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Rio+20 : de la bourse et des jeux !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

La grande nouvelle du sommet Rio+20 aujourd'hui, c'est la promesse du Brésil d'organiser un Mondial de football "durable" en 2014. On espère qu'il ne va pas durer trop longtemps tout de même...

Mais au-delà, quand on pense aux discours apocalyptiques des écologistes et aux positions radicales des hystériques de l'écologie profonde, on se dit qu'il y a décalage entre les moyens et les fins.

Avant même d'avoir commencé SON sommet, on sait que l'ONU sera aussi efficace dans le domaine de la protection de l'environnement que dans la sphère géo-politique. C'est rassurant. En effet, tant que cet organisation s'en tient à encadrer l'organisation d'un événement sportif, on se dit que ça la détourne de ses velléités de gouverner le monde.

Néanmoins, la nouvelle d'un échec de Rio+20 ne doit pas nous faire baisser la garde contre l'écologie. Copenhague avait été un échec disaient-ils ? C'est tout le contraire qui s'est produit ! En effet, le grand marché des droits à polluer, ce marché qui contient en germe la décroissance généralisée, et en particulier celle des pays émergents, ce marché donc a été ratifié par les participants et confirmés dans ses objectifs. Ce qui est extrêmement inquiétant pour l'avenir de l'humanité et en particuliers de ces pays émergents qui pourraient devenir des pays submergés.

Il n'y a donc rien à attendre de Rio+20 sinon un prolongement de la politique de financiarisation généralisée de l'activité, et à moyen terme un effet de bulle spéculative sur l'ensemble des activités humaines.

La spéculation ? C'est bon pour la planète !

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Nadine Morano et le Front national : des racistes cultivés

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Ce matin sur France-Inter, un dossier sur la vague raciste qui submerge la circonscription de Toul par la voix de Nadine Morano. Et à l'occasion d'un micro-trottoir, un "citoyen" qui déclare quelque chose comme : "Bientôt, on aura tous la peau bronzée... c'est notre culture..." Comprendre : "C'est notre culture qu'il faut défendre contre ce qui pourrait foncer la peau des français." Même discours ensuite de l'intéressée, Nadine Morano, qui joue sur la défense de nos valeurs "culturelles".

D'abord, contrairement aux journalistes qui s'imaginent encore que l'essentiel des électeurs de Marine Le Pen et de Nadine Morano ne sont ni racistes ni xénophobes, répondons qu'à entendre ces électeurs c'est exactement l'impression inverse qui ressort. Les phrases du genre "Je ne suis pas raciste mais..." sonnent comme un aveu. Les électeurs du Front National sont TOUS racistes et XENOPHOBES. Il n'y a que les journalistes qui ne le savent pas. Simplement, ces électeurs haient ce qui ne leur ressemble pas, ou ce qui ne ressemble pas à ce à quoi ils voudraient ressembler.

Ensuite, et c'est un scoop, les électeurs de Nadine Le Pen et de Marine Morano ont de la culture. UNE culture. Ils détestent celle des autres et ils défendent la leur. C'est une sorte d'écologie de la culture, si on veut raccrocher ce thème au sujet de ce blog.

Ils ont peut être de la culture mais pas de sens critique. Car si une culture nous envahit depuis longtemps, colonise nos espaces privés, notre espace juridique et légal, notre langue et nos façons, ce n'est pas celle de la charia ni de la viande hallal. Si une sphère d'influence agit en France comme un rouleau compresseur avec la bénédiction des politiques de tous bords, un lobby religieux qui tord le bras de notre laïcité, ce n'est pas l'Islam et ses millions de pauvres.

C'est la culture anglo-saxonne.

Les Anglo-saxons ont, à travers leur langue, une politique extrêmement aggressive, colonisatrice, qui fait bien peu de cas de nos particularismes français. Il y a, sur la bande FM, et en particulier dans les radios PRIVEES, une majorité de stations qui diffusent une majorité de titres en langue anglaise. Les radios majoritaires proposent elles aussi une proportion très déséquilibrée de chanson incompréhensibles pour le commun des mortels. Qu'il s'agisse de justice internationale, de science ou d'information, les anglo-saxons ont, depuis toujours, un comportement unilatéral et impérialiste que nos "amies de la culture" oublient de dénoncer.

Evidemment, c'est plus facile, quand on est né du bon côté, d'attiser la haine de l'Islam, car c'est indirectement la haine du pauvre qu'on suscite en réalité. La haine du riche pour le pauvre. C'est primaire et animal mais ça n'empêche pas de revendiquer une culture.

