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Laurent Blanc et la FFF : à qui aurait profité le crime ?

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

En ce moment, de vieux comptes se règlent avec Laurent Blanc dans le cadre de cette histoire de propos racistes à la Fédération Française de Football. Bien sûr, ces propos sont condamnables. Bien sûr qu'ils ne sentent pas bon. Mais la principale hypothèse avancée par les médias, relayée par les vieux briscards du foot que sont Vieira et Thuram, cette histoire de racisme ne tient pas debout.

De plus en plus, le foot apparaît comme un "sport de pauvre" face à des sports à l'image plus valorisante comme le rugby, le tennis, l'escrime, le basket-ball ou le hand-ball. La crise de 2008 passant par là, la tendance au clivage systématique de la droite au gouvernement aussi, l'image du football en pâtit au point d'affecter les résultats financiers. Il est plus rentable d'intéresser les riches que les pauvres. C'est ce qui, selon moi, pourrait avoir motivé les dirigeants, sous la pression des sponsors, à "blanchir" l'image de l'équipe de France, histoire d'intéresser plus de monde, de reconquérir une classe moyenne qui ne se reconnaîtrait plus.

En réaction à cet aspect des choses, M. Belkacemi, qui a des valeurs et de la dignité, aurait dénoncé ces dérives du foot-bizenesse. Si c'est le cas, il a eu raison.

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Au sujet de M. Boizard

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Je suis régulièrement référencé par M. Franck Boizard.

Franck Boizard, c'est une sorte de Mr Bean qui, en plus d'être con, serait devenu raciste et désenchanté. Je confesse qu'au début, ces aspects m'ont échappé. Manque de temps, négligence. Je n'ai pas d'excuse.

Florilège de ce bon Français bien blanc, bien de chez nous :

  • "Ben Laden était un terroriste et méritait le mépris du fait de ses méthodes."
  • "Je suis opposé à toute politique de quotas, quels qu'ils soient, je suis pour une politique d'expulsion : les noirs chez eux, c'est-à-dire en Afrique (et les blancs chez eux, c'est-à-dire en Europe)."
  • "La (sic) travail des enfants est une étape du développement."
  • "Il est possible (et, à mon avis, souhaitable) d'imaginer les ajustements structurels créant une économie prospère sans immigrés."
  • "Manuel Valls est descendant direct d'immigré."
  • "Il n'y a à n'en pas douter des Français qui sont moins français que d'autres."
  • "On peut discuter de l'immigration tant qu'on veut, cela ne porte à conséquence si l'on ne remet pas en cause les chartes, lois, traités et accords qui, par l'intermédiaire du bras armé de la justice, nous empêche de nous défendre."

C'est moi qui souligne.

C'en est à dégueuler sa nationalité.

Sans le vouloir, à force de débiter sa diarrhée lepenoïde, sa misère intellectuelle, son indigence culturelle, ce foutriquet finit tout de même par dire autre chose qu'une connerie : "Quand on pense tous la même chose, c'est qu'on ne pense plus." Le ras-de-marée lepéniste que la France s'apprête à subir va finir par lui donner raison, même si ce n'est pas dans le sens qu'il attend. On peut ainsi compléter son propos de la façon suivante : "Quand on pense tous la même chose que les bistrotiers et les néo-nazis, c'est qu'on ne pense plus."

J'aimerais bien ne plus être référencé par ce clown.

 

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Le téléphone sonne : une journée comme les autres sur Radio Bobo

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Encore un plateau magnifique au "Téléphone sonne", émission de radio diffusée tous les soirs de la semaine sur Radio Bobo : encore un pseudo-débat de gens d'accord sur l'écologie, le malthusiannisme, et tutti quanti...

Que des questions sélectionnées dans le bon sens. Mais peut-être même qu'il ne vient pas à l'idée des vrais gens d'appeler pour leur demander d'arrêter de délirer.

Un festival de lieux communs débités par des gens de la même opinion. Aucune information mais un flot d'affirmations irrationnelles sur l'imminence d'une catastrophe écologique. Que des écolos autour d'une table pour un talk sans surprises. La routine, quoi ! Au point qu'une auditrice finit par croquer le morceau : "Et si l'espèce humaine venait à disparaître ?"

Réponse embarrassée des distingués conférenciers, tous zélateurs de la cause malthusienne ; un bref moment de solitude pour Alain Bédouet, qui en a vu d'autres.

Finalement, un petit moment de campagne électorale alors que les écologistes se cherchent une tête de file, ça peut toujours servir...

