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Une semaine sans l'écologie !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Au sujet de l'ASN et de ses avis techniques et circonstanciés, la question que l'on peut se poser est de savoir pourquoi les journalistes s'obstinent à demander leur avis à Greenpeace ?

En effet, le seul horizon valable pour cette conjuration d'hystériques est l'abandon pur et simple de TOUTE la filière nucléaire. Aussi, chaqeu fois qu'ils ont à donner leur point de vue, selon les circonstances, il s'agit avant tout de dissimuler ce rejet absolu et systématique qui est leur SEUL credo pour avoir l'air à peu près fréquentable.

Ainsi, la porte-parole de Greenpeace, interrogée par France 2 ce soir au 20h, brode avec gourmandise sur le coût de l'électricité d'origine nucléaire.

Un autre jour, ce sera sur la sûreté. Un autre encore sur les déchets. Touche après touche, le message délirant des partisans du retour à la bougie rend plus légitime encore un autre agrégat d'allumés : les participants à la semaine sans électricité. Après la semaine sans les femmes, on fera aussi la semaine sans les dents ou la semaine sans les yeux.

Devant une humanité qui ne rêve que de se couper les couilles, la meilleure solution est de leur demander de se taire. Une semaine sans les écolos me semble un excellent programme !

Mieux encore : un quinquennat sans les écolos ! Le rêve...

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Bonnes fêtes à tous, sans l'écologie !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Profitons bien de ces quelques jours de fêtes.
Profitons-en sans arrière pensée écolo : oublions le plus longtemps possible les empreintes carbone à tout faire, les fariboles à effet de serre, les recyclages ésotériques et autres calembredaines durables...

Ne nous laissons plus culpabiliser, mettre en chiffres, ficher pour la planète !

Roulons en voiture pour retrouver ceux que nous aimons car c'est, de très loin, le véhicule le plus pratique, le plus fiable, le plus économique. De toutes les façons, aucun de ces conseilleurs ne prend les transports en commun, si ce n'est l'avion pour Acapulco. Pestons généreusement contre tous ces empêcheurs, ces arquinches, ces pisse-froid radoteurs que sont les écolos. Prenons-les pour cible de nos piques inspirées, de nos saillies, de notre libre-arbitre, ces pauvres guignols planétaires !

A 2012, les écolos. Vous en prendrez pour votre grade.

C'est mon voeux pour l'année prochaine. D'ici là :

PRO-FI-TONS !

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Ecologie et tripatouillages : on continue avec la "frugalité joyeuse"...

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

L'Alliance écologiste indépendante... Il y a "Alliance" qui signifie que, contrairement au Modem, les réunions ne se tiennent pas dans une cabine téléphonique. Et puis, "indépendante" achève de donner la caution morale attendue de ceux qui sont atteints par la sainteté écologiste.

Alors quand un sondage IFOP commandé par cette officine annonce que Corine Lepage, leader charismatique du droit des palourdes, est plus crédible qu'Eva Joly pour défendre l'écologie, on approche le cataclysme.

En deux clics, on lève pourtant le voile de ces brouillards annonciateurs d'élections importantes : l'Alliance écolo... etc. est juste la petite boutique de Jean-Marc Governatori, ancien chef d'entreprise venu à la politique par les divers-droites et les buralistes alsaciens. C'était l'époque de "La France d'en bas". Depuis, il y a eu "La France en action" puis l'association avec Génération Ecologie, où Corinne Lepage a fait un passage entre 1989 et 1995, et Antoine Waechter, nettement à droite.

Le sondage en question pose alors problème à plus d'un titre.

Pourquoi, quand on est candidat putatif à l'élection présidentielle, commander un sondage opposant une tierce personne à son propre rival sur la niche écologiste ? Comment est-il alors possible que le résultat de ce sondage donne Corine Lepage en tête alors qu'elle recueille 5 à 10 fois moins d'intentions de vote au premier tour de l'élection présidentielle, comme en témoigne ce tableau issu de différents sondages, y compris certains faits par l'IFOP ?