Une culture de la haine primaire et de l'animalité.

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Rio+20 : en route pour le totalitarisme écologiste !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

A l'occasion du Congrès de l'Internationale Ecologiste, on assiste, dans les médias à une campagne de propagande inédite. Cette grand-messe pas encore vraiment totalitaire s'appelle 2012 Earth Summit, mais aussi Rio+20 de façon moins formelle.

Par ce sommet et cette mobilisation, l'écologie n'est en réalité qu'un prétexte. On a vu ailleurs comment la raison écologiste pouvait servir à justifier le flicage généralisé, jusqu'aux recoins les plus intimes de nos quotidiens (Linky, flicage par satellite des véhicules, etc.). L'objectif de l'ONU est d'obtenir la gouvernance mondiale tout en conservant le visage sympathique que lui conférerait une idéologie bienveillante pour l'humanité : "L'ONU, c'est bon pour la planète !"

Le bras armé, ou plutôt LES bras armés de cette organisation tentaculaire sont la myriade d'organisations écologistes, de regroupements, de mouvements, d'associations qui parviennent, grâce au financement onusien, à réaliser leurs petits objectifs locaux comme leurs grands desseins planétaires.

J'en ai déjà parlé plusieurs fois. Il suffit de surfer un peu pour tomber sur ces organisations d'organisations, cette pieuvre dont le sang est fait d'une fraction de nos impôts.

L'ONU, à cette occasion, a publié un petit dictionnaire, une sorte de Petit Livre Vert de l'écologie totalitaire dont la lecture permet de comprendre l'essence idéologique des vert-de-gris, pour peu qu'on ait un peu d'esprit critique.

Par exemple, l'adaptation aux changements climatiques n'est pas préférée à la lutte contre le réchauffement planétaire, à l'article Adaptation. Ce n'est pas une question anodine : elle révèle l'aveuglement de cet organisme et sa préférence pour le versant politique d'une décroissance à marche forcée.

Pour en rester à la lettre A, l'entrée Animal welfare (bien-être animal) nous révèle que les mauvaises conditions d'élevage des animaux sont "inhumaines". Quand on cherche à mélanger les droits des animaux aux droits humains, il est logique d'établir volontairement une confusion entre dignité humaine et dignité animale.

La suite au prochain numéro !

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Cannabis au gouvernement : Duflot doit démissionner

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Le vrai changement, avec des écolos au gouvernement, c'est la méthode.

On se fait élire sur un programme paquerettes, petits-lapins, tofu-bio et tout-le-monde-à-vélo, et on se retrouve avec de la démagogie plein-pot. Et voilà la légalisation du cannabis qui revient !

La légalisation du cannabis ou "Comment acheter le vote jeuniste en clivant avec la droite ?"

On sait que ça ne marche pas : les pays européens qui y sont venus s'en mordent les doigts aujourd'hui. L'Espagne ne va pas mieux, ce pays n'est pas plus sûr depuis que la drogue a été légalisée, autorisée, substituée, banalisée, répandue comme une vertu du sol au plafond de la société espagnole.

Légaliser le cannabis parce qu'on n'arrive pas à lutter contre est une connerie. C'est un peu Dalladier sortant de l'avion qui le ramenait de Berlin en 1938 : "Ah, les cons !"

Faire de ce sujet une priorité pendant que la société souffre sous la pression des marchands d'argent, de soupe, d'énergie et d'autres besoins essentiels, est simplement indécent. Il est révélateur d'une gauche qu'on aimerait avoir oublié avec Jospin, d'une gauche cynique et calculatrice qui n'hésite pas à sacrifier la jeunesse à ses ambitions politiques.

Duflot doit démissionner.

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Interdiction du pesticide Cruiser : tout simplement !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Ce matin, Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculture fraîchement nommé, a  déclaré : "J'ai averti le groupe qui commercialise le Cruiser que j'envisageais de  retirer l'approbation (l'autorisation) de mise sur le marché" (TF1 news).

Tout simplement !

A-t-on besoin de s'encombrer de l'idéologie écologiste pour en arriver à ce type de solution de bon sens ? Il suffit de s'appuyer sur les études réalisées et de procéder par décret ministériel. C'est un rapport de l'ANSES qui a mis le feu aux poudres. L'ANSES, c'est l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, l'ancienne AFSSA (curieusement, le T de travail a disparu).

Si cette démarche arrive à son terme et mène à l'interdiction totale de tous les néonicotinoïdes, comme c'est déjà le cas en Italie, le gouvernement aura montré l'inutilité de l'écologie politique en tant que telle, sinon sa nocivité : faire d'un geste de bon sens une question d'opinion est bien la meilleure méthode pour que les bonnes décisions ne soient pas prises.

