'un seul paquet de clopes. Au lieu de 20 tiges subies dans le froid en bas de l'immeuble ou sur le balcon, pourquoi ne pas préférer un seul bon cigare appellation contrôlée ? Au moins, dans les Havanes, ils ne mettent pas d'ammoniac censé accroître l'accoutumance à la nicotine. Si vous avez un doute sur le risque, vous pouvez aussi fumer la pipe : les bons fumeurs de pipe n'avalent pas la fumée.

Evitons aussi la fumette pour jeunes zivas décérébrés ou pour bobos et autres ados attardés. C'est prescrit par les écolos : ça devrait suffire à les rendre suspects, mais on doit pouvoir ajouter que ça finance la mafia et ses trafics en tous genres, ça ne gangrène pas que les cerveaux mais aussi les structures sociales par la corruption. Ne demandez pas aux zivas de réfléchir à cela. Le mot réfléchir n'est pas dans leur vocabulaire.

Autre possibilité de contrevenir aux prescriptions de plus en plus pressantes de l'écolocratie : vous pouvez songer à manger de la viande ! Je veux dire : manger de la viande sans complexe.

Il y a la volaille mais aussi le lapin, le chevreau, le boeuf bien sûr, mais il y a aussi les bas-morceaux, le plat de côte, les pieds, les rognons blancs (les couilles), la tétine, des abats pas forcément chers et qu'on ferait bien de redécouvrir. D'autres vous ont lancé ce message avant moi et avec beaucoup plus de talent, comme le brillant Jean-Pierre Coffe avant qu'il ne sombre corps et biens, succombant aux sirènes du brouzouf facile de la mal-bouffe qu'il avait passé sa vie à combattre.

Il y a par exemple la hure de cochon, que j'achète demi-sel chez mon charcutier. C'est d'une simplicité extrême. Tout simplement dans un bouillon pendant deux heures, avec un oignon piqué de clous de girofle. Vous pouvez y ajouter une petite langue de porc ou des oreilles. Avez-vous déjà goûté aux oreilles de cochon ? C'est un vrai délice.

Le bouillon est réutilisable, bien entendu, après dégraissage.

Et dire que les écolos voudraient que nous nous en passions ! Contre les têtes de cons, faisons de la tête de cochon !

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Pfff... Encore un matin... en attendant la fin du monde !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Ce matin, sur France Inter alias Radio Bobo, c'était "Encore un matin..." du chroniqueur hyperfestiviste Didier Varrod. On y a atteint des sommets en attendant la fin du monde. En écoutant le chroniqueur, on avait juste envie qu'elle arrive plus vite...

La victime du jour est un jeune saxophoniste, Baptiste Herbin. Comme il a 25 ans et qu'en terre festiviste, la jeunesse est une vertu morale, son panégyrique a eu des nuances de tendressesVARROD1.jpg qui le rendaient encore plus drôle que d'habitude. "Baptifte Herbin voulait dévà vouer du faxophone à l'âve de quatre ans !" Vous rendez-vous compte ?

L'auditeur était censé se trouver subjugué par la virtuosité du saxophoniste alto ; il était juste agacé par des arpèges rapides et durs sans rien de commun avec ce qui les avait inspiré (le bebop, un style de jazz vieux de 70 ans), des ballades poussives sans relief au timbre épais comme une feuille d'OCB, des traits ultra-rapides sans âme servis par une technique apprise chez Massey-Fergusson.

Misère ! Il suffit que ça ressemble un peu aux Soeurs Jumelles de Michel Legrand pour qu'on compare l'inspiration du saxophoniste en culotte courte à celle du compositeur des Parapluies de Cherbourg. Pauvre de nous, on n'y avait pas pensé !

C'est surtout la prose glougloutante de Didier Varrod qui nous cueille chaque matin : un morceau insupportable de mauvais français mal lu au sujet de musiciens toujours identiques à force d'originalité, toujours consensuels à force de subversion, toujours anglicisés à force d'anglicisme.

C'est en général dans sa dernière phrase que notre virtuose de la bien-pensance musicale est le plus fort : "11 titres dont 10 compovifions orivinales : on y goûte une foupleffe du veu accompagnée d'une belle félérité dans fon phravé qui n'a pas peur de fouffler dans la nuanfe tout en vouant danv un même morfeau dans des reviftres de tonalités vertivineux."

