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Le socialiste Eric Loiselet rejoint Europe Ecologie

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Encore une victime de l'écologie.
Malgré les tentatives du ministre Jouanno, il sera bien difficile de nous faire croire que l'écologie n'est pas une idéologie de la culpabilité et de l'exclusion sociale. Le mirage de la croissance par la "vertu verte" n'aura qu'un temps et il faudra, d'ici là, trouver autre chose de plus contraignant, de plus culpabilisant.
En attendant, la Bessonite frappe au PS vers les rangs Verts.

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Fiscalité : Hollande ne peut faire sans vert.

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

François Hollande propose une refondation de la fiscalité à un moment où le PS semble pourtant toujours à la recherche d'idées neuves. Pour une fois, le parti majoritaire  de la gauche se trouverait bien inspiré à un moment où l'UMP donne à voir un spectacle peu ragoûtant à la nation et au monde, entre népotisme et proto-dictature.
Mais hélas, pour des raisons électorales, il faut toujours et encore inclure le principe d'une fiscalité écologique dans ce projet. Non que le principe pollueur-payeur soit mauvais en soi. Mais franchement, le passé montre que ce principe s'applique toujours à ceux qui ne peuvent se défendre, les particuliers, au bénéfice des industriels qui ont les moyens d'obtenir des dérogations.

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Plutonium à Cadarache (2)

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Dans Agoravox, l'article d'Olivier Cabanel illustre à la perfection la méthode employée par l'idéologie écologiste.
Chaque erreur, si importante soit elle, reste l'occasion d'affoler les foules par des approximations, des raccourcis et des amalgames.
C'est vrai que l'erreur, puisqu'il y en a forcément une, est colossale et doit faire prendre conscience qu'il faut réformer en profondeur les procédures industrielles utilisées, refaire prendre conscience à chacun des acteurs de sa responsabilité. Entre parenthèses, le gouvernement a plutôt l'intention de se tourner vers le privé pour résoudre ces problèmes, ce qui est inquiétant.
Dès qu'on parle de Plutonium, on ressort ce chiffre intangible et qui fait peur : 23000 ans. Et on le compare à n'importe quoi, la période du Césium de Tchernobyl, pourquoi pas ? Bonjour l'amalgame...
Le fait que les scientifiques (ah, le vilain mot...) soient capables de créer quelques kg de Plutonium est forcément une mauvaise nouvelle, évidemment...
Dans le monde de M. Cabanel, les petits lapins courent sur une verte prairie plantée de pâquerettes et de fraises de bois, les chercheurs sont forcément illuminés et Super Phénix est forcément une bêtise...
Laissons-lui le lisier de porc.
Remarquons au passage que l'avis de Stéphane Lhomme est moins pétri de présupposés  : difficile de lui donner tort. Tout cela a vraiment l'air de fonctionner "n'importe comment" et c'est effectivement très inquiétant.
De là à vouloir "sortir du nucléaire", il n'y a qu'un pas de fourmi, évidemment...
"D’ici là, on peut logiquement s’interroger sur la santé des travailleurs du nucléaire du site, qui depuis des mois, et sûrement des années, se baladent, innocemment, à proximité de ces produits dangereux."
Ça non plus, ça ne mange pas de pain.

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Du bois dont on fait les pipeaux

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

L'écologie, c'est aussi le moyen de faire du business avec des vieux trucs périmés. Dans les magazines, les articles sur la récupération de vieux matériaux abondent. Comment se passer de ceci, comment remplacer cela... Bientôt le gazogène et les rutabagas...

La grosse arnaque actuellement, c'est le chauffage aux copeaux de bois. On réduit des bois de toutes sortes en petits copeaux et ensuite on les brûle dans un poêle. Comme dans cet article de la Dépêche : http://www.ladepeche.fr/article/2009/10/17/695730-Tarbes-Rechauffez-vous-a-l-ecologie.html
Comme l'installation est  neuve, c'est forcément mieux, mais il faut se faire livrer en volumineux copeaux ,et ça rejette toujours du CO2 dans l'atmosphère...

Enfin, si on croit dur comme fer à l'histoire des gaz à effet de serre et à l'impact de la combustion du bois sur l'atmosphère terrestre... Ça, c'est une autre pipeaulogie qu'il faut absolument aller découvrir sur le site du GIEC, le nouveau Club de Rome. J'y reviendrai.

