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Fukushima et la bio-diversité politique

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Désormais, et ce sera pareil tous les ans, nous aurons l'anniversaire de Fukushima tous les 11 mars, orchestré par les écologistes. Histoire de nous rappeler qu'ils existent, ces petits dictateurs des bons sentiments forment de longues chaînes de l'espoir, d'interminables ribambelles promotionnelles de la bêtise humaine, d'innombrables festivals de l'évidence qui font les ouvertures des 20h, quand Pujadas oublie parfois de nous rappeler qu'il neige en hiver...

logo-generation-web.pngCes liquidateurs du bon sens, ces exterminateurs de l'intelligence humaine, ces promoteurs du mensonge organisé que sont les écologistes passent alors à l'action et prennent en otage les 20000 morts du tsunami japonais pour nous faire croire que les catastrophes naturelles deviennent plus fréquentes à cause des pêts des vaches, des voitures et des actionnaires de TEPCO...

C'est qu'il est urgent de les voir nous infliger leurs chaînes humaines !

Tout gonflés de leur importance, ils peuvent oublier qu'ils n'existent plus : bilan indigent au gouverment, réchauffement planétaire décevant, grands sommets internationaux transformés en vulgaires festivals des petits fours... Ils voulaient faire de nos ville un enfer pour automobilistes, arguant de progrès considérables dans la façon de circuler en ville : les parisiens commencent à les prendre en grippe et à trouver la facture Cochet plutôt salée. Dans les villes moyennes, les plans de circulation à la con commencent aussi à faire des vagues.

Alors pour promouvoir la biodiversité politique, les écologistes cherchent à mener des actions pour eux-mêmes : sauvons l'écologiste en voie de disparition ! Qu'importe si l'on foule aux pieds le chagrin, authentique celui-là, des Japonais survivants des catastrophes.

Des chaînes humaines... c'est bien trouvé, après tout ! Les Japonais ont désormais des chaînes humaines aux pieds.

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Dans le cochon, tout est bon !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

L'avantage d'une vie étroitement liée à l'actualité, c'est que tout peut faire vendre. David Beckham en sait quelque chose, lui dont chaque soupir sur le banc de touche se change en brouillard doré. Sur ce blog, quand je colle un peu trop à l'actualité, Monsieur Overblog en profite pour faire de l'argent sur mon dos en collant quelques bandeaux publicitaires en haut de la page.

C'est pareil pour cette femme qui s'est trouvée le bon goût de faire des galipettes avec une star du genre, avec un gars dont les va-et-vients ont fait le tour de la planète, un champion de la bête-à-deux-dos médiatique, un crack du crac-crac photogénique, menottes aux poignets, barbe de deux jours pour les paparazzi, voyages en (côte) première, avocats en sautoir, jet set, pognon... pognon... pognon...

C'était tentant.

Alors, elle a dû lui sauter sur la couenne, j'imagine, avant de lui secouer le gras. Mais surtout, bien désalée, après s'être fait agiter la terrine, labourer l'échine, après avoir tâté de la saucisse, elle s'est dit qu'il restait un peu de viande sur l'os et qu'il ne fallait pas la laisser perdre.

Alors, elle en a fait du pâté. Oh, pas tout un fromage (de tête) ! Non, juste un petit morceau à croquer sur le pouce, entre deux stations de métro. L'autre ne l'a pas entendu de cette oreille confite. Ça lui est resté en travers... Il a voulu y mettre son museau : qu'on ne le prenne pas pour un demi-sel, un caquot ! Elle a cru qu'elle allait le rouler dans la panelure ? aux petits oignons ? Et hop, tribunaux, référés, jugement rapido avec encart dans les journaux. Tiens, voilà du boudin !

Quelle dégelée !

 

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Ecologie : fausse science, vrai fascisme

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Sur le site Notre-planète.info, il y a une page parfaitement représentative de ce que les promoteurs de l'écologie aimeraient que nous en pensions. C'est une sorte de condensé de tous les mensonges auxquels sont prêts ces mamamouchis de la pensée unique pour nous faire gober les syllogismes les plus flagrants.

