Rio+20 : de la bourse et des jeux !
La grande nouvelle du sommet Rio+20 aujourd'hui, c'est la promesse du Brésil d'organiser un Mondial de football "durable" en 2014. On espère qu'il ne va pas durer trop longtemps tout de même...
Mais au-delà, quand on pense aux discours apocalyptiques des écologistes et aux positions radicales des hystériques de l'écologie profonde, on se dit qu'il y a décalage entre les moyens et les fins.
Avant même d'avoir commencé SON sommet, on sait que l'ONU sera aussi efficace dans le domaine de la protection de l'environnement que dans la sphère géo-politique. C'est rassurant. En effet, tant que cet organisation s'en tient à encadrer l'organisation d'un événement sportif, on se dit que ça la détourne de ses velléités de gouverner le monde.
Néanmoins, la nouvelle d'un échec de Rio+20 ne doit pas nous faire baisser la garde contre l'écologie. Copenhague avait été un échec disaient-ils ? C'est tout le contraire qui s'est produit ! En effet, le grand marché des droits à polluer, ce marché qui contient en germe la décroissance généralisée, et en particulier celle des pays émergents, ce marché donc a été ratifié par les participants et confirmés dans ses objectifs. Ce qui est extrêmement inquiétant pour l'avenir de l'humanité et en particuliers de ces pays émergents qui pourraient devenir des pays submergés.
Il n'y a donc rien à attendre de Rio+20 sinon un prolongement de la politique de financiarisation généralisée de l'activité, et à moyen terme un effet de bulle spéculative sur l'ensemble des activités humaines.
La spéculation ? C'est bon pour la planète !