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Ben Laden, Greenpeace et Colonna : triste journée pour la justice

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Aujourd'hui, on apprend que Ben Laden a été abattu par une opération commando de l'armée américaine. On apprend aussi que des militants de Greenpeace se sont enchaînés à des grues, ou quelque chose comme ça, pour bloquer le chantier d'un nouveau réacteur EPR. Enfin, on apprend par voie de presse que la veuve du préfet Erignac continuait d'avoir la conviction qu'Yvan Colonna était bien l'assassin de son mari.

Triste journée pour la justice, cette journée où les assassins ne sont pas jugés, où les présumés innocents sont des présumés coupables et où les vrais criminels ne seront vraisemblablement pas jugés.

"Les marchés restent calmes après la mort de Ben Laden" titre Le Parisien.

"Les bourses européennes commencent la semaine sans enthousiasme" constate, piteux, Le Point, en faisant référence à cette nouvelle planétaire de la mort d'un homme.

La mort d'Oussama Ben Laden a au moins un effet bénéfique : l'action pitoyable des militants de Greenpisse est totalement passée inaperçue des malheureux médias qui ont passé la journée à tourner en boucle autour d'un puits d'information totalement à sec. Quant à la colère froide de Mme Erignac, qui devait aimer son mari, espérons qu'elle ne se subtitue pas à une opinion publique dont l'esprit critique vis-à-vis des médias atteint désormais le zéro absolu.


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Lampes fluo-compactes : un double scandale écologique

par Erasmus Tharnaby

publié dans Europe-Euxropo

Je me souviens, il y a une dizaine d'années, au moment de leur apparition, les lampes basse consommation avaient suscité un tel engouement que des municipalités avaient fourni gratuitement à leurs administrés des bons de réduction pour faciliter la substitution des anciennes lampes à filament, supposées trop gourmandes en énergie. L'argument était de diminuer sa facture d'électricité de façon significative. Les emballages étaient, comme ils le sont toujours, de couleur verte.

La couleur marron serait plus appropriée.

Hier soir, un reportage d'Envoyé spécial (France 2) montrait une autre facette de l'idylle verte que nous vendent les commerciaux teintés d'écologie. Emballages incompréhensibles, performances décevantes, filière de recyclage en panne et surtout, méthodes de fabrication totalement délocalisées. Dans des usines chinoises, des conditions de travail délirantes obligent les ouvriers à se trouver en contact direct, et parfois permanent, avec le mercure mis dans les tubes fluorescents.

Le deuxième scandale concerne l'écologie proprement dite et la façon dont elle est vendue. Le reportage avait en effet beau jeu de montrer au travail un membre de l'association Robin des bois, Jacky Bonnemain, une personne tout à fait respectable au demeurant. M. Bonnemain est sans concession sur ce dossier qu'il connaît très bien. Hélas, si on n'a peu de doute sur la foi et l'abnégation de ce genre d'écologiste, on peut s'interroger sur la schizophrénie du mouvement écologiste tout entier. En effet, comme Nicolas Hulot, sifflé lors de la grand'messe anti-nucléaire de la semaine dernière, les associations écologistes sont aujourd'hui consultées par les médias, deviennent représentatives et jouent de ce type de prérogatives grâce au brevet de vertu délivré par le marketing et le lobbying des multinationales (WWF) auprès du grand public.

C'est un cercle ni totalement vicieux, ni totalement vertueux dont la nature ambiguë coïncide mal avec les méthodes hystériques habituelles utilisées par les activistes de ces mouvements. Qu'ils soient responsables marketing ou enchaînés à des rails devant un convoi de déchets radioactifs, le médium idéologique reste le même : le tranfert de culpabilité.

L'écologie représente donc elle-même un deuxième scandale : elle est à la fois pompier et pyromane. En dépit des dénégations de M. Bonnemain, c'est bien la MÊME idéologie que la sienne qui a servi à nous refourguer des lampes fluo-compactes et qui s'efforce de les rendre obligatoires d'ici 2012 en Europe.

 

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Hulot et les écologistes : pour qui, la prise de conscience ?

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Il est bien réjouissant de voir les écologistes, au cours de leur grand' messe de propagande anti-nucléaire à Strasbourg, conspuer Nicolas Hulot. D'après Stéphane Lhomme, dont les propos sont rapportés par Le Parisien, "Il faudra maintenant qu[e Nicolas Hulot] lève l'ambiguïté sur la durée de sortie du nucléaire, il n'est pas un écologiste crédible, pour moi il reste le candidat des multinationales, avec EDF, Bouygues et L'Oréal comme sponsors".