Commençons :

ernst_haeckel-copie-1.jpgLe site donne d'abord ce qu'il pense être une définition : "Définition : l'écologie, terme inventé en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel, a pour objet l'étude des relations entre les êtres vivants et leur environnement." En réalité, Haeckel n'a défini ce terme que parmi une foule d'autres néologismes et n'a pas particulièrement développé cette aspect de la définition. Inspiré par le romantisme allemand, darwiniste acharné, Haeckel a surtout été récupéré par l'ésotériste Rudolph Steiner, bien connu des mangeurs de tofu biodynamique et spécialiste de la poudre de Perlinpinpin. Le site se sert donc du nom célèbre d'un scientifique du grand siècle allemand pour berner le lecteur. En réalité, la théorie écolo que nous connaissons aujourd'hui est surtout celle qui a été refondée par les néo-fascistes recyclés dans les années 60. Pour plus d'informations, voir la page sur la fondation du WWF.

Ensuite, suivent neuf points comme autant de paragraphes au manifeste :

"Devenir un éco-citoyen !", "L'énergie, les énergies renouvelables", "Le développement durable", "La norme ISO 14001", "Eco-TIC ou Green-IT", "L'habitat écologique", "La gestion des déchets", "Alimentation et santé", "La place de l'automobile".

"Devenir un éco-citoyen !" : la place de la propagande dans le dispositif écolo est essentielle. On ne gouverne jamais aussi bien une population que lorsque celle-ci a peur, disait Orwell. Force est de donner raison à ce vieux paranoïaque ! Les écologistes l'ont bien compris, eux qui font de nos quotidiens des enfers de culpabilité : de la douche à la casserole, des toilettes à la table, de la maison au travail, tous nos parcours corporels sont parsemés de micro-injonctions culpabilisantes destinées à nous rendre "meilleurs", c'est à dire inexistants.

"L'énergie, les énergies renouvelables" : l'humanité ne s'est développée qu'au rythme des bouleversements énergétiques qui ont permis de proposer aux populations de disposer toujours plus largement de quantités d'énergies à bon marché. C'est l'opposition à cette humanité-là qui fonde le combat écolo contre l'énergie nucléaire considérée comme une nuisance EN-SOI et contre toute forme de production massive et à bon marché d'énergie.

"Le développement durable" : voilà une nouvelle illusion écolo. La durabilité n'est que l'invisibilité de l'homme à la surface de la planète. Un être qui se développe comme il faut reste, pour les écolos, un être inexistant.

"La norme ISO 14001" : un aspect de l'écologie, c'est le flicage. On l'a vu avec LINKY mais surtout, au quotidien, avec l'envahissement du concept de transparence à tous les étages de la société, enfin... surtout les étages les moins élevés.

"Eco-TIC ou Green-IT" : la technologie est l'habillage, le masque des écolos. En réalité, il n'y a pas pire ennemi de la technologie que les bouffeurs de tofus bios. Partisans des fausses sciences à coup d'huiles essentielles et d'activation de karma, ils se sont mis en tête de nous faire croire que l'écologie est une science alors qu'elle n'est que la généralisation d'une idéologie : celle selon laquelle le monde est intégralement lisible par le modèle systémique. Heureuse coïcidence, c'est la même hypothèse qui est à l'origine de la grammatisation du monde, c'est à dire de son identification à sa représentation par la théorie de l'information.

"L'habitat écologique" : réservé à une horde de happyfiouzes, l'habitat écolo s'oppose directement au développement humain. Comme l'explique LaRouche, ce dernier se mesure à la quantité de surface nécessaire à la survie d'une personne. Directement antinomique, l'habitat écolo projette l'humain dans une espèce de parc d'attraction néo-rousseauïste dans une forêt illusoire.

"La gestion des déchets" : ou comment transformer un problème de santé publique en problème écologique ? La gestion des déchets N'EST PAS un problème écologique mais une question politique.

"Alimentation et santé" : pareil. Des économies d'échelle substancielles pourraient être trouvées en remettant dans le giron du ministère de la santé une foule de questions aujourd'hui dévolues au ministère de l'écologie, par pure idéologie.

"La place de l'automobile" : un des tracassins de l'écologie moderne. Quand on évaluera l'ensemble des nuisances causées par la politique anti-voiture de nos édiles écolos, on risque d'avoir une surprise. La pollution automobile est largement surévaluées par démagogie, surtout en période électorale où l'on voit surgir Noël Mamère et son petit flacon de particules fines sur les plateaux de télévision.