Ne cherchez pas, ça ne veut rien dire. La "virtuosité de chute libre" du Sonny Stitt de la chronique musicale est plutôt une originalité "en chute libre" qui nous émeut par son pouvoir gnan-gnan repoussoir, ses vertus émétiques, ses tonalités enfantines, son goût pour le gloubi-boulga...

Vivement la fin du monde !

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Ecocitoyenneté : même les enfants !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

C'est Le Progrès (sic) qui nous l'apprend : les enfants de Saint-Just-la-Pendue veulent devenir des écocitoyens en réduisant leur empreinte écologique. Des enfants de CM1-CM2 se sont livrés à un petit exercice de propagande écologiste qui consistait à calculer son empreinte écologique et à constater qu'elle était trois fois trop importante. La commune devrait donc devenir bientôt Saint-Just-les-Pendus puisqu'un bon citoyen, en écologie malthusienne, c'est un citoyen mort : au moins son bilan carbone devient négatif puisqu'il nourrit les asticot !

Scandaleux, c'est-ce pas ?

jeu_visuel_eco-citoyen.gifEn effet, il est scandaleux d'initier à la nouvelle religion écologiste des enfants confiés à l'école laïque, de si jeune âge et en trompant leur esprit critique. En clair, les enseignants les ont pris pour des cons.

Bien sûr, on n'utilise plus le terme écologie avec le même enthousiasme car l'activisme que mettent certains individus à pourrir la vie de leurs semblables dépasse l'imaginable. Mais sous couvert de notions politiquement frelatées comme la citoyenneté, des enseignants profitent de leur influence pour convaincre leurs élèves de ressentir stupeur et tremblement face à leur nouvelle divinité, abstraite, lointaine, généreuse et terrible à la fois : la planète.

Les hypostases propres à ce nouveau culte prennent des formes aussi variées qu'universelles. L'eau du robinet, un tas de compost, un caca dans la sciure représentent le niveau le plus ordinaire de ce nouveau panthéon animiste. Des concepts plus abstraits deviennent des esprits magiques, bénéfiques ou maléfiques : le bio, la biodiversité, les bons sentiments, la diversité linguisitique, etc. mais aussi l'empreinte écologique, la pollution, le tabac, j'en passe. Toutes ces saintes figures n'ont qu'un but : changer nos comportements !

D'après le malheureux pigiste obligé de rendre compte de cet événement planétaire, l'empreinte écologique est "la surface terrestre nécessaire à l’homme pour lui fournir tout ce dont il a besoin (énergie, aliments, matériaux) et pour éliminer ses déchets. Les groupes ont constaté que, si tout le monde vivait comme un Français, il faudrait un peu plus de trois planètes pour subvenir à leurs besoins !"

C'est exactement le genre de calculs simplistes auxquels se livrent les soi-disant experts du Club de Rome ou les écolo-malthusiens financés par l'ONU. D'où la conclusion optimiste que ces jeunes esprits devraient avoir à l'esprit maintenant à l'issue de cet exercice de bourrage de crâne : "comme je n'ai aucune envie de réduire ma ration de Gulli ou de Coca-Cola, il faut que nous soyions moins nombreux sur Terre".

Je ne sais pas ce que ces enfants penseraient de ce type de calcul si on leur disait qu'un enfant meurt de mal- ou de sous-nutrition toutes les 8 secondes à la surface de cette belle planète que leurs enseignants diplômés ont tant envie de défendre ! C'est curieux qu'on ne leur en ait pas parlé, vous ne trouvez pas ?

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Florange : Ulcos condamné par le protocole de Kyoto et la finance

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

On voit que Mittal jette l'éponge dans la filière écolo, le projet de production d'acier à moindre émission de CO2 intitulé ULCOS. La rentabilité du projet n'est pas assurée puisque les compensations financières prévues par tonne de CO2 émis ne sont pas suffisantes. En effet, le marché de la tonne de CO2 (la Bourse du carbone) a été mis entre les mains des financiers à l'aide du protocole de Kyoto. Le sommet de Copenhague a entériné ce marché 5 ans plus tard à partir de bases scientifiquement contestables qui n'ont pas pu être contestées.