M. Governatori se propose de reconnaître de plein droit les oxymores que sont les médecines parallèles et les enseignements alternatifs (Steiner, Montessori) , tout en se serrant joyeusement la ceinture (la "frugalité joyeuse"), comme il l'explique à TVSud. C'est donc probablement à son goût pour la pensée magique qu'il doit ces résultats curieux et ambigus.

 

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Pascal Bruckner : Le fanatisme de l'Apocalypse

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

J'ai (enfin) trouvé le temps de lire attentivement le petit livre de Pascal Bruckner intitulé Le fanatisme de l'Apocalypse. On y trouve à peu près ce que je dis depuis plus de trois ans dans ce blog mais aussi dans le blog Ecologie totalitaire qui est hébergé pas Haut et fort. Mais tout y est exposé de façon assez littéraire, bien classé, avec des idées importantes et bien argumentées.

Les qualités documentaires de ce livre sont indéniables : il suffit de vérifier les informations, de relire les torchons des pseudo-penseurs écologistes pour s'en rendre compte. L'humour n'y est pas absent, évidemment, puisque le sujet s'y prête, le plus souvent sous une forme ironique parfois pas toujours facile à déceler. Mais quelques expressions cinglantes devraient rester dans les mémoires. Je les emprunterai ici et là dans ce blog en signalant leur provenance.

Le livre est structuré en trois parties, qui reprennent à leur compte les étapes du constat qui nous est seriné par la propagande. "La séduction du désastre" analyse les différentes formes de peurs que les écologistes agitent devant nos yeux, sur nos écrans, nos journaux. Elles ont pour dénominateur commun la haine de cette humanité désignée comme seule responsable des misères de la planète. Les "générations futures" sont ici prises en otage : la logique du propos écolo défend de penser qu'elles puissent être "sauvées". Elles servent de fausse monnaie dans un marché de dupe.

La planète, divinisée et devenue Gaïa, est le sujet de la deuxième partie. L'homme prend le visage d'un nouveau Prométhée et la ratiocination médiatique rappelle en boucle les termes de la malédiction. L'homme ne maltraite plus son environnement, il lève son poing vers le ciel et ne doit en attendre que la foudre. Notre époque est devenue l'ère des Cassandres armées du principe de précaution, des "je vous l'avais bien dit", prédicateurs à pas cher, des professionnels de la "débine" anti-science.

La dernière partie traite de la vengeance, de l'action à mener pour mettre "l'humanité au régime sec" (p. 201). La décroissance devient le maître-mot, la panacée, la mère de tous les remèdes. Après avoir bien profité de l'économie du pétrole, nous donnerions volontiers des leçons de tempérance aux Africains et aux Asiatiques, en nous drappant dans la morale la plus verticale, la plus religieuse, la plus obscurantiste.

Le grand "tort" de Pascal Bruckner est de s'en prendre aux médias, qui sont évidemment la cheville ouvrière du processus de colonisation des esprits en marche depuis les années 60. Qu'a-t-il eu l'imprudence d'écrire ? A trois reprises (p. 51, 93, 119), les médias sont clairement pris à parti pour leur complaisance quant au sensationnel. Il s'agit donc de la part de la presse mainstream d'un réflexe de classe, de corporation, compréhensible mais irresponsable...

Je vous propose de lire ce qu'en dit la Bible des bobios (les bobos cumulant l'abonnement à Télérama, la carte fidélité Nature et Découvertes et les bons d'achat Gaylor-Hauser chez Biocoop), la Pravda de l'humanophobie, le vademecum du cycliste en centre-ville-théâtralisé, le couteau suisse du paramilitaire anti-nucléaire, j'ai nommé Les Inrockuptibles.