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Procès Erika : pour les gens, c'est la double peine !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Depuis l'annonce selon laquelle Total pourrait être totalement exonéré de ses fautes présumées dans l'affaire de la marée noire de l'Erika, il y a 12 ans, c'est un véritable tollé.

Tollé parfaitement justifié, bien entendu. Une telle décision dévoilerait ce que tous les pétroliers savent déjà : un tel crime en eaux internationales restera impuni. Serait-elle suivie d'une prise de conscience des instances internationales, habituellement si promptes à financer tant de beaux projets écologistes et médiatiques ? Rien n'est moins sûr.

On peut constater avec stupeur le nombre d'organismes bidons, d'ONG fantômes, de laboratoires hypothétiques financés avec l'argent de l'ONU dans le cadre de l'UNEP (United Nation Environment Program). C'est une véritable forêt d'objectifs mal connus, portés par une pléthore de belles personnes, une autoroute de bonnes intentions sous un déluge de fermes résolutions en direction de la sauvegarde des baleines, des ouistitis à poil dur ou de la gibelonnette marsupiale.

Pendant ce temps le droit international bloblotte doucement dans la marmite des pétroliers qui continuent d'armer des épaves sous pavillons de complaisance.

Mais la double peine, c'est d'entendre les écologistes. Il paraît que c'est une catastrophe écologique. Si des oiseaux meurent, c'est une catastrophe écologique. Si des palourdes meurent ou des espèces disparaissent, c'est une catastrophe écologique.

Si des gens meurent, tombent malades, est-ce une catastrophe écologique ? Si des communes entières sont sinistrées financièrement et du point de vue de l'activité touristique, est-ce une catastrophe écologique ?

Le Grand Prix "C'est con pour la Planète !" revient donc à Alain Bougrain-Dubourg qui s'est lamenté, au micro de France-Inter, hier matin en rendant hommage aux bénévoles et aux oiseaux mazoutés. Normal, il est le gentil président de la très gentille LPO, la Ligue de Protection des Oiseaux. Les auditeurs de France-Inter étaient, ce jour-là, soumis à la double peine, spectateurs d'une récupération sans vergogne.

Par contre, on lira avec beaucoup d'intérêt l'article très précis de Corinne Lepage dans le Nouvel Obs. L'avocate montre avec brio l'intérêt, pour Total, d'un verdict cassé.

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Linky : l'écologie comme alibi au flicage généralisé

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Au sujet de Linky, pour lequel une note avait déjà été faite sur ce blog, l'UFC Que choisir ? a saisit le Conseil d'Etat fin avril dernier pour mettre un coup d'arrêt à la généralisation abusive de ce dispositif.

Rappelons que ce compteur était, à l'origine paré de toutes les vertus, en particulier écologiques puisqu'il devait permettre de mesurer en temps réel la consommation domestique d'électricité. On sait qu'en réalité, ce dispositif était destiné à supprimer le personnel chargé de relever les compteurs et que l'exploitant, ERDF, s'est, jusqu'à présent, attribué des prérogatives disproportionnées en ayant accès, sans partage et sans la moindre transparence, à des données privées liées à cette consommation.

Face à la propagande d'ERDF, l'association de consommateur a publié un document mettant à mal l'essentiel de l'argumentation de l'opérateur.

Le plus amusant, c'est que les écologistes parisiens ont remporté la décision du Conseil de Paris contre ce déploiement généralisé. Pour une fois, les bons sentiments ont triomphé.

En réalité, on voit bien qu'au-delà des bons sentiments, la scrutation des moeurs du plus grand nombre et l'écologie fonctionnent comme en symbiose. Le contrôle, comme il a été montré ici à de nombreuses reprises, demeure l'essence de cette stratégie de purification généralisée appelée écologie, qu'elle soit profonde ou pas.

Que des mangeurs de tofu bio, des amoureux des bonobos ou des présentateurs télé en ULM nous servent à l'envi des kilo-tonnes de chiffres invérifiables annonçant l'apocalypse pour hier soir n'y change rien. Il n'y a pas de limite à cette négation du réel que constitue le risque-zéro.

Combattant pour la présomption du pire, les écologistes transforment en guerre d'opinion le moindre combat pour la santé publique, pour la préservation de la sphère privée, pour l'épanouissement personnel au profit d'une petite caste d'enfants gâtés qui ne comprend pas qu'il est souvent difficile de se passer de voiture pour aller au travail, quand l'embauche est rare, les enfants petits et le conjoint pas toujours là.