Ce n'est ni très sérieux, ni très reconnaissant de la part des écologistes, qui doivent une part considérable de leur audience actuelle aux multinationales.

En effet, Hulot est réellement et sans dissimulation, sponsorisé par ces sociétés, dont il pourrait avoir bien du mal à contredire les orientations industrielles, mais il ne faut pas oublier que les grands mouvements d'opinion en faveur de l'écologie ont été activement soutenus par des multinationales, en particulier celles de l'automobile, du tabac.

Le Club de Rome a été fondé par un cadre de Fiat (Aurelio Peccei) tandis que le WWF fut l'instrument du Club des 1001, lié au Groupe Bilderberg.

Les écologistes devraient donc, modestement et sans renier leur passé, applaudir Nicolas Hulot qui a, sans fard, joué le jeu des véritables fondateurs de l'écologie moderne pour faire la promotion d'un malthusianisme rénové.

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Hulot : l'exemple vient (hélas) de la droite

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

   C'est La Presse Canadienne qui nous l'apprend : les conservateurs ont refusé de répondre à un questionnaire sur leurs positions sur l'écologie. L'exemple devrait inspirer nos responsables politiques, qui auraient dû, avec un bel ensemble, renvoyer Nicolas Hulot à ses chères études en 2007 plutôt que de lui signer un blanc-seing à l'occasion de son chantage à l'opinion publique intitulé Pacte écologique.

   Aujourd'hui, fort de son coup médiatique d'il y a 5 ans, Nicolas Hulot se sent en droit de... en droit de quoi, d'ailleurs ? De faire parler de lui, pour les beaux yeux de TF1.

   Néanmoins, dans ce beau pays qu'est le Canada, le bourrage de crâne a fonctionné tout pareil qu'ici : normal, puisque l'appareil de propagande a la particularité d'être comme n'importe quel tube de Mickael Jackson : planétaire. Ainsi, la gauche canadienne ainsi que le centre ont enfourché l'haridelle qu'on leur tendait, pour plastronner devant les médias. Ils pourront toujours se chauffer au crottin...

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TEPCO : la question "de gauche" que M. Hulot ne posera pas.

par Erasmus Tharnaby

publié dans Monde-Mondo

Cet après-midi, l'opérateur privé TEPCO qui gère la centrale a dévoilé son plan de crise pour circonscrire les dégâts causés ou qui auront été causés par la centrale électrique de Fukushima. D'après ces ingénieurs, il faudra encore trois mois pour stabiliser la situation et 6 à 9 mois pour venir à bout de ces fuites.

On peut être dubitatif vis à vis de ce planning relativement vague : l'origine des fuites d'eau très radioactive n'est toujours pas connue. Mais surtout, les financiers commencent à faire tourner la calculette pour savoir combien ces accidents en série vont coûter : 24 milliards de dollar d'après JPMorgan et 130 milliards d'après Bank of America si ça devait durer plus longtemps que prévu, tous deux experts patentés pour tout ce qui touche au nucléaire. L'état japonais va donc devoir contribuer à redresser TEPCO, paraît-il...

Il ne suffit donc pas de se demander si EDF a tout prévu concernant les implantations nucléaires en France mais aussi, en cas d'accident grave, qui va payer. Plus exactement, on peut se demander à quoi sert de promouvoir la concurrence à tout prix et la privatisation des services publics si, en dernier ressort, comme pour les banques pendant la crise de 2008, c'est nous qui payons.

Les défauts de la privatisation à outrance des services bancaires sont déjà apparus et on souhaite bien que les défauts de la production électrique n'apparaissent jamais. Mais on peut aussi se demander où vont les systèmes de justice, de santé et d'éducation, laminés par la politique de vache maigres (RGPP) imposée par la Communauté Européenne. Si on ne craint rien d'aussi spectaculaire dans ces secteurs, les effets des politiques anti-public sont tout aussi certains.

La question "de gauche" que M. Hulot ne pose pas ou fort peu est donc celle-ci : quelle est la place d'un opérateur privé dans un secteur sensible, et plus généralement dans tout secteur risquant de mettre en danger, activement ou par défaut, l'intégrité physique ou morale des citoyens ?

Je passe que le numéro apocalyptique de Duflot sur France-Inter, ce soir : la même diarrhée verbale, dans laquelle on peut néanmoins distinguer l'émergence d'une nouvelle bouillie. Les tractations des écolos avec des socialistes fidèles à eux-mêmes ne peut manquer de donner naissance à l'ECOLOCIALISME, nom scientifique du boboïsme.