Pascal Bruckner y est traité, avec finesse, de paranoïaque mais je lis, dans la même page de la version numérique de cet erythème journalistique, un autre article de propagande écolo qui commence ainsi : "Catastrophes écologiques, accidents nucléaires, destruction de la biodiversité, bombe démographique, épuisement des ressources naturelles, des gisements carbonés... : l'humanité est confrontée à une menace disséminée". On appelle ça comment, docteur ?

Le pauvre pigiste de ce pensum sans surprise aurait dû lire le livre dont il tente péniblement de parler. Il pourrait ainsi vérifier par lui-même que les dégueulis anti-humanistes des pseudo-philosophes comme Dominique Bourg, Hans Jonas, Günther Anders et leurs collègues de l'écologie profonde n'ont pas été inventés, qu'ils sont authentiques. On peut lire avec intérêt la citation d'Anders p. 84 ou celle de Serge Latouche, le Léonard de Vinci de la bêtise écologiste, p. 214.

Ce pauvre pigiste pourrait vérifier, en lisant ses propres lignes, que la furia médiatique qui dure depuis les années soixante, finit par donner dans le Goebbels. Un exemple ? La première phrase de ce torchon ! La voici, telle qu'en elle-même : "A mesure qu'elle progresse dans les consciences, l'écologie agace ses adversaires."

L'écologie ne peut QUE progresser, et encore faut-il que ce soit dans les consciences, comme le sentiment de péché chez les catholiques. Et là, plus de choix : l'écologie, tu t'accroupis devant ou tu deviens un ADVERSAIRE. L'écologie ne peut admettre la discussion, elle n'a alors QUE des adversaires. Ce n'est dont pas une science car une science imposerait un débat rationnel. Ce n'est donc pas une politique, car une politique se décide par consensus. C'est une religion, un nouveau totalitarisme qui nécessite, pour s'imposer, des chantres comme notre pigiste vomitif.

Nous qui aimons la démocratie, le débat, nous qui haïssons le totalitarisme, nous n'avons pas peur de lire des livres avec lesquels nous ne sommes pas d'accord ! Nous pouvons ainsi en discuter entre adultes et laisser la marmaille aux très corruptibles Inrockuptibles.

On se sent alors plein de compassion pour ce misérable obligé d'aller au charbon journalistique, et de dégobiller sur un livre qu'il n'a pas le temps d'avoir lu. Tout juste un exercice obligé, une figure imposée de l'applatissement médiatique, un aveu de capitulation de l'esprit critique.

 

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Le circus Greenpeace continue...

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Des méthodes de commandos, des infiltrations illégales pour des gens dont le fond de commerce reste, envers et contre tout, la réduction du nombre d'êtres humains sur Terre : voilà le tableau navrant et inquiétant que les médias nous servent à l'envi depuis quelques jours.

Des militants de Greenpeace se sont infiltrés dans une centrale nucléaire et ont joué à celui qui se ferait prendre le dernier. Pour montrer que l'énergie nucléaire, ce n'est pas bon pour la santé ?

Sincèrement, l'inquiétude ne vient pas de la sécurité des centrales. Sûrement parce que je ne suis pas assez perméable au bourrage de crâne de ces olibrius. Elle me vient plutôt du degré d'extrémisme auquel en viennent des citoyens lambda, illuminés auto-investis dans une cause incertaine et mal définie. S'agit-il de montrer que c'est dangereux ou que ce n'est pas assez bien protégé ?

"On est des citoyens classiques. On ne savait pas ce qu'on allait trouver à l'intérieur de cette centrale." dit Alice, une des "militantes" (de "milito" en latin : être soldat, faire son service militaire) dans un reportage supposé sensationnel publié par le Nouvels Obs, le journal qui se croit de gauche.