Sous les atours riants de la verdure sortie tout droit du studio des télétubbies, ce genre de site n'est là que pour continuer d'affirmer, dans sa novlangue toxique pour l'esprit, les fausses réalités du nouveau fascisme du 21e siècle.

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Ciel ! Du cheval !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Il y  a un peu plus d'un mois, ma femme est rentrée du supermarché avec un lot de barquettes de lasagnes congelées Maggi à moitié prix. A la maison, on ne roule pas sur l'or et on fait attention au prix des aliments en essayant de ne pas céder sur la qualité. C'est ainsi que nous ne mettons JAMAIS les pieds dans un LIDL (mais c'est aussi pour des raisons humanitaires). Nous achetons plusieurs produits de base au rayon bio (la farine, le lait, les légumes).

C'était juste avant que ne débute en France le scandale des lasagnes à la viande de cheval.

ChevalMarlboro.jpgMes enfants adorent les lasagnes mais habituellement, nous les faisons nous-mêmes. Ou plutôt, bien que je fasse beaucoup de cuisine à la maison, c'est surtout la spécialité de ma femme. Aussi, je n'ai pas compris ce qui lui a pris de ramener ce truc : une nouveauté... ou ça devait être vraiment bon marché !

Quand on a vu la qualité du produit, on n'a pas insisté : les enfants qui raffolent de nos lasagnes n'ont pas voulu finir celles-là. Sèches, sans saveur, elles se dégradent tout de suite au frigo. La quantité de viande est minimale et la béchamel est pâteuse, presque désagréable. Comment peut-on oser appeler ça lasagnes ? Mystères de la sémantique.

C'est un peu comme un jouet pour Noël fabriqué en Chine : c'est très beau sur la photo mais en pratique, c'est fragile et rapidement défraîchi.

Aussi, tous ces gens qui nous jouent le coup de la surprise me font bien rire. Comment ne pas avoir l'impression que cette campagne de soldes imbattables sur les lasagnes congelées n'est pas en rapport avec ce scandale qui est apparu l'été dernier en Irlande et il y a deux mois en Angleterre ? Pendant les scandales, les affaires continuent !

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Les Anthroposceptiques

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

La Bonne Pensée écolo, à l'aide de ses chiens médiatiques a inventé l'ignoble "climatosceptique" pour désigner tous ceux qui ne pliaient pas devant le consensus scientifique, inconsciente du fait que cette expression "consensus scientifique" est un oxymore.

magnitka-smoke-stacks.jpgCes milieux autorisés, surtout médiatiquement autorisés, cherchent à donner, de l'esprit humain, une image négative chaque fois qu'il se manifeste sous sa forme la plus productive, la critique.

C'est pourquoi je propose au lecteur le terme "anthroposceptique" pour désigner tout ce qui, dans l'écologie, s'oppose à l'expansion de l'humanité par principe, et à l'expression critique de l'esprit humain en particulier.

Je ne résiste pas à l'envie de vous faire profiter du magnifique cliché posté sur ce blog.

Vous pouvez aussi regarder sur le blog de Vincent Courtillot, qui continue d'affirmer qu'il n'y a plus de réchauffement depuis 1998. "Plus de réchauffement" signifie "plus de problème de gaz à effet de serre" et donc "plus d'utilité du marché carbone". C'est sans rapport avec la pollution réelle de l'atmosphère par le charbon allemand ou chinois. C'est un autre problème. Mais toute cette machinerie ANTHROPOSCEPTIQUE destinée à provoquer et justifier la décroissance (la déchéance) de l'Europe tombe à l'eau. Les milliards de dollas investis par l'ONU dans les Organisations de Bons Sentiments, appelées aussi ONG, tout cet argent aurait mieux fait d'être consacré à la  lutte contre la misère ou la malnutrition des enfants, ou pour la promotion des droits sociaux des travailleurs dans les pays où ils n'existent presque pas, ou encore la lutte par l'éducation contre la corruption, l'excision, la maltraitance des femmes en général, etc.

D'ici une dizaine d'années peut-être, le mensonge planétaire du réchauffement par les gaz à effet de serre ne sera plus tenable mais ça ne les empêchera pas d'être anthroposceptiques....