C'est étrange comme la bannière écologiste peut fédérer des techniques aussi disparates : la pompe à chaleur, c'est un principe physique et une technologie éprouvée. La recommander massivement  relèverait du bon sens. La bannière écolo reste donc une simple image dans la société du spectacle dans laquelle nous vivons et il convient de l'enfourcher lorsqu'il faut faire des affaires.

Donc on mélange tout, le poêle à bois, l'impact sur la nature, le rousseauïsme mal recyclé, le prix... et on obtient une jolie image écolo excellente pour le commerce. Bonne flambée !

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Plutonium à Cadarache

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Est-ce qu'on supprime la chaudière au fuel à la maison, sous prétexte qu'une fuite, fut-elle dangereuse, a eu lieu ? Sachant que la seule solution de remplacement est beaucoup plus coûteuse et polluante (éolien et solaire, contraints de s'adosser sur un parc de centrales thermiques d'égale puissance, ou bien d'autres recettes de perlimpimpin) ?
C'est pourtant ce que proposent depuis toujours les Verts et les anti-nucléaires, aidés par la complaisance médiatique.
C'est le bébé avec l'eau du bain !

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Le bébé et l'eau du bain

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Le principe idéologique des ressources terrestres limitées étant une donnée intangible dans le discours écologiste actuel, pour assurer la décroissance du genre humain, il devient indispensable d'en limiter les sources de développement. C'est l'objet de la lutte contre le nucléaire et le discours récurrent sur sa dangerosité intrinsèque. La radicalité ne faiblit pas puisqu'elle s'appuie sur un diagnostic terrorisant très efficace.
Il s'agit, là encore, d'évidences.
Et ce sont les évidences qui fabriquent l'idéologie.
La période de certains éléments est de plusieurs dizaines de milliers d'années, de plusieurs millions d'années ? Ces éléments sont donc évidemment dangereux, quelque soit la façon de les employer.
Raccourcis anti-scientifiques, ces évidences frappent l'opinion, fût-elle consommatrice d'électricité d'origine nucléaire depuis belle lurette, d'une façon durable.
Autre évidence : l'interdiction du DDT suite à la campagne médiatique basée sur des évidences et des raccourcis (Silent morning, etc.). La relation avec le concept étrange de "sur-population" est explicite dans ce cas. Je reviendrai sur le cas du DDT si l'actualité le permet.
La pratique du raccourci est donc inhérente au discours écologiste car elle permet d'englober un progrès et l'emploi qui en est fait par le capitalisme esclavagiste importé d'occident. Ici, le concept de "sur-population" contient celui de ressources limitées sans qu'il soit explicite. Ce dernier est sous-entendu, mais il est entendu.
Le concept de sur-population suppose qu'il est possible qu'il ne soit pas bon qu'un être humain naisse et vive. Dans ce contexte, une mort, un massacre, une guerre, une famine, un génocide deviennent un peu moins choquant, suffisamment "un peu moins choquant" pour contenir les masses, objet des médias, en deçà d'un seuil d'émotion, d'expression, de revendication, de mobilisation. Le concept de surpopulation est d'abord l'exemple d'une "méthode de gouvernance".

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Mon premier commentaire

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

J'ai mon premier commentaire. Jes !

Insultant, évidemment. Re-Jes !

Le poids de la chappe médiatique est si lourd... dans un domaine dit "scientifique" dans lequel pourtant l'examen critique est si rare.
Relisons ensemble ce que disait déjà en 1974 le prix Nobel d'économie Friedrich Hayek, qui n'est pas soupçonnable de stupidité, au sujet du très très très médiatisé Rapport Meadows :

« l'immense publicité donnée récemment par les médias à un rapport qui se prononçait au nom de la science sur les limites de la croissance, et le silence de ces mêmes médias sur la critique dévastatrice de ce rapport a reçu de la part des experts compétents, doivent forcément inspirer une certaine appréhension quant à l’exploitation dont le prestige de la science peut être l’objet. »

Chaque mot pèse lourd.

Mâchonnons ensemble cette pensée émanant d'un esprit concerné avant d'écrire n'importe quoi. Il vaut mieux car nous avons encore beaucoup de pain sur la planche, beaucoup d'évidences médiatiques à pourfendre.