Sans rire, Alice nous fait plutôt l'Ile aux Enfants que le Pays des Merveilles. Avec des airs ingénus, façon "Il y avait de la lumière, on est entré.", Alice nous fait le coup du "citoyen classique" alors que le "militant" de Greenpeace est tout le contraire d'un citoyen classique. C'est un anti-citoyen. Quelqu'un qui rêve de supprimer la moitié de l'humanité pour épargner les tortues géantes. Devant un portrait de Che Guevara barbouillé façon Andy Warhol, Alice joue le rôle qu'elle a eu le temps d'apprendre, tapie 5 heures sous des buissons. Tout y est : la question, le débat qu'elle suscite et la réponse qu'il appelle. Le verdict n'a même pas besoin d'être prononcé contre l'atome. Il est déjà condamné, déjà enfourné dans la grande besace des pourvoyeurs de haine de soi.

Comme toutes les fausses questions posées par Greenpeace, cet événement est commenté par les médias avec un sens aigu du marronnier. Toujours prêts à sortir les avirons au cas où la ficelle serait trop grosse, Pujadas et Delahousse entonnent à l'unisson l'air du scandale, mais sans y croire : encore un vieux happening de ce vieux groupe de vieux militants, de vieux "citoyens classiques" échappés des seventies et de la ganja.

Encore un Greenpeace-scandale : ça fait combien à l'audimat, Coco ?

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Les écologistes dépendants du nucléaire !

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Finalement, les écologistes constitue le groupe de population le plus dépendant du nucléaire, en France comme en Allemagne. Il faut les voir s'accrocher aux rails, aux wagons comme des morpions, puis faire les victimes devant les gentils journalistes présents, jouer à cache-cache avec les forces de l'ordre. Les pauvres petits.

D'où viennent-ils ? Oh ! Nul ne le sait ! Surtout pas de Greenpeace, n'est-ce pas ? Eric Rousselet, responsable à Greenpeace des questions de nucléaire, condamne la violence devant les caméras et on est prié de le croire. C'est vrai que dans cette officine, l'écologie-spectacle, ce n'est pas leur genre...

En tous cas, ce sont de véritables accros : ils tirent de la filière nucléaire un bénéfice bien plus existenciel que nous, les citoyens, puisqu'elle permet à ce discours apocalyptique de prospérer à la façon d'un parasite. Organisés à la façon d'authentiques commandos paramilitaires, ils sont capables de stratégie, de tactiques, de gestes techniques afin de perpétrer d'innombrables nuisances en dépit des nombreux policiers présents sur place. L'écologie-spectacle n'est donc possible qu'au prix d'un entraînement délibéré à la nuisance.

On en a d'ailleurs des exemples quotidiens avec les innombrables embouteillages créés délibérément dans les grandes agglomérations par les aménagements écologistes en centre-ville. C'est aussi une forme d'écologie-spectacle : nos rues sont transformées, par la grâce des urbanistes, en théâtres mort-vivants, en Pays du Mourir. La petite ceinture parisienne s'offre, à prix d'or, un long ruban de gazon maudit. Ne manquent plus que les pâquerettes et les petits lapins. Encore un effort, Monsieur Delanoé...

Supprimez le risque nucléaire et vous aurez supprimé le risque écologistes, pensez-vous ?

Que nenni ! Comme un pou changeant de tête, l'écologiste s'auto-proclamera victime d'autres sources de nuisances supposées. Bien sûr, le nucléaire a d'innombrables vertus médiatiques que les autres types d'énergie n'ont pas : des chiffres vertigineux qui font peur (les fameuses périodes), une proximité avec la recherche scientifique la plus hermétique (la physique quantique), une histoire effrayante (la bombe atomique), etc.

Mais que l'on se rassure : le pseudo-réchauffement planétaire est aussi une source infinie de luttes, combats et autres causes forcément légitimes sans le moindre débat, et pour lesquelles la solution ultime, la solution finale pourrait-on dire, restera invariablement la réduction du nombre d'êtres humains sur la Terre.