EdouardMartin.jpgEn réalité, ce marché n'intéresse pas grand monde actuellement. Il y a trop de CO2 émis et pas assez racheté. Résultat : la tonne de CO2 ne vaut rien. Ce mécanisme devait avoir tous les mérites, et en particulier celui de réguler. On voit que le seul effet de ce marché en terme de régulation est de supprimer des emplois, y compris des emplois dits "verts". La seule option possible, pour l'écologie actuellement, est donc bien l'option malthusienne, fortement implantée dans les mécanismes mêmes sensés promouvoir une économie verte.

A ce stade, on ne peut s'empêcher de ricaner : où sont les beaux sentiments des gauchos favorables à Kyoto, à Copenhague et à la réduction des gaz à effet de serre ? Où sont les bouffeurs de tofu bio ? A Florange, là où les gens perdent vraiment leurs emplois ou à Paris, en train de faire du Vélib' ?

La seule option possible pour une économie capable de se renouveler et de se pérenniser est l'option républicaine. La finance, qui s'empare de tout, qui pourrit tout, doit être éradiquée sans faille. Ces marchés ne servent qu'à promouvoir de beaux sentiments chargés de haine pour les gens. La seule promotion qui puisse compter est celle du Bien Commun qui doit passer avant tout.

Nationalisation ? Pas nationalisation ?

Ce n'est plus le problème puisqu'il n'y a plus d'issue industrielle ! Ulcos était peut-être un beau projet, plein de bonnes intentions mais il a explosé en vol par le zèle de ceux qui l'ont promu ! L'écologie n'existe pas : seuls comptent le Bien Commun, la Santé publique et la Créativité au service de tous et non d'intérêts privilégiés trop proches des décideurs.

L'écologie est donc bien aujourd'hui au service de la finance.

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Au sujet de la Catalogne

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

J'ai déjà expliqué, dans un post assez ancien, la différence de relation que la gauche française et la gauche espagnole entrtenaient avec la décentralisation.

Pour faire court, en France, la centralisation est lié à la gauche républicaine alors qu'en Espagne c'est plutôt lié au Franquisme.

J'ai visité la Catalogne l'été dernier. J'étais dans une petite ville, chez l'habitant. La Catalogne est le paradis des bons sentiments. Pendant que les hommes (ou les femmes) d'affaires font des affaires, les VRP en bons sentiments se démènent toute l'année pour promouvoir le changement, le combat, la lutte. Inutile de chercher à connaître le complément d'objet de ces verbes d'action : tout peut y passer.

Pèle-mèle, ce sont la cause des femmes, celle des handicapés, des aveugles, des enfants battus, des minorités ethniques, etc. L'écologie est un met de choix pour les bouffeurs de tofu bio et les bons sentiments écolos sont omniprésents en Catalogne. Les gens n'y sont ni plus ni moins sympathiques qu'ailleurs (je les ai même trouvés assez imbus du spectacle qu'ils se donnent à eux-mêmes sur le paseo tous les soirs). Les bons sentiments y sont omniprésents et celui qui domine par dessus tout, c'est la revendication linguistique.

C'est très étrange, cette obstination, en Espagne, à cracher sur une langue qui permet à tout le monde de se comprendre, le castillan. Nous avons parlé en castillan, c'est à dire en espagnol en nous faisant comprendre parfaitement. Il y a le même phénomène, toujours soutenu par des torrents de bons sentiments, en Galice et au Pays Basque. Ça fait des millions de victimes. Les malheureux !

Le pompon, la cerise sur le gâteau, en matière de bons sentiments, c'est cette stèle gravée dans une roche grossière, scellée au dessus du superbe amphithéâtre romain de Tarragone. Elle dit, grosso modo, en catalan : "Dans cet amphithéâtre où sont morts tant d'innocents, Tarragone commémore les 50 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme."

C'est pas beau, ca ?

Comme en écologie, où on cherche à appliquer aux animaux les principes des droits humains, on se met ici à appliquer des critères moraux ("innocents") à des faits qui se sont produits dans l'antiquité romaine. On met en balance des faits situés, pour ainsi dire, sur une autre planète, en dépit de tout bon sens, avec le petit livre rouge de la pensée magique compassionnelle du boboïsme galopant.

Catalogne, patrie mondiale des bons sentiments !

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