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Jean-Marc Governatori : une grève de la faim en décroissance...

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

C'est Le Parisien qui nous l'apprend. Il semble que Jean-Marc Governatori, dont personne ne se souvient qu'il cherche 500 parainages pour devenir candidat à l'élection présidentielle, fait une grève de la faim devant le siège du CSA.
L'Alliance Ecologiste Indépendante, qui est à Europe écologie Les Verts ce que Jean Dujardin est à Charlie Chaplin (c'est à dire une question d'ordre de grandeur), peine à faire comprendre ce que Governatori a d'incontournable pour la politique française.
Quel dommage.
Parce qu'il prône la décroissance, comme à peu près tout ce qui se teinte d'écologie aujourd'hui, il fait une grève de la faim à mi-temps dans un camping-car. Authentique ! En clair, il en profite pour faire un régime pendant ses vacances.
Trève de plaisanteries.
Le combat de M. Governatori ne concerne pas l'écologie. Il concerne la disparition de l'esprit républicain dans les médias. Ceux-ci ont juré avoir la peau de la loi qui les oblige à donner un temps de parole équitable à tous les candidats à l'élection présidentielle, comme s'il ne leur suffisait pas de les insulter régulièrement (comme Caroline Fourest, l'ayatollah de l'égalitisme, qualifiant le mouvement de Jacques Cheminade de "petite secte"), et par-là, d'insulter la notion de débat démocratique. Certes, le débat doit rester ouvert sur la question des parainages et de l'équité médiatique et le système est sûrement perfectible, mais ce n'est pas une raison pour en modifier les règles en cours de route ou pour le saboter simplement parce qu'on ne veut pas donner la parole à des courants de pensée non-dominants, et du même coup se mettre hors la loi.
C'est un peu comme si, pendant la Coupe du Monde de Football, on réduisait le nombre de matches de qualification de l'équipe du Honduras, sous prétexte qu'elle a moins de moyen, de réputation, de soutiens que les équipes d'Allemagne ou de France.
Voilà où mène le manque de culture démocratique et républicaine.

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Fraude sur le marché des droits à polluer : un scandale d'Etat

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

C'est le Canard Enchaîné qui a, une fois de plus, soufflé le vent du scandale il y a quelques semaines. Selon le volatile, en France, 1,6 milliards d'euros du budget de l'Etat seraient allés gonfler des poches sans scrupules grâce à un simple jeu d'écriture sur la TVA des droits à polluer achetés sur ce fameux marché Bluenext que les écologistes et les financiers, ont imaginé et mis sur pied à l'occasion du protocole de Kyoto.

Dans cet article d'International News, on apprend qu'Europol évalue à 5 milliards d'euros le montant des fraudes au niveau européen. L'article présente le mécanisme, tout en continuant de justifier son bien-fondé. Le principe reste que la quantité de droits à polluer mise sur le marché est fixé unilatéralement, sans le contrôle des parlements, sans aucun débat démocratique, sans aucune justification politique.

L'Europe imaginée par le groupe Bilderberg s'apparente de plus en plus à une dictature soutenue par une pseudo-élite dont la seule préoccupation est le pillage et la mise sous le boisseau des forces réellement productrices de richesses. L'écologie, telle qu'elle a été réac tivée dans les années 60, joue un rôle essentiel dans ce processus à long terme de décadence européenne. Le WWF, fondé après la Seconde Guerre Mondiale par un groupe de représentants de multinationales du tabac et des diamants (entre autres) avec l'aide d'anciens sympathisants nazis, est représentatif de ce combat pour l'appauvrissement physique et moral des populations européennes.

Jusqu'à quand ?

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Moins d'écologie comme argument électoral : on aura tout vu !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

C'est la nouvelle ligne proposée par Sarkozy aujourd'hui à l'ouverture du Salon de l'Agriculture. Pour séduire les agriculteurs, le candidat de l'UMP n'a rien trouvé mieux que de faire la danse du ventre devant la FNSEA en promettant de prendre ses distances avec les contraintes environnementales imposées par... lui-même ! Ou par l'Europe qu'il construit avec Angela !