Des groupes paramilitaires convaincus de la nécessité de réduire le nombre d'êtres humains sur la planète, ça ne vous dérange pas ?

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Licenciements écologiques dans le nucléaire

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Dans le Figaro, l'abandon partiel de la filière nucléaire figurant dans l'accord PS-Verts mènerait à la perte de 150 000 emplois. Selon l'UMP, il s'agit de 400 000 postes qui seraient menacés, tandis que les Verts nous expliquent que la filière aura besoin de recruter pour son propre démantèlement.

La réalité, c'est que personne n'en sait rien et que cette guéguerre des chiffres ne se justifie que par la danse du ventre devant l'électeur supposé aussi nucléophobe que chômageophobe.

Il reste que la filière nucléaire, que les écolos le veuillent ou non, est une filière d'excellence technologique et qu'elle est à l'origine de nombreux marchés et d'un savoir-faire important. L'abandon de cette filière, après celle de l'automobile, aurait des conséquences incalculables sur la place de la France dans le Monde, la place de ses technologies de pointe, de ses PME très spécialisées, la place de ses universités aussi.

La France n'est pas Erewhon. Si elle passait, comme l'indique le sous-titre de ce roman du riant Samuel Butler, de l'autre côté de la montagne, c'en serait fini de ses capacités scientifiques à inventer l'avenir.

C'est précisément ce que souhaitent les écologistes et leur mouvement international.

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J'aime beaucoup Eva Joly

par Erasmus Tharnaby

publié dans Ecologie-Ekologio

Eva Joly est un véritable miracle pour l'écologie. Elle reste droite dans ses bottes et continue de donner de l'écologie une image fidèle : celle d'une doctrine illusoire et sanglante.

Pendant que quelques nigauds attardés s'attachent à des rails de chemin de fer pour essayer de faire avancer la société dans le sens de la justice sociale, elle laisse la bride sur le cou de la Duflot qui arrive à Paris pour la députation comme un jeune chien se jette dans un jeu de quille.

Voir le porte-parole de la future Présidente de la République d'Ushuaïa démissionner après quelques mois d'usure laisse présager d'un avenir florissant et révèle un regroupement politique plus disparate encore que les socialistes entre DSK et Montebourg.

Peut-on croire que l'art politique de Hollande a fait, ici, merveille ? Je le crois. Hollande a surtout révélé, comme il se devait, ce qu'a remarqué Maurice Szaffran, dans son dernier édito dans Marianne : se jugeant parés de toutes les vertus morales, celles achetées à Copenhague (on sait ce qu'elles valent), les écologistes sont surtout les champions de la tambouille politicienne la plus noire, des coups tordus et des trahisons en tous genres.

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Les Verts : le meilleur allié de la droite !

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Comment est-il raisonnablement possible d'exiger l'abandon de la filière MOX ?

Rappelons que la centrale EPR de Flamanville est conçue pour fonctionner avec 100% de combustible de ce type. Depuis les années 1990, une vingtaine de réacteurs en France utilisent ce mélange.

Wikipédia nous rappelle que, selon les propos d'un député chargé d'examiner cette question : « l'échec [...] de la filière des surgénérateurs posait le problème de la pertinence du traitement. Pourquoi, en effet, continuer des opérations compliquées et coûteuses s'il n'existe plus de débouché pour les produits issus du recyclage ? Face à cette situation, la France, qui disposait avec les installations de l'usine de retraitement de la Hague d'importantes capacités de traitement, a décidé de se tourner vers une solution alternative : la fabrication du combustible MOX. » Bien que celle-ci soit jugée non-rentable par rapport à la filière classique.

Or cette filière MOX a au moins trois avantages que les écologistes ne peuvent pas ignorer :

  1. elle rend la France moins dépendante de l'extraction d'Uranium,
  2. elle ouvre la porte à la filière du Thorium, beaucoup moins dangereux que U et Plutonium, et déjà utilisée depuis les années 60 en Allemagne et aux USA, et aujourd'hui en Inde surtout.
  3. elle permet de maintenir la France au premier plan des nations compétentes dans le domaine de la sûreté nucléaire (les USA ont abandonné le MOX pour cette raison).

