Sur le site Notre-planète.info, il y a une page parfaitement représentative de ce que les promoteurs de
l'écologie aimeraient que nous en pensions. C'est une sorte de condensé de tous les mensonges auxquels sont prêts ces mamamouchis de la pensée unique pour nous faire gober les syllogismes les
plus flagrants.
Commençons :
Le site
donne d'abord ce qu'il pense être une définition : "Définition : l'écologie, terme inventé en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel, a pour objet l'étude des relations entre les êtres
vivants et leur environnement." En réalité, Haeckel n'a défini ce terme que parmi une foule d'autres néologismes et n'a pas particulièrement développé cette aspect de la définition. Inspiré par
le romantisme allemand, darwiniste acharné, Haeckel a surtout été récupéré par l'ésotériste Rudolph Steiner, bien connu des mangeurs de tofu biodynamique et spécialiste de la poudre de
Perlinpinpin. Le site se sert donc du nom célèbre d'un scientifique du grand siècle allemand pour berner le lecteur. En réalité, la théorie écolo que nous connaissons aujourd'hui est surtout
celle qui a été refondée par les néo-fascistes recyclés dans les années 60. Pour plus d'informations, voir la page sur la fondation du WWF.
Ensuite, suivent neuf points comme autant de paragraphes au manifeste :
"Devenir un éco-citoyen !", "L'énergie, les énergies renouvelables", "Le développement durable", "La norme ISO 14001", "Eco-TIC ou Green-IT", "L'habitat
écologique", "La gestion des déchets", "Alimentation et santé", "La place de l'automobile".
"Devenir un éco-citoyen !" : la place de la propagande dans le dispositif écolo est essentielle.
On ne gouverne jamais aussi bien une population que lorsque celle-ci a peur, disait Orwell. Force est de donner raison à ce vieux paranoïaque ! Les écologistes l'ont bien compris, eux qui font de
nos quotidiens des enfers de culpabilité : de la douche à la casserole, des toilettes à la table, de la maison au travail, tous nos parcours corporels sont parsemés de micro-injonctions
culpabilisantes destinées à nous rendre "meilleurs", c'est à dire inexistants.
"L'énergie, les énergies renouvelables" : l'humanité ne s'est développée qu'au rythme des
bouleversements énergétiques qui ont permis de proposer aux populations de disposer toujours plus largement de quantités d'énergies à bon marché. C'est l'opposition à cette humanité-là qui fonde
le combat écolo contre l'énergie nucléaire considérée comme une nuisance EN-SOI et contre toute forme de production massive et à bon marché d'énergie.
"Le développement durable" : voilà une nouvelle illusion écolo. La durabilité n'est que
l'invisibilité de l'homme à la surface de la planète. Un être qui se développe comme il faut reste, pour les écolos, un être inexistant.
"La norme ISO 14001" : un aspect de l'écologie, c'est le flicage. On l'a vu avec LINKY mais
surtout, au quotidien, avec l'envahissement du concept de transparence à tous les étages de la société, enfin... surtout les étages les moins élevés.
"Eco-TIC ou Green-IT" : la technologie est l'habillage, le masque des écolos. En réalité, il n'y a
pas pire ennemi de la technologie que les bouffeurs de tofus bios. Partisans des fausses sciences à coup d'huiles essentielles et d'activation de karma, ils se sont mis en tête de nous faire
croire que l'écologie est une science alors qu'elle n'est que la généralisation d'une idéologie : celle selon laquelle le monde est intégralement lisible par le modèle systémique. Heureuse
coïcidence, c'est la même hypothèse qui est à l'origine de la grammatisation du monde, c'est à dire de son identification à sa représentation par la théorie de l'information.
"L'habitat écologique" : réservé à une horde de happyfiouzes, l'habitat écolo s'oppose directement
au développement humain. Comme l'explique LaRouche, ce dernier se mesure à la quantité de surface nécessaire à la survie d'une personne. Directement antinomique, l'habitat écolo projette l'humain
dans une espèce de parc d'attraction néo-rousseauïste dans une forêt illusoire.
"La gestion des déchets" : ou comment transformer un problème de santé publique en problème
écologique ? La gestion des déchets N'EST PAS un problème écologique mais une question politique.
"Alimentation et santé" : pareil. Des économies d'échelle substancielles pourraient être trouvées
en remettant dans le giron du ministère de la santé une foule de questions aujourd'hui dévolues au ministère de l'écologie, par pure idéologie.
"La place de l'automobile" : un des tracassins de l'écologie moderne. Quand on évaluera l'ensemble
des nuisances causées par la politique anti-voiture de nos édiles écolos, on risque d'avoir une surprise. La pollution automobile est largement surévaluées par démagogie, surtout en période
électorale où l'on voit surgir Noël Mamère et son petit flacon de particules fines sur les plateaux de télévision.
Sous les atours riants de la verdure sortie tout droit du studio des télétubbies, ce genre de site n'est là que pour continuer d'affirmer, dans sa
novlangue toxique pour l'esprit, les fausses réalités du nouveau fascisme du 21e siècle.