Pour aider le paysan à retrouver ses bons vieux réflexes droitiers après le tourni des vraies-fausses mesures du Grenelle de l'environnement, après les tracasseries bruxelloises, le candidat UMP à l'élection présidentielle n'a rien trouvé de mieux que de fustiger la gauche écolo.

Pourtant, aucun gouvernement ne peut s'enorgueillir d'avoir autant fait stagner le pouvoir d'achat des agriculteurs depuis 1980, comme le montre cette statistique. Pourtant, il paraît qu'ils sont encore 40% à trouver des charmes au vibrion, dans les milieux agricoles. C'est dire si la terre de France est sauvée par ceux qui la travaillent.

Ce n'est pas seulement la contradiction qui est curieuse, et que l'on ne peut soutenir ici malgré le sujet de ce blog. C'est le procédé négatif utilisé par un président sortant qui est vraiment risible. Sarkozy s'est esclaffé devant un parterre conquis qu'il allait falloir qu'Hollande s'explique sur ce sujet !

L'auditeur pouvait se demander qui est le président sortant.

Tout cela semble affaiblir l'écologie, mais il n'en est rien car l'idéologie malthusienne se retrouve placée au milieu d'un débat où elle n'a rien à faire. Comme toujours, Sarkozy obtient l'effet inverse de ce qu'il semble chercher.

 

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Corinne Lepage vs Eva Joly : un match paradoxal

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Si l'on s'en tient aux intentions de vote, la candidate d'Europe Ecologie Les Verts, Eva Joly, recueille 2,5% des voix du premier tour de l'élection présidentielle en France. Corine Lepage, la cryptocandidate de Cap 21 n'est estimée qu'à 0,5% dans les mêmes sondages, depuis plusieurs semaines.

Pourtant, un récent sondage Ifop montre que Corinne Lepage recueille deux tiers des voix par rapport à sa rivale écolo quand on demande aux sondés laquelle des deux égéries est la plus légitime pour porter les valeurs de l'écologie en France.

La différence, paradoxale, entre les deux approches est cruelle pour Eva Joly : les 2,5% des voix du sondage présidentiel s'expliquent par le soutien que les Français apportent au parti vert, alors que Cap21 s'apparente plus à un groupe lobbyiste qu'à un véritable parti politique et ne peut donc s'appuyer sur un groupe fort de militants.

Le second sondage donne, quant à lui, un résultat ad personam : Eva Joly n'était pas connue comme une écologiste avant d'être choisie par les militants écolos. Elle le paye aujourd'hui au prix fort.

De telles distorsions pourraient être utiles à la France, si elles pouvaient affaiblir le mouvement écologiste. Hélas, nous ne parlons ici que de politique politicienne, et l'emprise idéologique, en particulier sur les maires de gauche, est si forte qu'il y a peu d'espoir que les aménagements urbains destinés à empêcher le trafic automobile voient baisser leur rythme de réalisation, par exemple. Il y a peu de chance pour voir abolir le marché des droits à polluer, malgré les scandales à la TVA révélés mercredi dernier par le Canard enchaîné. Il y a peu de chance que ces folies cessent.

J'y reviendrai.

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Saint Valentin : même la connerie peut être écologique !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

A en croire cet article, on n'y échappe pas ! Ils sont partout, même dans mon lit ! Même dans la boîte à bijoux ! Même dans le partage des tâches ménagères. Pour la Saint Valentin, mieux que le collier de nouilles, le cadeau à base d'objets récupérés. Comme pendant la guerre...

Le totalitarisme écologique n'a pas de limite. Tout ce qui respire, sur cette planète, tout ce qui baise, tous ce qui vit et se reproduit, tout ce qui mange des fraises, tout ce qui se déplace, tout passe sous le rouleau compresseur idéologique de l'écologie.

Pour enfin respirer un peu sans arrière-pensées, il faudrait inventer des espaces sans écologie. Des endroits chauffés à l'électricité nucléaire, où l'on mange de la raclette en fumant des cigares même pas bio, des endroits où l'on vient en voiture diesel changer son bébé avec une couche jetable non récyclée, en allumant la lumière.