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Nicolas Hulot : le vrai visage de l'écologie

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Il semble que demain, Nicolas Hulot se déclarera candidat aux primaires écologistes pour les élections présidentielles. Comment est-il possible qu'autant de médias consacre autant de place à ce non-événement ?

On a déjà assisté au torpillage en règle du programme (ha ! ha ! ha !) économique de la fille de Jean-Marie Le Pen. On va avoir maintenant le torpillage en règle de celui de M. Hulot. Après tout, Ronald Reagan était devenu Président des Etats-Unis après avoir fait fortune dans la cacahuète. Nous, en France, on ferait dans le champouin.

Avant cela, il va bien falloir faire croire aux Français que l'on n'est pas un méchant capitaliste, ce qui ne va pas être facile. Une chose est de damer le pion de l'Abbé Pierre, au top 50, une autre est de convaincre cette tripotée d'impatients qui n'ont qu'une envie : voir s'effacer le cauchemar des 5 années qui auront précédé. Autant dire que ce n'est pas gagné...

Par exemple, sa Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme (notez : pas "l'homme et la nature", on s'en doutait) est financée, entre autres par EDF, TF1 et L'Oréal. Que des amis. C'est un peu comme si Ricard finançait une campagne anti-alcoolique...

Sur le site de la Fondation, on trouve aussi la mission de la Fondation : elle "s'est donné pour mission de modifier les comportements individuels et collectifs" pour sauver la planète, bien sûr !

N'allez pas imaginer une seule seconde qu'il s'agit bêtement de modifier nos comportements pour nous faire acheter un champouin dont nous n'éprouverions pas le besoin, comme tous ces gagne-petit. Non, il s'agit de SAUVER LA PLANETE. Le jeu en vaut naturellement la chandelle : comme dans n'importe quelle entreprise à caractère MYSTIQUE, l'objectif imposé mérite qu'on aliène notre liberté en toute impunité. Le but imprécis et qui suppose un danger qu'il n'est pas la peine de mentionner, cet objectif intangible digne d'un super-héros, SAUVER LA PLANETE, est si lointain, et DONC si important, qu'il justifie qu'on entreprenne PUBLIQUEMENT de MODIFIER NOS COMPORTEMENTS individuels et collectifs.

C'est quasiment un programme fasciste.

Il suffit de remplacer PLANETE par RACE.

C'est en réalité bien PIRE qu'un programme fasciste puisque la haine de l'autre laisse la place à la HAINE DE TOUS. Le meurtre de l'autre, pour SE sauver, se change en suicide collectif pour que d'autres vivent peut-être.

La question de France-Soir d'il y a 15 jours, quant à savoir si Nicolas Hulot est bien de droite est donc obsolète.

Il n'est ni de droite, ni de gauche mais bien d'extrême-droite. Comme l'essentiel de l'écologie, d'ailleurs.

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De droite, Nicolas Hulot ? Qui est surpris ?

par Erasmus Tharnaby

publié dans France-Francio

Un écologiste anti-nucléaire vient de tailler un costume bien chaud pour l'hiver à l'intention de Nicolas Hulot. C'est dans le Nouvel Obs : "Je trouve insupportable l'idée que M. Hulot s'attribue le rôle de représentant des écologistes en France. Il n'est écologiste qu'au petit écran. Sur le terrain, non seulement il ne l'est pas, mais il a même causé du tort à la question environnementale à travers le Grenelle de l'environnement, au cours duquel il a déroulé le tapis vert pour Nicolas Sarkozy."

Que l'amitié de Sarkozy pour Hulot soit instrumentalisée à des fins personnelles ne surprendra personne. Laquelle ne l'a pas été ? Qu'un représentant de l'écologie déroule le tapis vert, c'est forcément pour flamber. D'où le problème de grenello-compatibilité (pour parler le bobolang).

Mais quoi ? Parmi les Waechter, Lalonde, Corine Lepage, Jean-Louis Borloo ou encore NKM, il n'y a que des gens estampillés très officiellement à droite. Jusqu'à Le Pen, dite "la goulue", qui met dans son programme tout un tas de mesures écolo aussi cocasses les unes que les autres... à commencer par les reconduites à la frontière. Pendant ce temps, quelques vedettes, qui n'amusent plus que Laurent, Gerra continuent de s'agiter pour faire croire que mettre des PV à tout va dans les centre-ville, c'est une politique de gauche.

Redisons-le encore ici : l'écologie est un sport d'extrême-droite.

A quand Hulot à  La Trinité sur Mer ?

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