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Symptômes d'épuisement

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Au delà de l'image d'épuisement que laissera ce Pape courageux mais pas téméraire, c'est l'image d'un système épuisé que nous laisse le Vatican. La fameuse réforme de la Curie romaine, c'est à dire de l'appareil de l'Etat du Vatican, n'a pas été entreprise ou si peu par Benoît XVI et les scandales comme cette histoire d'espionnage n'ont pas vraiment été réglés dans le fond.

Boeufetane.jpgDu point de vue des bons sentiments, on peut dire que le Vatican a été plutôt clair et engagé, en signifiant très clairement et à plusieurs reprises son opposition à des doctrines écolos qui mettraient au second plan la nature humaine de la civilisation. Le Vatican voit en effet d'un mauvais oeil l'éclosion de ces paganismes néo-druidiques aussi naïfs qu'efficaces, inventés à l'intention d'un public crédule, désorienté et néo-millénariste.

La nouvelle "révélation" écologiste (le mot apocalypse signifie littéralement révélation) cache en effet, derrière ses bons sentiments, un message qui prend tous les aspects d'un évangile. Un récit à la fois métaphorique et présenté comme réel (le récit du réchauffement planétaire par exemple) vient à l'appui d'une morale sourcilleuse destinée à régir nos quotidiens, des plus petits gestes (C'est bon pour la planète !) aux plus graves décisions, comme la politique anti-industrielle des états européens orchestrée par le marché des droits à polluer.

La démission du Pape n'est pas une bonne nouvelle de ce point de vue : la vague de bons sentiments sur laquelle surfent les puissants aujourd'hui fait craindre que le prochain élu soit plus sensible aux idéaux mortifères du New Age et tente, une fois de plus, le syncrétisme.

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Viande de cheval : un délice à redécouvrir !

par Erasmus Tharnaby

Je ne comprends pas cet affolement au sujet des lasagnes à la viande de cheval. C'est une fraude, je sais. C'est mal.

A la maison, tout le monde adore la viande de cheval.

yummy-horse-2013.jpgLa plupart du temps, nous la mangeons crue en tartare, mais il est possible aussi de la manger en bourguignon. Ma bouchère, qui m'a à la bonne, me réserve les meilleurs morceaux. Depuis peu, je prends aussi de la hampe, de l'araignée ou de la poire mais en parts plus petites car c'est vraiment plus cher.

Les qualités de la viande de cheval, ce sont surtout son goût et l'absence de gras. Aussi, en bourguignon, c'est un peu sec si on la lance trop fort. C'est inutile de la faire revenir. Par contre, on peut la faire mariner dans un peu de vin rouge et des échalotes pendant une nuit. Attention ! pas un poil de sel dans la marinade. Ensuite, on mijote plusieurs heures. Mmmm... C'est presque aussi goûteux que du gibier. Du sanglier par exemple.

L'autre plaisir, c'est qu'il s'agit d'un régal que les mangeurs de tofu bio, que tous ceux qui se lacèrent le dos avec une poignée d'orties fraîches tous les matins où ils vont au travail en voiture, que tous ces pisse-froids écologistes ne peuvent pas connaître.

Un plat complet, quoi !

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Ecologie : une secte nihiliste...

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Je lisais un article sur le projet d'île artificielle en Belgique. Ce sont les mangeurs de tofu bio du Monde qui nous l'apprennent. L'idée est intéressante : il s'agit de stocker l'énergie éolienne sous la forme d'un puits. Quand il y a trop d'énergie, on pompe l'eau vers l'extérieur du puits. Quand il en manque, on produit l'électricité de façon hydroélectrique en faisant revenir l'eau vers l'intérieur du puits. On transfère l'énergie électrique en énergie potentielle. poisson.jpgPourquoi pas. Vous savez ce que je pense de l'énergie éolienne en général, et des sources d'énergie à la con. Mais bon, pourquoi pas.

Cette installation est censée remplacer la centrale de Doel qui fait 3GW.

La Belgique pense que cette installation permettra de réguler 2,3GW d'ici 2020. Evidemment ça ne fait pas le compte.

De la meme façon, l'article nous apprend qu'une île un peu moins gigantesque est à l'étude au Danemark pour produire l'équivalent d'une journée d'électricité pour la ville de Copenhague. Il ne reste plus que 364 autres îles de 3,3km² à réaliser pour que le compte y soit... rien que pour la ville de Copenhague !

Le compte y est d'autant moins que l'éolien ne produit qu'un tiers de sa puissance nominale quand il est installé en mer.