Oui.

Vous avez bien lu.

En allumant la lumière électrique.

Ce serait formidable, mon amour...

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Méthane ou CO2 ? Le cirque médiatique continue...

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

C'est le nouveau truc, la nouvelle coqueluche. Le méthane. Dans cet article de M. Alberganti, on en apprend de belles sur ce nouveau fléau. Vous avez aimé le CO2 et son cortège d'apocalypse, vous allez adorer le méthane et ses mirifiques promesses journalistiques et financières !

Pourquoi journalistiques ?

Parce qu'un journaliste comme M. Alberganti apprend à toutes les Mme Michu de la Terre que la période qui vient de s'écouler autour de Noël a été une période relativement douce. Mais il ne mentionne pas la période exceptionnellement et durablement froide que nous sommes en train de connaître. Logique ? Non, journalistique. De splendides marronniers en perspectives...

Pourquoi financières ?

Comme personne ne devrait l'ignorer, ce qui existe dans le milieu de la finance et de la spéculation boursière, avec le succès que l'on sait, existe aussi pour les droits à émettre du CO2 : un marché spéculatif, extrêmement prometteur, lui aussi, quant aux risques de yoyo. Si vous voulez briser l'économie d'un pays, déglinguer sa monnaie est un moyen assez sympa. Mais ce n'est pas assez durable. Les êtres humains sont ainsi faits qu'ils débordent de cet empoisonnant volontarisme qui les mènent à réussir un redressement national en toutes circonstances. Alors pour casser vraiment durablement un pays, le mieux reste de détruire son industrie. C'est l'objet des droits à polluer.

Le marché des droits du CO2 est en place et toutes les activités humaines tomberont un jour sous son joug. Il faut donc nous attendre à apprendre qu'un nouveau GIEC va signer un nouveau traité avec de nouvelles contraintes, plus restrictives encore puisque le CO2 tarde à produire ses effets dévastateurs.

Je veux dire que le marché du CO2 tarde à produire ses effets dévastateurs pour l'économie humaine.

Le méthane va désormais pouvoir servir de justification à un marché encore plus contraignant, le marché des droits à émettre du méthane.

Le cirque écolo-médiatique continue...

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Aimé Césaire vs Claude Guéant

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Au sujet des propos répétés et assumés par le ministre de la République Claude Guéant, on ne peut que rappeler ces quelques lignes d'Aimé Césaire (Discours sur le colonialisme, 1955, p. 6) :

"Oui, il vaudrait la peine d'étudier, cliniquement, dans le détail, les démarches d'Hitler et de l'hitlérisme et de révéler au très distingué, très humaniste, très chrétien bourgeois du xxe siècle qu'il porte en lui un Hitler qui s’ignore, qu’Hitler l'habite, qu'Hitler est son démon, que s'il le vitupère, c'est par manque de logique, et qu'au fond, ce qu'il ne pardonne pas à Hitler, ce n'est pas le crime en soi, le crime contre l'homme, ce n'est pas l'humiliation de l'homme en soi, c'est le crime contre l'homme blanc, c'est l'humiliation de l'homme blanc, et d'avoir appliqué à l'Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu'ici que les Arabes d'Algérie, les coolies de l’Inde et les nègres d'Afrique. Et c'est là le grand reproche que j'adresse au pseudo-humanisme : d'avoir trop longtemps rapetissé les droits de l'homme, d'en avoir eu, d'en avoir encore une conception étroite et parcellaire, partielle et partiale et, tout compte fait, sordidement raciste.

J'ai beaucoup parlé d'Hitler. C'est qu'il le mérite : il permet de voir gros et de saisir que la société capitaliste, à son stade actuel, est incapable de fonder un droit des gens, comme elle s'avère impuissante à fonder une morale individuelle. Qu'on le veuille ou non : au bout du cul-de-sac Europe, je veux dire l'Europe d'Adenauer, de Schuman, Bidault et quelques autres, il y a Hitler. Au bout du  capitalisme, désireux de se survivre, il y a Hitler. Au bout de  l'humanisme formel et du renoncement philosophique, il y a Hitler."