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Taxe Carbone

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

La Taxe Carbone porte déjà fort mal son nom. Celui-ci pourrait laisser entendre qu'il s'agit de lutter contre l'effet de serre en réduisant nos émissions de CO2. Il n'en est rien. Michel Rocard dévoile le pot-aux-roses en confessant qu'il s'agit de "dissuader la consommation d'énergie en général".
Associer la consommation d'énergie EN GENERAL à une catégorie morale négative, c'est considérer que le développement de l'humanité n'est pas une bonne chose. C'est plaider pour une diminution du nombre d'être humains sur la Terre. Revoilà le Club de Rome ! On est en pleine idéologie malthusienne.
Pendant ce temps, un milliard de personnes sont frappées de sous-nutrition dans le monde. L'idéologie mortifère, sous-jacente dans les médias, c'est qu'elles sont de trop puisqu'elles ont faim. Le plus simple bon sens leur réplique que ces personnes ont avant tout besoin de développement agricole, industriel et donc... d'énergie.

La Karba Akcizo ne estas jam tre bone nomita. Gxia nomo povus kreigi ke gxi ebligas la batalon kontraux la mondvarmigeco, per malpliigi niajn emisiojn de CO2. Nenio tiel. Michel Rocard malkasxas lian celon, diranta ke tiu Akcizo estas por "deadmoni la konsumon de la energio gxenerale".
Asocii la konsumon de la energio GXENERALE kun malfavora etika koncepto, estas pensi ke la homarana kreskigeco ne estas bona. Estas argumento por la malpliigxajxo de la homoj sur la Tero. Rejen la Roma Klubo ! Ekzakte la maltusista ideologio.
Dum tio tempo, la malsateco frapas mil milionoj de homojn en la mondo. La mortiga ideologio, subkomprenigita en la amakomunikiloj, diras ke tiuj homoj estas superfluaj tial ke ili malsatas. Kompreneble, tiuj homoj bezonas cxefe la kreskigecon
terkulturan, industrian kaj do... bezonas energion.

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Hausse du prix du pétrole

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Le prix du baril de pétrole passe ces jours-ci les 75 dollars ssur les marchés orientaux. Ces derniers anticipent la reprise mondiale suite à la crise dont les effets semblent moins importants que prévus sur les économies des pays émergents.
L'importance laissée à l'économie des hycrocarbures est aussi due au manque de fermeté des économies européennes et américaines à se lancer dans la production massive d'électricité d'origine non-fossile et à convertir progressivement la consommation de carburant  en consommation d'électricité pour les véhicules et pour les centrales thermiques.
Ici comme ailleurs, c'est l'idéologie qui prime : l'apparition d'éoliennes en nombre délirant et l'obligation contractuelle des opérateurs historiques d'électricité (EDF en France) à racheter des kWh hors de prix à des particuliers plombent toute politique énergétique ambitieuse.
Les parcs d'éoliennes sont obligés, pour être rentable, de s'appuyer sur un parc équipotent de centrales thermiques, seules capables d'assurer la régulation de la production en cas de chute brutale du vent. Ce qui est exactement contraire à l'objectif recherché, qui est de réduire la production de CO2.
J'aurai l'occasion de revenir sur ce dernier hochet. Mais cet exemple nous montre encore l'importance durable de l'économie pétrolière et la prédominance de l'idéologie et de l'image sur les résultats concrets en termes d'environnement.

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Club de Rome

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

On a tous oublié les prévisions du Club de Rome. Il faut absolument relire cette anthologie idéologique de la bêtise sur vélin. C'est une question de salubrité publique.
Dans leur livre de 1970, intitulé très à propos Halte à la croissance ?, l'hypothèse de départ est toujours la même : les ressources terrestres sont limitées. Elle n'a pas changé aujourd'hui.
La seule différence est qu'on peut voir à quel point :
1 - les prévisions étaient fausses,
2 - pendant ce temps, tout un tas de trucs aussi terribles que ce qu'ils avaient pu imaginer ont eu lieu sans que personne n'imagine la fonction de diversion de ce triste pamphlet.
Finalement, la guerre ne serait pas si grave que cela puisqu'elle permet d'éliminer des êtres humains superflus de la surface du globe.
Pour ceux qui douteraient encore de l'extraordinaire synergie entre média et idéologie écologiste, il me suffit de recopier quelques lignes fort justement rappelée dans Wikipédia au sujet de ce livre :
Le Prix Nobel d'économie Friedrich Hayek, représentant de l'école autrichienne d'économie à tendance libérale, a commenté ce rapport à l'occasion de son discours de réception du prix le 11 décembre 1974 : « l'immense publicité donnée récemment par les médias à un rapport qui se prononçait au nom de la science sur les limites de la croissance, et le silence de ces mêmes médias sur la critique dévastatrice de ce rapport a reçu de la part des experts compétents, doivent forcément inspirer une certaine appréhension quant à l’exploitation dont le prestige de la science peut être l’objet. »
Ça doit forcément vous rappeler quelque chose, non ?

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