Or la filière du surgénérateur, consommatrice de Plutonium, a été politiquement jugée dangereuse (en 1997) sous la pression des écologistes et le tapage médiatique autour des péripéties successives du projet. La filière MOX est donc aussi le sous-produit d'un rapport de force établi par les écologistes dans les années 70 et 80 autour de la recherche d'alternatives à la production énergétique par fission, c'est à dire les recherches autour de l'énergie de fusion. Rappelons-nous La France défigurée, la première émission de propagande écolo à la télévision !

La pression autour de la filière MOX n'est qu'un indice de plus de la politique systématique de harcèlement menée par les écologistes autour du nucléaire : le danger absolu, pour ces malthusiens, reste la découverte d'une source bon marché et quasi illimitée d'électricité. Cette découverte réduirait à rien les discours apocalyptiques sur le pseudo-réchauffement planétaire (rappelons qu'à la fin des années 70, l'humanité était censée être la cause d'une glaciation planétaire, exactement pour le mêmes motifs..), sur le danger des déchets radioactifs, sur la pollution par le CO2 et les hydrocarbures, etc.

Aujourd'hui, ce chantage mené autour de la participation des écologistes au parlement, manipulation qui place une fois de plus les verts en position de victime, ne doit pas être considéré comme un accident de parcours pour le PS. Il est même une occasion de montrer l'irresponsabilité politique d'un mouvement idéologique et religieux (la religion de l'écologie profonde, celle de la "Terre Mère", celle du New Age, celle de l'humanité inexorablement pécheresse), mouvement intégriste et dangereux comme le démontre chaque jour le lobby Greenpeace et sa filière Stop Plutonium.

Je vous propose l'ouverture d'une filière STOP ECOLOGIE.

 

 

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RTE-EDF : chronique d'une pénurie d'électricité annoncée

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Au sujet de la possible pénurie d'électricité cet hiver, on peut lire avec profit le communiqué original de RTE-EDF au lieu des commentaires inspirés du Monde, d'Europe 1 et de tant d'autres. Enfin un bon sujet de journalisme, qui fait vendre du papier...

Il reste que RTE mentionne la difficulté que représente l'arrêt de 8 tranches de centrales nucléaires en Allemagne, la privant de ressources indirectes qui auraient pu être précieuses en cas de froid important. Le contrecoup du militantisme imbécile des promoteurs du chauffage électrique donne des arguments en or aux écologistes profonds. C'est ce que RTE appelle " la forte dépendance de la consommation électrique française aux températures".

Au niveau européen, l'implantation d'éoliennes apporte une fragilité supplémentaire. En cas d'anticyclone froid bien installé sur la France et sur l'Allemagne, la dépendance au vent ne fait qu'accentuer la fragilité de la production. La solution, en Allemagne a été trouvée par le biais de centrales au lignite, très polluantes. Bravo les artistes ! En France, nous avons moins d'écolos, mais pas encore de centrale au lignite ! On ne sait jamais : si les écologistes accèdent à de plus hautes fonctions dans l'Etat, nous aurons peut-être des centrales au lignite nous aussi.

En réalité, ce risque de coupure d'électricité est conjoncturel. Lié au calendrier de l'entretien des centrales, tout devrait rentrer dans l'ordre dans les mois qui suivent les pics de consommation de l'hiver. En clair, au lieu de programmer un planning des arrêts de centrale qui tienne compte des besoins de la clientèle, on préfère laisser croire aux Français qu'ils sont responsables de cette situation. Pour mettre en mot cette politique de communication très tendance écolo, on parle alors de "surconsommation".

Comme on parle, en langue écologiste, de surpopulation, exactement avec le même objectif.

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