Prompts au petits revirements, les voilà à la manoeuvre au sujet de Linky. Et bien tant mieux !

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Eva Joly : "Finie l'ékolochie, à nous deux la finance !"

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Quelle bonne nouvelle ! Eva Joly dirigerait une commission ou un "machin" contre la haute finance.

La candidature d'Eva Joly pour les écolos était bidon. On le savait. Et on s'était même demandé ce qui poussait cette spécialiste des circuits financiers occultes dans les bras des Verts-de-Gris.

Heureusement, maintenant, tout ça c'est du passé.

Ce qui prouve bien que l'écologie, c'est avant tout une grosse marmite à distiller l'opportunisme, qu'il s'agisse d'obtenir un poste ministériel, des crédits pour un labo de recherche ou pour un spectacle de fin d'année.

Madame Choly va pouvoir donner toute la mesure de son talent dans son véritable élément, loin des grenouillages germanopratins chers à Duflot, Placé et autres avaleurs de tofu bio.

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Cyclisme ce week end : fête des PV et de la fourrière !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Dans mon quartier, ce jeudi d'ascension, il y avait une course cycliste. Oh, une simple course amateur, avec, ici ou là, deux ou trois ballots de paille habillés de plastique rouge et blanc pour faire semblant de préserver les coureurs de la chute, des gugusses en maillots verts pour répéter toute la journée que la rue est barrée et surtout, des panneaux d'interdiction de stationner qui permettaient à la police municipale de s'éclater en envoyant à la fourrière toutes les voitures qui se trouvaient sur le parcours.

La sécurité n'a pas de prix.

La rue était large, il n'y avait pas de virage, les voitures ne gênaient pas.

Donc, hier matin, pour l'hypothétique sécurité de coureurs du dimanche, une dépanneuse faisait des rondes entre la rue et la fourrière et mettait ainsi des salariés, des pères et des mères de famille, dans l'embarras. Ce n'est pas grave puisque la société, à force d'écologie, a pris l'habitude de s'essuyer les pieds sur les automobilistes et ces derniers, celle de se taire.

On dit "con comme un cycliste". Je trouve cette affirmation largement injustifiée pour ceux qui sont sur le vélo.

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Ecotaxe : pompe à fric et flicage écologiste !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

L'objectif de l'écologie, c'est la décroissance de l'humanité. Et pour cela, il faut le contrôle total, comme dans le film Brazil.

L'écotaxe que devront supporter tous les poids lourds à partir de 2013 est un exemple de ce qu'on peut faire pour assoir une taxe, avec les meilleurs sentiments du monde, sur le contrôle total des véhicules. Pour l'instant, c'est le véhicule. Et aussi notre consommation d'électricité, avec Linky.

Demain, les gens seront taxés, surveillés, condamnés, comme le pauvre ouvrier des Temps Modernes de Chaplin, venu fumer une cigarette dans la salle de repos et brutalement remis au boulot par le patron qui semblait le guetter depuis son bureau.

Cette écotaxe a été largement appuyée par Grinepisse France, Les Amis de la Terre (un groupuscule inspiré par la milice Friends of the Earth, un groupe fascisant de fous de Gaïa) et France Nature Environnement. Les Français seraient bien inspirés de s'en souvenir au moment de glisser le bulletin dans l'urne.

La pompe à fric devrait tourner à plein régime : 1,24 milliards d'euros seront ponctionnés sur le dos des transporteurs déjà contraints d'embaucher en Slovénie ou en Pologne pour rester compétitifs. Ce pactole est collecté par l'AFITF, sinécure dirigée en pantoufle par D. Perben, l'auteur de la délicieuse loi déjà liberticide en son temps : Perben II.

Cette boutique récolte déjà les amendes et quelques taxes domaniales. Elle a passé un appel d'offre déjà entaché d'une procédure judiciaire contre la société gagnante du concours, Autostrade, maintenant appelée Atlantis, une société italienne au dessus de tous soupons puisqu'elle gère l'ensemble du réseau italien. La justice française l'accuse de "trafic d'influence et incitation à la corruption" selon Actu-environnement.

C'est une énorme galette dont Autostrade devrait récupérer 240 millions d'euros par an. De quoi mettre du beurre dans les épinards. Et poursuivre avec d'autres systèmes de taxation par satellite, quand on va chercher ses clopes, quand on entre dans sa voiture, quand on la gare où on peut le soir après le boulot, etc. Grâce à M. Perben et ses amis italiens au dessus de tous soupçons, tout est possible.

 

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