Pour cette magnifique installation de 2,5km de diamètre située à 10km des côtes et faisant 10m de haut, aucun risque de défigurer le paysage !

Le pompon, c'est la pigiste de l'organe boboïste qui nous le livre sans s'en rendre compte : "Reste la question du bilan carbone de tels projets, la pollution occasionnée par la construction et la mise en fonctionnement des îles pouvant surpasser, du moins à court terme, l'intérêt environnemental de produire une énergie renouvelable." Hallucinant, non ? En d'autres termes, et comme à leur habitude, les écolos, par la voix de leur porte parole, mettent face à face des réalités sans rapport les unes avec les autres. Vous avez bien lu : les écologistes pourraient eux-mêmes s'opposer à la réalisation de l'île, mettant en balance une installation nucléaire, qui de toutes façons a fait son temps, et les procédés industriels complexes et parfois risqués qu'elle suppose, avec une île certes coûteuse à fabriquer mais ne nécessitant aucun combustible ni beaucoup d'entretien. Même si le dispositif suppose une diète insupportable en terme d'économie d'énergie.

C'est une illustration du nihilisme écologiste : ce à quoi ils s'opposent, c'est simplement l'existence d'une source d'énergie. Le Paradis écologiste est un désert glacé où l'être humain n'a pas sa place. Une secte nihiliste, quoi !

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Hôpitaux publics et écologie : la diagonale du loup

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Pendant que le Comité National Loup cherche désespérément une solution pour résoudre le problème du loup que les écologistes et autres ravis de la crèche ont créé de toute pièce, les mères de France cherchent à accoucher dans des conditions convenables.

Après avoir supprimé des lits et des lits d'hôpitaux tout en maintenant le ver privé dans le fruit public, le ministère de la santé se retrouve face à un problème de sécurité.

lupo4.jpgFinalement, pour les partisans du loup et les benoîts de l'écologie profonde, ceux qui vont se ressourcer en allant embrasser les arbres et les rochers dans la forêt à l'aube en période d'équinoxe, c'est un peu le même problème que pour les comptables qui ont pris possession de la Santé Publique : éliminer l'humain.

Rien n'est assez beau pour cela : si l'on s'imagine que les dysfonctionnement financiers et les gabegies ont cessé chez les blouses blanches, on se trompe de niveau car ce sont les petits qui trinquent, là aussi. Petits personnels mais aussi petits hôpitaux de province où la T2A sert de levier pour déboulonner la maternité, puis le bloc, puis la consultation jusqu'à ce qu'il ne reste rien.

Rien n'est assez beau pour le loup : de belles brebis bien nourries et des zones de nuisance toujours plus étendues. 1500 attaques en 2011.

Et des sous ! Des sous pour se tirer une balle dans le pied : c'est la fameuse Convention de Berne (la bien nommée) qui nous oblige a signer des plans de protection de la faune néo-sauvage, des investissements pour la fictive bio-diversité, de coûteux comités de surveillance pour étudier les coûteux comptages de la gélinotte mordorée ou du glapapix à queue rouge dans le massif du Haut-Trou-de-Balle.

1,5 millions d'euros : c'est ce qu'ont touché en subvention les éleveurs victimes du loup. Cette somme est, à leurs yeux, très insuffisante. On peut imaginer la tête d'un éleveur recevant, en échange de SON troupeau exterminé, en échange du fruit abîmé de son travail quotidien, un simple chèque. C'est le prix du loup, véritable danseuse écologiste d'une boboïtude en quête de garanties à donner, un boboïsme avide de repères nihilistes, une boboïté toujours plus affirmée dans une fuite en avant interminable, apocalyptique vers l'idéal néo-rousseauïste de l'équilibre naturel et du bon sauvage.

Le bon sauvage, ou plutôt la bonne sauvage, celle qui rentre chez elle avec un coup de pied au cul pour accoucher à la maison en coupant le cordon avec ses dents, cette bonne sauvage-là, c'est aussi un peu le rêve des comptables du Koh-Lanta hospitalier qu'ils sont en train de nous fabriquer. Il faut les arrêter, il en est encore temps, bien sûr.

Tout comme il faut éradiquer sans délai cette faune dangereuse et ovivore qui est à la biodiversité ce que le comptable est au capitaliste : un instrument de domination.