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La Chine à la conquête de la Lune

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Pendant que l'Europe s'éteint à force d'écologie, la Chine se lance à la conquête de la Lune. Elle vient de publier une carte haute définition du satellite de la Terre grâce aux 746 clichés pris par la sonde Chang'e. La nation chinoise veut être la deuxième grande puissance à fouler le sol lunaire et on peut imaginer qu'elle ne souhaite pas seulement imiter l'exploit des américains en 1969 mais donner au siècle qui a déjà bien commencé une grande bouffée d'espoir et de renouveau.

Pendant qu'en France on étouffe sous des règlements anti-pollution plus illusoires les uns que les autres, qu'en Europe les nations se soumettent aux fourches caudines des marchands d'argent, sous l'égide d'une sorte de dictature administrative, les Chinois regardent vers l'avenir.

Vu le degré d'assentiment, de résignation, voire d'abandon que les peuples d'Europe manifestent sous l'entrave quotidienne des tracassins de la bonne cause, sous l'éteignoir du marché des droits à polluer, nous ne sommes pas près d'y poser nos pieds à notre tour. Merci l'écologie.

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Claude Guéant et Caroline Fourest : de curieuses conceptions de la République !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

D'un côté, il y a Claude Guéant qui vomit sur la gauche en assimilant le relativisme culturel à la ségrégation raciale ou sexuelle. Je ne vais pourtant pas défendre ici le relativisme pourtant cher à Caroline Fourest ! Mais Claude Guéant ne trouve rien à redire du point de vue de la République au relativisme économique qui amène ses amis acteurs économiques ultra-libéraux à s'accomoder de toutes les situations sociales tant qu'elles ne les concernent pas directement.

De l'autre côté, il y a Caroline Fourest qui dégueule sur Jacques Cheminade "et sa petite secte" (ce matin sur France Inter). Je serais Solidarité et Progrès, je porterais plainte contre cette journaliste si conforme à la tendance locale.

Tout cela sent le faisandé. La conception de la République qui ressort du discours extrêmement confus de Mademoiselle Fourest reste imprécise et pour cause : on confond allègrement Démocratie et République, pour ne rien comprendre à leurs dépendances, leurs contradictions et leurs autonomies. Pour nous reservir de vieilles rations gorgées de morale rance.

La République de Guéant est la même que celle de Fourest : un système à géométrie variable basé sur le favoritisme et l'insulte.

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L'écologie mal barrée : une bonne nouvelle...

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Si vous voulez avoir une petite impression de l'effet que le duo Cécile Duflot-Eva Joly fait aux journalistes durant cette campagne, vous pouvez lire l'article que nous transmet un lecteur fidèle de ce blog. Que l'on remercie au passage.

Seul bémol : le journaliste a l'air de regretter cette situation. Il aurait sûrement aimer entendre Cécile Duflot parler d'écologie politique. Il n'est pas un habitué de ce blog. En attendant, nous ne partageons pas sa surprise.

Nous savons que les écologistes sont arrogants, méprisants pour tous ceux qui ne partagent pas leurs opinions politiques.

Sans aucun scrupule, ils s'affichent avec les airs de la sainteté la plus pure tout en tripatouillant sans vergogne avec le PS pour obtenir des sièges au Parlement.

Ils observent avec candeur des commandos mener des actions illégales contre la filière nucléaire tout en briguant les plus hautes fonctions de l'Etat.

Ils participent de la culpabilisation des citoyens, en multipliant les actions spectaculaires en faveur des gadgets les plus hallucinants (1 heure sans électricité, une journée à vélo, une semaine sans couilles, un mois avec Eva Joly, etc.).

Ils défigurent nos centre-villes, harcèlent sans distinction les automobilistes, freinent l'économie par leurs taxes, leurs impôts-carbone, leurs incessantes tracasseries, et, pire que tout, ramènent à eux toutes les solutions de bon sens que les pouvoirs publics inventent pour limiter la pollution.

Les écologistes ne décolent pas dans les sondages ? Quelle BONNE nouvelle !

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