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Esperanto et écologie : un rapprochement désolant

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Qu'est-ce que l'esperanto ?

C'est une langue construite et rationnelle. Elle a vocation à l'universalité parce qu'elle est logique, facile à apprendre et politiquement neutre.

Pourquoi pas l'anglais ?

anglaisL'anglais n'est pas universel : c'est la langue d'une nation. L'anglais n'est pas neutre : c'est la langue d'un peuple colonisateur. L'anglais n'est pas facile, même quand on le maîtrise : sa prononciation est très complexe, le rapport entre l'oral et l'écrit est parfaitement abscons. La transcription de textes de chansons anglaises par des anglophones donnent parfois des résultats étonnants ! L'écrivain Bernard Shaw proposait d'écrire le mot FISH avec le mot GHOTI, puisque les lettres GH se prononcent F dans ENOUGH, que le O se prononce I dans WOMEN et que le TI se prononce CH dans ACTION. Ghoti se lit donc fish, logiquement...

L'esperanto est une langue où la logique remplace les efforts de mémoire. La connaissance d'un lexique réduit et des 16 règles de grammaire (pas une de plus !) permet de comprendre aussitôt le sens de mots que l'on voit pour la première fois. A l'inverse, si un mot manque au locuteur, ce dernier peut se faire comprendre en créant le mot dont il a besoin. Ce mécanisme a été prévu dès l'origine par le créateur de l'esperanto, L. Zamenhof.

L'esperanto est donc un outil de communication simple et puissant, qui peut s'apprendre gratuitement à l'aide des deux principaux sites destinés à cet usage Lernu.net et iKurso.

C'est un outil rationnel de mise en commun, d'exploration, de découverte et d'humanisme. De nombreux penseurs, intellectuels, chercheurs se sont prononcés en faveur de l'apprentissage de l'esperanto à l'école. Cet engouement ne se dément pas depuis 125 ans. Une pétition a récemment rassembler de nombreuses et prestigieuses signatures pour qu'en France, l'esperanto devienne une langue otionnelle au Baccalauréat.

A propos d'humanisme, il se trouve qu'aujourd'hui, les milieux espérantistes sont totalement noyautés par l'idéologie écologiste, c'est à dire l'anti-humanisme par excellence. En France, l'espéranto est encadré pas deux associations amies mais néanmoins rivales, Esperanto France et SAT Amikaro. La seconde est franchement gauchiste et on n'y trouve que des mangeurs de tofu bio.

La doctrine écologiste a été historiquement réactivée dans les années 60 par les réseaux des grandes fortunes anglaises et américaines qui y ont vu un moyen de dissimuler les effets inhumains de leurs choix politiques, financiers et idéologiques. Ils ont créé le Club de Rome qui s'est empressé de rédiger un brûlot malthusien, le célèbre rapport Meadows dont le contenu ne fait que ripoliner les vieux (et faux) principes de Malthus dans le domaine de la démographie.

C'est ainsi qu'on a vu se convertir à l'écologie une myriade de grands patrons (FIAT, Philip Morris, des diamantaires sud-africains, des pétroliers, etc.) sous l'égide de gens comme Bertrand Russell, Aldous Huxley (neveu de Julian Huxley, le président de la Société Royale Eugéniste à Londres) ou le Prince Bernhard (qui était un ancien cadre nazi). La fondation du WWF est typique de ce mouvement. Aux Etats-Unis, le plus ancien groupe écologiste, le Sierra Club, est explicitement ultra-conservateur.

Un des effets de ce gigantesque mouvement chargé d'influencer l'opinion est qu'aujourd'hui, les gens se préoccupent davantage des prévisions fantaisistes de cataclysme dans 100 ans que produit laborieusement le GIEC, en s'appuyant sur des données non vérifiées, que des famines qui tuent quotidiennement des centaines d'enfants chaque jour et oblitèrent le développement de milliers d'autres.

Parmi les écologistes que je connais, je suis obligé de constater qu'une immense majorité d'entre eux sont, de bonne foi, totalement contaminés par ces éléments de langage frelatés. C'est une situation navrante car elle affecte une population qui pourrait être en pointe par son esprit critique, elle qui s'élève contre la domination politique de l'anglais.

Ainsi, ce que nous gagnons en indépendance d'esprit, nous le perdons par manque de culture et d'esprit critique.

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